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Le baobab sacré d'Iwol est un arbre emblématique et un lieu de culte important pour la communauté Bédik, une communauté située dans la région de Kédougou, au Sénégal. L'amak, également appelé « baobab » en langue bédik, est perçu comme un esprit protecteur et un lieu de rassemblement spirituel.
Le baobab sacré est un arbre symbolique qui aurait poussé sur la tombe de l'ancêtre des Camara du village d'Iwol. La tradition était gardée par le fils de Tamba Camara, qui a tiré sa révérence il y a quelques années. Ce végétal constitue, pour la famille Camara, une référence mythique dans le respect et la perpétuation de la lignée. Auparavant, l'amak disposait d'un grand trou où se faisaient les sacrifices et offrandes. Mais, au fil du temps, l'ouverture s'est refermée. Depuis lors, la lignée, détentrice de l'amak, effectue les gestes rituels à côté du tronc.
L'amak mesure 23 m de circonférence…et il aurait plus de 800 ans.
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L'amak d'Iwol est lié à l'histoire et aux coutumes ancestrales des Bédiks, qui honorent leurs aïeux. On y pratique des cérémonies rituelles, des immolations symboliques et des dons sacrés. D'ailleurs, l'amak d'Iwol fait partie des sites et monuments historiques classés du patrimoine culturel immatériel du Sénégal.
Tous les habitants sont impliqués dans la facilitation de la pratique. Les quatre familles présentes dans le village, que sont les Keita, Camara, Samoura et Sadiakhou, collectent du sorgho à partir duquel est préparé le vin par les femmes pour le festin pendant le jour du sacrifice.
Fondé au XIIIe siècle, le village d'Iwol est considéré comme la « capitale » du pays Bédik. Ces derniers sont reconnus comme les premiers occupants connus de cette région. Situé au sud-est du Sénégal, près de la Guinée, il est entouré de montagnes et de collines verdoyantes.
Le village est célèbre pour sa particularité géographique, mais aussi à travers les rituels qui s'y déroulent. Les Bédiks vivent un syncrétisme religieux. Ces derniers sont de religion catholique, mais continuent leurs pratiques animistes. C'est aussi une destination pour ceux qui souhaitent explorer la culture et la nature préservées du Sénégal oriental. Ce village offre une expérience touristique du quotidien Bédik.
Cependant, ces traditions riches risquent de disparaître un jour. En effet, la passation du savoir et des rites se fait de bouche à oreille, de père en fils, de génération en génération. Ce legs est fragilisé par la mobilité des jeunes générations qui migrent souvent dans les grandes villes pour des raisons d'étude ou autres.
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Il y a également d'autres menaces liées à la transmission et à la sauvegarde de cet héritage vivant. La présence d'un autre arbre constitue une véritable entrave, non seulement sur l'accès, mais surtout sur la survie du grand baobab autour duquel la pratique est faite. D'après feu Tamba Camara, gardien de la mémoire, « cet arbre ne doit pas être coupé, car cela porterait malheur à l'ensemble de la communauté. »
De même, la viabilité des récipients avec lesquels est préparé le vin de sorgho pour le rite se fait rare, en ce sens que les femmes qui les fabriquaient ne sont plus nombreuses. D'où l'utilisation de barils comme alternative.
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