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L’enquête menée par le juge d’instruction de la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Casablanca se poursuit concernant l’affaire du présumé viol d’une avocate française par les fils de grands hommes d’affaires et investisseurs marocains.
Lors de la dernière audience, le juge a interrogé deux accusés, « Mohamed Amine. N », poursuivi en liberté provisoire, et « Saad. S », en détention, sur les accusations de consommation d’alcool et de drogues, de violences et de séquestration. Ces interrogatoires suivent ceux des deux autres accusés, « Kamil. B » et « Mhammed. L », au cours desquels des éléments nouveaux susceptibles d’influencer le cours de l’affaire ont été évoqués.
Selon des sources fiables, des contradictions ont émergé entre les déclarations de « Mohamed Amine. N » et celles de sa fiancée, l’avocate française, principale plaignante. L’accusé avait affirmé avoir rencontré la plaignante pour la première fois à Paris, tandis qu’elle a indiqué que leur rencontre s’était déroulée via l’application payante de rencontres exclusives « Raya », souvent utilisée par des jeunes femmes pour se rapprocher de partenaires riches et influents. Par ailleurs, une conversation de la plaignante avec une amie, le lendemain de la soirée, a révélé son admiration pour les organisateurs et participants, qualifiés de « la crème », c’est-à-dire l’élite de la société.
La défense de « Saad. S » a une nouvelle fois demandé sa libération pour raisons de santé. Il a présenté des documents prouvant une opération cardiaque délicate subie par son client en octobre dernier à Monaco, peu avant son arrestation. En détention à la prison de Aïn Sebaâ, l’accusé aurait contracté un virus aggravant son état de santé. Une attestation médicale marocaine atteste de la gravité de sa condition et des risques d’une dégradation rapide nécessitant une intervention chirurgicale urgente.
Lors de son audition, la plaignante a nié toute relation consentie avec les accusés, affirmant avoir été droguée au « GHB » et rejetant toute accusation d’addiction à l’alcool ou à la cocaïne, malgré les résultats d’un test médical. Elle a également déclaré suivre un traitement psychologique pour surmonter les séquelles de l’agression sexuelle présumée.
Cependant, le témoignage d’une personne présente lors de la soirée remet en question les accusations de la plaignante. Cette dernière a affirmé avoir vu l’avocate française entretenir volontairement une relation sexuelle cette nuit-là, contredisant ainsi les allégations de viol et renforçant la thèse d’une relation consentie et d’une infidélité.
Les avocats des accusés « Kamil. B » et « Mhammed. L » ont également plaidé pour leur libération provisoire, arguant qu’ils présentent toutes les garanties légales nécessaires. Ils ont insisté sur les témoignages qui invalident les accusations de viol, de séquestration et de violence, et mettent en doute la crédibilité de la plaignante.
The post "Viol" d’une avocate française : une application de rencontre pour riches remet en question le récit de la victime appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.