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Dans une ambiance de célébration diplomatique, l’Ambassade de France à Rabat a marqué le premier anniversaire de la visite d’Etat du président Emmanuel Macron au Maroc. Une commémoration qui s’inscrit dans une stratégie durable de renforcement bilatéral, centrée notamment sur la consolidation institutionnelle et économique du soutien de Paris à la souveraineté marocaine sur le Sahara.

La diplomatie française, par le biais de son Ambassade à Rabat, célèbre le premier anniversaire de la visite du président Emmanuel Macron au Maroc, mettant en avant les initiatives et actions concrètes engagées par la France pour conférer, dans les provinces du Sud, une portée institutionnelle à sa reconnaissance de la souveraineté du Royaume sur son Sahara.

Un an plus tôt, le président français adressait un message clair au Roi Mohammed VI, annonçant que « le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Cette prise de position, formulée à la veille de la célébration du 25e anniversaire de la Fête du Trône, lourde de sens pour Rabat, constituait une rupture par rapport à l’approche plus prudente que Paris avait adoptée jusque-là, d’équilibre entre engagements multilatéraux, obligations européennes et enjeux régionaux. Elle offrait à la diplomatie française une latitude renouvelée pour redessiner ses alliances en Afrique du Nord, tout en légitimant une présence accrue dans les provinces du sud du royaume.

Depuis, la France n’a cessé de traduire cette position en actes. Elle fit un geste hautement symbolique : la carte du Maroc, telle que publiée sur le site du ministère des Affaires étrangères français, fut modifiée pour intégrer explicitement le Sahara, la dernière lisière territoriale ayant été gommée.

La République a notamment multiplié les initiatives visant à renforcer la présence française dans les régions du Sud. Des programmes de coopération décentralisée ont vu le jour à Dakhla et Laâyoune, portés par des collectivités territoriales françaises en partenariat avec les conseils régionaux marocains. Dans le sillage de cette dynamique, de grandes entreprises françaises ont manifesté un intérêt croissant pour les opportunités offertes dans ces régions en plein essor.

Sur le front économique, la France mise sur la complémentarité des transitions énergétiques maroco-françaises. Engie et TotalEnergies participent déjà à des projets liés à l’hydrogène vert et aux énergies renouvelables dans le Sud du Royaume, où le Maroc entend devenir un acteur continental majeur. Cette orientation s’aligne sur les priorités du Nouveau Modèle de Développement, notamment en matière de durabilité et d’investissement responsable.

Rappelons aussi que lors de la visite d’octobre 2024, plus de 10 milliards d’euros d’accords d’investissements et de partenariats furent signés entre la France et le Maroc, couvrant les secteurs de l’énergie, des transports, de la connexion numérique et des infrastructures.

Un autre mécanisme a également vu le jour, à savoir l’accélérateur d’investissement Maroc-France, un partenariat visant à mobiliser 30 milliards de dirhams pour soutenir les infrastructures durables, stimuler les PME et les startups, et orienter les investissements vers l’ensemble du territoire, y compris vers les provinces du sud.

Politiquement, la position française a contribué à consolider la dynamique internationale favorable au plan d’autonomie proposé par le Maroc. En soutenant une approche réaliste et durable, Paris s’inscrit dans la lignée de nombreux partenaires européens ayant adopté une lecture pragmatique du dossier du Sahara.

En avril 2025, la France franchit un nouveau pas tangible, mettant en place un dispositif de recueil des demandes de visa à Laâyoune et Dakhla, permettant aux habitants locaux d’éviter les déplacements vers les centres de visa situés dans le nord du Royaume.

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