Accueillant ce vendredi la 40e session du Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), le Maroc a été élu à la présidence de l’organisation pour une durée de deux ans. Une reconnaissance de son engagement en faveur de la jeunesse et de son rôle croissant au sein de la coopération francophone.
Les travaux de la 40e session du CONFEJES ont débuté ce vendredi à Rabat, sous la présidence du Royaume du Maroc, représenté par Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. Cette rencontre, qui a réuni des représentants de 42 pays, dont 15 ministres, avait pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des programmes en cours et de tracer les grandes orientations de l’action francophone en matière de jeunesse et de sport pour les années à venir.
Prenant la parole lors de l’ouverture des travaux, Bensaid a livré un discours empreint d’ambition et de responsabilité. Il a appelé à des réponses concrètes, audacieuses et coordonnées face aux défis croissants qui touchent la jeunesse francophone. « Il est impératif de créer les conditions d’un véritable épanouissement pour nos jeunes, en leur garantissant l’égalité des chances, en valorisant leur potentiel créatif et entrepreneurial, et en leur assurant une participation pleine à la vie publique », a-t-il plaidé.
Le ministre a souligné la volonté ferme du Maroc de travailler main dans la main avec les pays membres, afin de mettre en œuvre des politiques inclusives et adaptées aux spécificités de chaque contexte national. Il a aussi mis en avant les efforts du Royaume, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, pour placer la jeunesse au cœur des priorités publiques et lui offrir les outils nécessaires à son développement économique, social et culturel.
En prenant les rênes de la CONFEJES, le Maroc entend faire de cette présidence un levier d’action. Le ministre a annoncé le lancement prochain d’initiatives ambitieuses et la mobilisation de ressources pour accompagner les jeunes dans leur trajectoire. « La jeunesse n’est pas seulement notre avenir : elle est notre présent. À nous d’être à la hauteur de cette promesse », a-t-il conclu.
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