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La coopération dynamique entre le Maroc et l’Espagne dans le domaine de l’intégration des migrants a donné naissance à une collaboration fructueuse, permettant l’intégration de femmes travailleuses saisonnières. Grâce au programme « Wafira », de nombreuses femmes ont pu s’épanouir en développant des projets générateurs de revenus, transformant ainsi leur parcours professionnel et leur vie quotidienne, a dévoilé vendredi le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri.
La cérémonie de clôture de la première édition de l’initiative « Wafira » s’est déroulée ce vendredi 24 janvier 2025 à Rabat, réunissant des responsables marocains et espagnols, ainsi qu’un grand nombre de travailleuses agricoles ayant profité du soutien et de l’accompagnement offerts par ce programme qui propose une approche novatrice visant à rehausser les conditions de vie des travailleurs saisonniers. Il leur offre la possibilité précieuse de concilier un emploi salarié en Espagne tout en bénéficiant d’une formation de qualité, leur permettant ainsi de se lancer en tant qu’indépendants à leur retour au Maroc.
A cette occasion, Sekkouri a rappelé les résultats positifs réalisés grâce à la collaboration entre Rabat et Madrid dans ce domaine, indiquant que ce partenariat ne se limite pas à répondre aux besoins immédiats des acteurs impliqués, mais s’efforce également de prendre en compte les préoccupations des migrants eux-mêmes. Il a déclaré que cette approche est inestimable, car elle favorise un respect mutuel indispensable.
Sekkouri a affirmé que « ce projet revêt une importance cruciale, car il incarne la coopération et l’harmonie établies avec notre partenaire espagnol, soutenu par l’Union européenne« . Il a ajouté que « de tels projets doivent servir de référence, car ils intègrent les individus et les placent au cœur de la société, contribuant ainsi à leur réinsertion après la fin de leur période de travail à l’étranger« .
Il a également précisé que l’initiative vise à intégrer ceux qui choisissent de quitter leur village ou leur ville d’origine, de se séparer de leur famille pour chercher des opportunités à l’étranger, acquérant ainsi une expérience professionnelle et un revenu avant de rentrer et de clore leur période de travail.
De plus, le ministre a noté que « les femmes qui rentrent de cette migration ne reviendront pas identiques, ayant évolué et changé de statut social, ce qui appelle à des efforts soutenus pour les réintégrer efficacement dans notre projet« .
De son côté, Elma Saiz, ministre espagnole de l’Inclusion, de la Sécurité sociale et de la Migration, a mis en lumière que ce modèle de collaboration répond efficacement aux besoins en main-d’œuvre des secteurs clés, tout en favorisant le transfert de compétences et le développement des communautés d’origine. Elle a ainsi souligné l’importance de consolider les principes d’une migration digne et bénéfique pour tous.
« Loin d’être une simple expérience, ce projet s’est avéré être un catalyseur de transformation, c’est pourquoi nous souhaitons qu’il y ait une deuxième édition« , a-t-elle indiqué. La responsable espagnole a d’ailleurs affirmé que ces projets intègrent une dimension de genre prononcée. « Ce sont avant tout des récits de femmes. Des femmes travailleuses, courageuses et déterminées, comme Aziza Zbirat, qui a érigé une serre dotée de systèmes d’irrigation et de panneaux solaires, lui permettant ainsi de diversifier sa production et de récolter des produits en forte demande sur le marché local« , a-t-elle expliqué.
« L’Espagne et le Maroc conjuguent leurs efforts pour entamer, avec le soutien de l’UE, de l’ICMPD et de l’OIT, une deuxième phase du projet Wafira. Nous espérons également confirmer la participation d’autres pays pour amplifier son impact« , a-t-elle ajouté.
Il convient de préciser que le programme « Wafira » s’inscrit dans la continuité des collaborations déjà établies entre les deux pays, notamment par le biais de la migration circulaire, dont l’un des principaux représentants est l’Ordonnance qui régule la gestion collective des contrats à l’origine (GECCO). Grâce à cette initiative, près de 18.800 personnes, principalement des femmes, se rendront en Espagne en 2025 pour y occuper des postes saisonniers, tout en bénéficiant d’un encadrement attentif de leurs conditions de travail et de leurs droits.
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