Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
on - 4 hours ago -
Filed in - Society -
-
30 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
Le Maroc se positionne à la 70e place mondiale dans l’Indice 2025 de la transition énergétique publié par le Forum économique mondial, enregistrant un recul de cinq rangs par rapport à l’année précédente, où il occupait la 65e position.
Le Forum économique mondial (WEF) a dévoilé son rapport 2025 sur l’Indice de transition énergétique (ETI), qui évalue 118 pays en fonction de la performance actuelle de leurs systèmes énergétiques, en s’appuyant sur trois critères, notamment la sécurité, l’équité et la durabilité, auxquels s’ajoutent cinq dimensions mesurant la préparation à la transition (réglementation, innovation, infrastructures, éducation et investissements).
En se basant sur ces critères, l’Indice a classé le Maroc au 70e au niveau mondial, avec un score de 53,7 points, confirmant ainsi les défis persistants dans ce domaine stratégique, d’autant plus qu’il a perdu cinq places par rapport au classement 2024 où il se positionnait 65e.
Le classement est d’ailleurs dominé par les pays scandinaves, avec la Suède en tête (77,5 points), suivie de la Finlande et du Danemark (71,6 points). Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, les Emirats arabes unis mènent la danse, occupant la 43e place mondiale. En revanche, la République démocratique du Congo ferme le classement mondial à la 118e position.
De son côté, la Chine signe sa meilleure performance historique, se hissant à la 12e place, portée par sa capacité d’innovation et son rôle central dans les investissements mondiaux en énergie propre. Les Etats-Unis, quant à eux, se positionnent au 17e rang, portés par une sécurité énergétique renforcée et des avancées en durabilité.
L’édition 2025 du rapport met en lumière des améliorations notables en matière d’équité énergétique et de durabilité, attribuées notamment à la baisse des prix de l’énergie, aux réformes des subventions, à une moindre intensité énergétique et d’émissions, ainsi qu’à la montée en puissance des énergies propres. Elle enregistre une hausse globale de 1,1 % des scores à l’échelle mondiale, un rythme deux fois supérieur à la moyenne des trois dernières années. Toutefois, la sécurité énergétique progresse peu, et l’élan de préparation à la transition semble marquer le pas.
En 2024, la demande énergétique mondiale a bondi de 2,2 %, tirée notamment par l’électrification et l’essor de l’intelligence artificielle, mettant en lumière les fragilités persistantes des chaînes d’approvisionnement. Malgré une progression des énergies propres, les émissions de CO2 atteignent un niveau record, signale le WEF.
De plus, l’année 2024 a mis à nu de profondes vulnérabilités dans les chaînes d’approvisionnement énergétiques mondiales, sur fond de demande en forte hausse. Les conflits géopolitiques ont perturbé les échanges commerciaux, tandis que l’électrification rapide, notamment due à la croissance exponentielle des centres de données liés à l’intelligence artificielle, a fait grimper la consommation mondiale d’énergie de 2,2%, soit son rythme de croissance le plus rapide depuis plusieurs années.
En dépit de l’expansion continue des énergies renouvelables et d’une meilleure efficacité énergétique, les émissions de CO2 liées à l’énergie ont atteint un nouveau record de 37,8 milliards de tonnes, poursuit la même source.
Quant aux investissements dans les énergies propres, ils ont dépassé pour la première fois la barre des 2.000 milliards de dollars, doublant le niveau de 2020. Toutefois, ce montant reste bien en deçà des 5.600 milliards de dollars par an jugés nécessaires pour maintenir le cap de la transition d’ici à 2030. Pire encore, le rythme de croissance de ces investissements a ralenti, passant à 11% en 2024, contre 24 à 29% les trois années précédentes.
Pour le WEF, l’adoption de solutions adaptées aux réalités locales s’impose comme un levier crucial pour réussir la transition vers des énergies propres. Ces approches sur mesure sont désormais indispensables pour garantir à la fois la résilience des systèmes énergétiques et l’accessibilité économique de l’énergie pour les populations.
Le Forum insiste également sur la nécessité d’accélérer l’innovation, en tirant pleinement parti des potentialités offertes par l’intelligence artificielle, l’efficacité énergétique, les carburants propres, les technologies de stockage, les réseaux intelligents et d’autres solutions technologiques avancées.
Pour construire des systèmes énergétiques plus solides, le rapport met l’accent sur plusieurs priorités stratégiques. Il s’agit tout d’abord d’instaurer des cadres politiques stables, mais suffisamment flexibles, afin de rassurer les investisseurs de long terme et de favoriser une coopération internationale durable. Dans le même esprit, une modernisation en profondeur des infrastructures énergétiques, notamment des réseaux électriques, des dispositifs de stockage et des interconnexions, est jugée essentielle.
Cela doit notamment s’appuyer sur le développement du capital humain, affirme le Forum. En effet, la transition énergétique nécessite des compétences nouvelles, capables d’accompagner l’innovation technologique et d’en assurer une mise en œuvre efficace sur le terrain.
Par ailleurs, le rapport appelle à accélérer la mise sur le marché des technologies propres, en particulier dans les secteurs dits « difficiles à décarboner », comme l’industrie lourde ou le transport maritime. A cela s’ajoute l’augmentation des investissements dans les pays en développement qui est jugée prioritaire pour éviter une transition énergétique à deux vitesses.
The post Transition énergétique : le Maroc à la 70e place du classement ETI appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
At our community we believe in the power of connections. Our platform is more than just a social networking site; it's a vibrant community where individuals from diverse backgrounds come together to share, connect, and thrive.
We are dedicated to fostering creativity, building strong communities, and raising awareness on a global scale.