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Pour sa 25e édition, le Festival International du Cinéma Africain de Khouribga (FICAK) place la réflexion sur l’intelligence artificielle (IA) au cœur de sa programmation, dans une démarche inédite qui conjugue innovation technologique et enracinement culturel.
Organisé sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, le FICAK 2025 accueille, du 21 au 28 juin, 350 cinéastes venus de 45 pays, dans une célébration de la création cinématographique africaine, de ses talents émergents et de ses mutations profondes.
Placée sous le signe « Du griot à l’algorithme, le cinéma évolue », cette édition entend ouvrir une réflexion de fond sur l’impact de l’IA sur les métiers, les récits et les imaginaires du 7e art à l’échelle du continent
Une conférence sera organisée à ce sujet afin de croiser les regards entre créateurs, chercheurs et professionnels du secteur, dans le but d’appréhender les transformations en cours.
Ce choix traduit la volonté des organisateurs de stimuler la capacité du cinéma africain à accompagner son époque, tout en renouvelant les formes de narration et de création visuelle propres au continent.
Au total, 15 longs-métrages issus de 12 pays africains concourent dans la compétition officielle, dont, trois productions marocaines, « Radia » de Khoula Assebab Benomar, « Empreintes du vent » de Layla Triqui et « Dakar Casa » d’Ahmed Boulane.
Sont également en lice, « Black Tea » de Abderrahmane Sissako, qui représente la Mauritanie, invité d’honneur de cette édition, « Story of the Fall » de Karim Makram (Égypte), « Le Pont » de Walid Mattar (Tunisie), « Umungani » de Jean Kwezi (Rwanda), « Sanko, le rêve de Dieu » de Fousseyni Maiga (Mali) ou encore « Ça suffit ! » de Alimata Ouedraogo (Burkina Faso).
Les films sélectionnés viseront l’un des six prix prestigieux du FICAK, à savoir le Grand Prix « Ousmane Sembène », le Prix du Jury « Nour Eddine Saïl », le Prix de la mise en scène « Idrissa Ouédraogo », le Prix du scénario « Samir Farid », le Prix du premier rôle féminin « Amina Rachid », et le Prix du premier rôle masculin « Mohamed Bastaoui ».
Le jury de cette compétition est présidé par le réalisateur rwandais, Joel Karekezi, entouré notamment de Mohamed Ahde Bensouda (Maroc), Some Fatoumata Coulibaly (Mali), Sylviane Gboulou Mbapondo (Centrafrique) et Clarence Thoms Delgando (Sénégal).
En parallèle, la compétition officielle des courts-métrages verra s’affronter 15 films issus de 13 pays africains, avec des œuvres telles que « Chikha » (Maroc), « No parking or waiting » (Égypte), « Portrait d’une femme sans visage » (Centrafrique) ou « Djaka » (Côte d’Ivoire).
Le Jury de cette catégorie sera présidé par le critique de cinéma marocain Bilal Mermid, accompagné de Youssouf Djaoro (Tchad) et de Diara Moulidy (Mali).
Le festival rendra hommage à plusieurs figures du cinéma africain, en reconnaissance de leur parcours et de leur contribution au rayonnement du 7e art africain.
Dans une volonté d’inclusion, le FICAK investira une nouvelle fois la prison locale de Khouribga, pour une 6e édition du Festival culturel des détenus africains, témoignant de l’engagement du festival envers l’accès universel à la culture.
Des projections et activités sont également prévues dans la ville de Benguerir, signe de l’ouverture du festival sur son environnement régional. Le cinéma pour enfants aura aussi sa place, avec une programmation dédiée aux plus jeunes.
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