Le Royaume du Maroc occupe la 8e position parmi les 10 premiers pays africains dont les citoyens migrants perçoivent les salaires les plus élevés aux États-Unis. Ainsi, les Marocains résidant aux États-Unis percevraient un revenu annuel moyen supérieur à 69.500 dollars, selon les données de l’Office américain des statistiques.

D’après un rapport du site « Africa Business Insider« , les citoyens sud-africains arrivent en tête de la liste des migrants africains les mieux rémunérés aux États-Unis, avec un revenu familial annuel moyen d’environ 108.000 dollars, suivis des Kenyans qui gagnent plus de 93.500 dollars, puis des Camerounais, dont le revenu annuel moyen aux États-Unis dépasse les 90.000 dollars.

Le site mentionné précise également que les revenus annuels de certains migrants africains surpassent le revenu familial moyen aux États-Unis, qui est de 77.000 dollars. Il est précisé que « l’immigration apporte des avantages mutuels tant pour les pays d’accueil que pour les pays d’origine, car elle réduit les écarts de travail dans les pays d’accueil, tandis que les pays d’origine bénéficient de transferts financiers vitaux qui améliorent le revenu familial, la sécurité alimentaire et l’éducation« .

Le rapport indique également que « l’ambition de migrer de l’Afrique vers des régions plus développées est un moteur principal pour les migrants, car beaucoup cherchent à augmenter leurs revenus et à améliorer leur qualité de vie de manière générale« . Il est également noté que « le nombre de migrants noirs aux États-Unis a augmenté de manière significative de 23,5 %, passant de 3,5 millions en 2012 à environ 4,3 millions en 2022« .

Selon les données relatives au nombre de titulaires de la Green Card aux États-Unis, l’Afrique et la région des Caraïbes sont des zones majeures d’origine des migrants aux États-Unis, avec des pays tels que la Jamaïque, le Nigeria, le Ghana, l’Éthiopie et le Kenya en tête des nations qui envoient le plus grand nombre de migrants vers le sol américain.

Le même rapport précise que « la crise migratoire en Afrique s’aggrave en raison de problèmes structurels et gouvernementaux profonds. Malgré la croissance économique continue sur le continent depuis le début du XXIe siècle, l’Afrique reste le continent avec le revenu moyen par habitant le plus bas au monde, tandis que les conflits persistants et le régime autoritaire entraînent une augmentation significative des déplacements« .

Enfin, le rapport souligne qu’un tiers de la population de l’Afrique subsaharienne et environ 7 % de la population de l’Afrique du Nord vivent dans une pauvreté extrême, précisant que « le nombre d’Africains vivant dans une pauvreté extrême est passé de 285 millions en 1990 à environ 468 millions aujourd’hui« .

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