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Le projet de station de dessalement de Casablanca, attendu depuis 2009, a pris un retard considérable. Face au stress hydrique et aux années successives de sécheresse au Maroc, ce projet revêt une importance stratégique, avec un investissement évalué à 6,5 milliards de dirhams, a souligné Karim Zidane, ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques Publiques.
Dans une interview accordée à Hespress, Zidane a précisé que le Maroc se définit comme un Etat d’institutions, structuré autour de divers ministères aux orientations politiques plurales. De plus, un large éventail d’administrations contribue à l’élaboration des décisions au sein du comité national des investissements, qui regroupe environ 30 intervenants.
« Cette configuration complexe garantit qu’aucune décision ne favorise un acteur au détriment d’un autre. Il est impératif de cultiver la confiance envers les choix gouvernementaux, qui visent avant tout à servir les intérêts de l’Etat marocain et non ceux d’entités externes« , a-t-il soutenu.
Il a notamment souligné la problématique du stress hydrique ainsi que les épisodes de sécheresse successifs qui ont affecté le Royaume ces dernières années. Le ministre a déploré le retard considérable du projet de station de dessalement de Casablanca, attendu depuis 2009. Cette conjoncture critique confère à ce projet un caractère stratégique, avec une enveloppe budgétaire destinée s’élevant à 6,5 milliards de dirhams, a-t-il indiqué.
Dans le même registre, Zidane a relevé que l’entreprise ayant remporté le contrat de construction de cette station de dessalement n’a ni sollicité, ni bénéficié d’un soutien financier de l’Etat. Il a affirmé que « l’appel d’offres remporté par un consortium dirigé par une entreprise espagnole dotée d’une vaste expérience dans le domaine du dessalement a été mené dans le respect des normes de transparence et de crédibilité. L’entreprise a présenté la meilleure offre tant en matière d’expertise que de coût financier« .
Quant aux exonérations liées à ce chantier, « tout projet dépassant 50 millions de dirhams peut bénéficier d’exonérations douanières ainsi que d’une exonération de la taxe sur la valeur ajoutée pour les éléments nécessaires à sa réalisation« , a-t-il noté.
En outre, Zidane a affirmé que « ces exemptions sont en vigueur et sont stipulées dans les lois fiscales marocaines depuis 1995, sans constituer une nouveauté« , tout en insistant sur le fait que « tous les projets similaires bénéficient de ces exonérations« .
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