Le Maroc célèbre, ce jeudi 14 août, le 46e anniversaire de la récupération de la province d’Oued Eddahab. Un moment historique qui s’inscrit comme une étape décisive dans le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume, porté par l’unité nationale et la fidélité indéfectible entre le Trône Alaouite et les habitants des provinces du Sud.

Quarante-six ans après cet acte solennel, la mémoire nationale se tourne à nouveau vers ce 14 août 1979, jour où les oulémas, notables et chefs de tribus d’Oued Eddahab foulèrent le sol du Palais Royal à Rabat pour renouveler publiquement leur serment d’allégeance à Feu le Roi Hassan II et réaffirmer leur attachement à l’unité nationale, face aux manœuvres des adversaires.

Dans un geste d’une portée politique et symbolique majeure, ces représentants affirmèrent haut et fort que leur identité marocaine ne saurait être négociée. Ils scellaient ainsi l’union indissoluble du Sud et du Nord du Royaume, de Tanger à Lagouira, au nom d’une intégrité territoriale sacrée.

Le discours royal de ce jour scella à jamais ce pacte. « Nous venons de recevoir, en ce jour béni, votre serment d’allégeance que Nous préserverons et conserverons précieusement, comme un dépôt sacré. Désormais, vous devez honorer ce serment. De Notre côté, Nous faisons également un devoir de garantir votre défense et votre sécurité et d’œuvrer sans relâche pour votre bien-être. Soyez donc, Mes chers fils, les bienvenus au sein de votre Patrie. Rendons grâce au Tout-Puissant de Nous avoir comblés de ses bienfaits en rattachant le Sud de Notre pays à sa patrie Nord et en restaurant les liens de sang entre ses fils », avait affirmé le regretté Souverain.

Le même jour, Feu Hassan II marqua les esprits en remettant des armes aux représentants des tribus, symbole de vigilance et de défense commune face à toute menace. Moins d’un an plus tard, la visite royale à Dakhla vint renforcer cette alliance stratégique et sentimentale, démontrant la symbiose parfaite entre la monarchie et les habitants des provinces sahariennes.

Cette communion nationale déjoua toutes les tentatives visant à fracturer l’unité du pays. Dès lors, l’Etat entreprit une politique soutenue d’intégration et de développement des provinces du Sud, les inscrivant dans la dynamique nationale de progrès.

Rappelons que la récupération d’Oued Eddahab s’inscrit dans une continuité historique : Tarfaya en 1958, Sidi Ifni en 1969, puis la Marche Verte de 1975, autant de jalons marquant la reconquête progressive du Sahara marocain.

Aujourd’hui, le Roi Mohammed VI poursuit cette vision, plaçant le développement socio-économique des provinces du Sud au cœur de son action. Grands chantiers d’infrastructures, projets économiques d’envergure et initiatives sociales structurantes ont transformé la région en un pôle stratégique, ouvert sur l’Afrique et le monde.

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