Posted by - support -
on - Wed at 5:09 PM -
Filed in - Society -
-
6 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
Un rapport parlementaire issu de la mission d’information sur les autoroutes du Maroc a révélé de grandes anomalies dans la société gestionnaire des « Autoroutes du Maroc ». Le rapport montre que la situation financière et administrative de l’entreprise souffre de dettes.
L’entreprise souffre d’un « problème majeur » a noté le rapport. Il s’agit de l’endettement élevé et accumulé en raison de facteurs multiples, allant des investissements importants nécessaires pour les infrastructures, aux défis opérationnels et financiers, ainsi qu’aux conditions économiques générales, et à l’endettement accumulé en raison du financement externe et des emprunts pour la réalisation de divers projets ».
Les dettes accumulées sont estimées à 40 milliards de dirhams, en précisant que plusieurs employés et cadres quittent l’entreprise, en plus de l’augmentation du mécontentement social et des protestations internes.
« Parmi les principales raisons ayant contribué à cette situation, on trouve la baisse du trafic, qui a été fortement affecté par la pandémie de Covid-19, entraînant une chute importante des revenus de l’entreprise, ainsi que le non-respect par l’État de ses promesses de soutien au budget de l’entreprise et l’augmentation des péages, sans oublier la hausse des coûts d’exploitation et d’entretien du réseau autoroutier en raison de la hausse des prix du carburant et des matériaux de construction », indique le rapport.
Le rapport a précisé que cet endettement élevé « représente un lourd fardeau pour le budget de l’entreprise, limitant sa capacité à investir dans de nouveaux projets et à améliorer l’efficacité de ses opérations, ce qui affecte également sa capacité à réaliser les travaux de maintenance des infrastructures existantes pour préserver leur qualité et garantir la sécurité des usagers ».
En revanche, le rapport de la mission d’information a fait état d’une augmentation significative des revenus des péages pour la société des autoroutes du Maroc, atteignant « des chiffres importants de 3,7 milliards de dirhams en 2023, sans changement dans le remboursement des prêts ».
D’autre part, concernant les ressources humaines, qui sont le cœur de toute institution, le rapport de la mission a indiqué qu' »il y a eu une diminution du nombre de fonctionnaires au cours des dix dernières années, passant de 550 à 440, et une augmentation des protestations des travailleurs de sous-traitance dans les stations de péage, représentant environ 900 travailleurs, soit près de 50 % des employés des sociétés de sous-traitance ».
Concernant le taux d’encadrement dans l’entreprise, la mission d’information a souligné qu’il est « faible par rapport à son travail technique, ce qui nécessite une augmentation du nombre de cadres en raison de besoins urgents ».
Le rapport a noté que « près de 122 employés ont quitté l’entreprise, dont 77 cadres, ce qui a entraîné un affaiblissement de l’encadrement au sein de l’institution et la perte de compétences formées pendant longtemps dans le secteur, conduisant l’entreprise à faire appel à des bureaux d’études étrangers pour réorganiser l’entreprise et revoir sa structure, sans résultats satisfaisants concernant la stabilité des ressources humaines et des cadres ».
The post Un rapport parlementaire pointe du doigt la mauvaise gestion des Autoroutes du Maroc appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.