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Les cours du pétrole ont connu leur deuxième séance consécutive de chute mardi, en raison du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël et des propos de Donald Trump affirmant que la Chine pouvait continuer à s’approvisionner en pétrole iranien.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, a perdu 6,84%, à 67,14 dollars, revenant à son niveau de début juin.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, est tombé de 6,04%, à 64,37 dollars.
« La Chine peut désormais continuer à acheter du pétrole à l’Iran », a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social, dans une apparente inflexion de la politique des Etats-Unis qui essayaient jusqu’ici d’endiguer ce commerce.
Cela a accentué le plongeon des cours de l’or noir, qui étaient déjà en baisse à l’annonce de l’entrée en vigueur mardi d’un cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.
Mardi, après une guerre de 12 jours, aucune alerte n’a été signalée en Israël depuis 07H45 GMT et, en Iran, l’armée a rapporté pour la dernière fois des attaques israéliennes à 05H30 GMT.
En conséquence, « la prime de risque géopolitique accumulée depuis la première frappe israélienne contre l’Iran il y a deux semaines a totalement disparu », a constaté Tamas Varga, analyste de PVM Energy.
Cette prime avait déjà été entamée lundi, après la riposte modérée de Téhéran, qui a lancé des missiles sur une base militaire américaine au Qatar, la plus importante du Moyen-Orient, en représailles aux frappes américaines menées le week-end dernier sur trois sites nucléaires iraniens.
Donald Trump a qualifié cette riposte de « très faible » et a tenu à « remercier l’Iran » d’avoir « prévenu » les Etats-Unis « à temps, ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne ».
« Les représailles de l’Iran étaient plus symboliques que réelles, et n’ont pas fait beaucoup de dégâts », a expliqué à l’AFP Ole Hvalbye, analyste chez SEB.
Les opérateurs craignaient avant tout que ne soit bloqué le détroit d’Ormuz, passage clé pour l’approvisionnement en pétrole car un cinquième des flux mondiaux y transite.
« L’Iran a menacé de fermer le détroit d’Ormuz à de nombreuses reprises », mais Téhéran « n’a pas la puissance militaire nécessaire pour imposer un blocus complet de la route maritime », assurent les analystes d’Oxford Economics dans une note.
Par ailleurs, cela pourrait empêcher les exportations de brut de l’Iran, qui représentent une part importante de ses revenus, ajoutent-ils.
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