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on - October 13, 2022 -
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La carte graphique, élément essentiel de tout ordinateur, doit être choisie avec soin en fonction des usages qui seront faits de votre machine. Comment s'y retrouver sur ce marché complexe en constante évolution ? Retrouvez ici notre sélection des meilleures cartes graphiques.
Carte graphique, GPU, carte vidéo… autant de termes qui désignent l’un des éléments les plus importants lorsqu’on s’intéresse aux performances d’un ordinateur. Cette carte revêt une importance toute particulière pour le jeu vidéo, mais également sur certains applicatifs très gourmands, par exemple les logiciels de montage vidéo.
Comme nous le verrons un peu plus loin, une bonne carte graphique n’est cependant pas forcément indispensable, surtout si vous avez un usage purement bureautique de votre ordinateur. Comme toujours, tout dépend de vos besoins !
Après une pénurie sans précédent durant deux ans, et des prix délirants, le marché de la carte graphique commence enfin à se normaliser. Se monter un PC gamer était, il y a encore peu, une mission très compliquée — et très chère. Heureusement, les choses vont un peu mieux et il est maintenant possible de s’équiper sans dépenser un mois de salaire.
Face à cela et malgré des stocks variables, les acteurs proposent aussi des solutions pour vous aider. Par exemple, Nvidia a mis à disposition une plateforme nommée Restocked & Reloaded. Elle vous permettra de trouver les meilleures cartes graphiques disponibles ou bien des PC fixes équipés par un produit Nvidia.
Les pénuries commencent donc à se résorber. En outre, Intel rentrera bientôt dans la danse avec ses nouveaux GPU ARC pour PC de bureau, venant directement marcher sur les plates-bandes de Nvidia et AMD.
Enfin, sachez que Nvidia a annoncé sa nouvelle génération de cartes graphiques : il s’agit des GeForce RTX 4000, avec les RTX 4080, 4090, mais pas de 4070 — pour le moment en tout cas. Elles introduiront de la puissance supplémentaire ainsi que le DLSS3, avec une sortie prévue pour octobre et novembre. Attention cependant, leurs tarifs seront prohibitifs… à voir donc selon vos besoins, mais il pourra être judicieux de se tourner plutôt vers la génération précédente, qui pourrait voir ses tarifs baisser.
Si vous êtes en train de vous monter un nouveau PC, n’hésitez pas à consulter tous nos guides dédiés :
La toute nouvelle carte graphique vedette de chez Nvidia est formidable. Notre test est dithyrambique puisque le produit a de très grosses qualités. Toutefois, il est impossible pour nous de le recommander au grand public. Pourquoi ? Tout d’abord à cause de son prix élevé puisque la carte est affichée à 1949 dans sa Founders Edition. Ensuite parce que la RTX 4090 est destinée à un public très restreint.
Une fois notre mise en garde passée, un petit mot sur lesdites performances. La RTX 4090 dépasse tout ce qui a pu exister chez Nvidia. En termes de benchmark, elle surpasse largement la génération précédente. Elle est adressée aux professionnels qui utilisent la modélisation 3D. Pour la partie gaming, la carte est capable de faire tourner n’importe quel titre en 4K 120 fps. Nous vous renvoyons vers le test de la Nvidia RTX 4090 pour en apprendre plus.
Si votre budget est illimité, alors la RTX 3090 est faite pour vous. À l’heure actuelle, avant la sortie des RTX 4000, c’est tout simplement la plus puissante des cartes graphiques grand public et celle qui vous offrira les meilleures performances en jeu avec un moniteur 4K, aux côtés de sa grande sœur, la RTX 3090 Ti. Cette dernière, sortie au printemps 2022, sera la dernière carte de la génération Ampere. Elle est surtout destinée aux professionnels.
Gardons en tête que les modèles les plus « accessibles » chez les constructeurs tiers se négocient actuellement autour des 1400 euros. Comparativement au gain d’environ 10 à 15 % de performances par rapport à une RTX 3080, la 3090 n’offre clairement pas un bon rapport qualité prix, mais elle garde sa place de carte graphique la plus à même de vous offrir une expérience parfaite en 4 K. Cyberpunk 2077 ou Forza Horizon ne lui feront pas peur et vous pourrez ainsi facilement en profiter à 4K 60 images par seconde (en activant le DLSS notamment).
Avec un prix de lancement de 800 euros pour les « Founder’s Edition », la RTX 3080 est la carte de référence pour jouer en 4K dans d’excellentes conditions sur la plupart des derniers titres du moment. C’est peut-être l’un des modèles les plus impressionnants de la nouvelle gamme de Nvidia avec des performances réellement exemplaires.
On pourra ainsi profiter du ray tracing, en 4K à des fréquences plus que correctes. Comparativement à la RTX 2080 qu’elle remplace, la 3080 se montre impressionnante avec des grains de performance allant jusqu’à 80 % ! C’est donc le choix de raison pour les joueurs cherchant à jouer en 4K 60 IPS sans faire de concessions. Les joies des jeux en open world s’offrent à vous avec des performances honorables en 4K sur Assassin’s Creed Valhalla ou encore Read Dead Redemption 2. Elle reste de plus particulièrement silencieuse, même quand ses ventilos sont à fond.
Plein de qualités donc, surtout que ses prix ont bien baissé : il est maintenant possible d’en trouver à partir de 900 euros en custom.
Après une RTX 3080 qui a longtemps été compliquée à acheter, Nvidia a décidé d’en sortir une version sous stéroïdes : la RTX 3080 Ti. Elle reprend donc la même puce GA102, mais est dotée de plus d’unités de calcul et surtout de plus de mémoire vive, passant de 10 à 12 Go. Elle se pose à mi-chemin entre la 3080 et la 3090 tant en matière de caractéristiques que de tarif. En pratique, cela se traduit par un gain de performances d’environ 10 % par rapport à la première.
Ce gain se paye toutefois en matière de consommation, qui augmente pour atteindre les 350 W ! Une alimentation solide sera donc indispensable. Toute cette chaleur est dissipée par le même ventilateur que sur la 3080, ce qui veut dire que la carte est généralement plus chaude.
Si les performances sont excellentes, le rapport performances/prix de la RTX 3080 Ti est en revanche moins bon, les 10 % de performances supplémentaires s’accompagnant d’un prix en hausse d’environ 200 à 300 euros… Vous retrouverez les chiffres plus en détail dans notre test de la RTX 3080 Ti.
L’AMD RX 6800 XT apporte un vent de fraicheur dans la gamme du constructeur qui se cantonnait jusque là aux modèles d’entrée et de milieu de gamme. Ce modèle arrive enfin à tenir la distance par rapport à l’ogre vert et propose des performances semblables à la 3080 de NVIDIA, pour un légèrement plus bas.
Malheureusement, AMD reste en retard sur le ray tracing. Les cartes NVIDIA s’en sortent beaucoup mieux sur les titres où cette technologie est utilisée et profitent en plus du DLSS, qui augmente encore leur efficacité. La RX 6800 XT, proposée pour environ 800 euros, reste une carte très intéressante pour du jeu en 4K, mais ne fera malheureusement pas le poids si vous souhaitez profiter du ray tracing.
Si vous êtes vraiment allergiques à la marque au caméléon et que votre budget est très large, vous serez peut-être intéressés par la Radeon 6900 XT, ou bien la 6950 XT. La puce d’AMD est la plus musclée de la gamme issue de l’architecture RDNA 2 et est accompagnée par 16 Go de mémoire vive.
En jeu, elle talonne de peu la RTX 3080 Ti lorsque l’on se contente de titres en rastérisation. C’est excellent, mais l’absence de ray tracing et de DLSS se révèle nettement plus ennuyeuse dans une carte très haut de gamme. À ce prix, on aimerait en effet pouvoir profiter des dernières technologies à la mode et ce n’est malheureusement pas le cas ici. Cela dit, ses performances solides en font un choix intéressant pour les joueurs en 4 K. Nous avons testé la RX 6900XT dans une version custom produite par MSI.
Si vous souhaitez jouer aux derniers jeux à la mode sur un écran 2K (1440 p) 60 Hz, la toute nouvelle RTX 3060 Ti pourra répondre parfaitement à votre besoin. Moins performante que la RTX 3070 dont nous parlons plus loin, elle propose quand même un rapport performance/prix plus intéressant.
Lors de notre test, elle nous a convaincus par ses performances, son silence ainsi que l’habituelle suite logicielle proposée par NVIDIA. Pour environ 950 euros, c’est sans aucun doute la carte la plus intéressante à l’heure actuelle et elle fait énormément d’ombre à la RX 6800 d’AMD.
Prenez les performances d’une RTX 2080 Ti puis divisez son prix par deux, vous obtiendrez alors la RTX 3070, une petite bombe disponible à partir de 670 euros actuellement. Cette carte se montrera très à l’aise pour jouer en 2K (1440 p) sans faire de concessions sur les options graphiques.
Si vous possédez un écran 4K, vous pourrez même en profiter sur certains titres bien optimisés, tout en restant tout de même raisonnable sur les détails graphiques évidemment. La RTX 3070 est un modèle particulièrement intéressant pour les joueurs exigeants, mais avec un budget limité. Elle permettra notamment de profiter de titres récents tels que Elden Ring en 1440p avec les presets au maximum. Nous avons d’ailleurs réalisé un comparatif entre la GeForce RTX 3070 et la RTX 3080 si vous hésitez entre ces deux cartes.
Sur le papier, la RTX 3060 était la remplaçante de la RTX 2060 que nous attendions tous. Ses performances revues à la hausse lui permettent de faire tourner tous les jeux en WQHD dans de bonnes conditions et en Full HD à de hauts taux de rafraichissements.
Si elle se situe au niveau d’une RTX 2070 en matière d’images/seconde, elle réussit toutefois à le faire en consommant nettement moins : 170 W contre 230 W pour sa grande sœur. Parmi les nouveautés intéressantes, on notera le support du HDMI 2.1 qui intéressera ceux qui comptent brancher leur PC sur un téléviseur.
Rien de révolutionnaire dans cette carte donc, mais une bonne évolution qui en aurait fait une bonne mise à jour pour tous ceux qui ont une GTX 1060, en particulier vu le tarif conseillé de 335 euros. Des espoirs malheureusement écrasés par la pénurie de cartes qui fait que la RTX 3060 se vend autour de 650 euros lorsqu’elle est en stock.
Avec la RX 6600 XT, AMD arrive avec un objectif clair : proposer une carte permettant de jouer en Full HD sans compromis. Ce n’est certes pas aussi séduisant que de la 4K ou des hauts taux de rafraichissement, mais cela correspond aux besoins de l’immense majorité des joueurs qui joue avec cette résolution.
Et force est d’avouer que sur ce point, le contrat est tenu, la RX 6600 XT arrive effectivement à atteindre les 60 im/s avec un niveau de détails plus que décent. Elle a même le bon gout de le faire en consommant assez peu, ce qui est toujours un plus pour le silence. L’architecture RDNA 2 montre une nouvelle fois son efficacité.
Si elle rivalise avec la RTX 3060 en matière de performances pures, la carte reste toutefois un cran en dessous d’un point de vue logiciel. Bien qu’anecdotique, le ray tracing d’AMD est à la peine, mais c’est le DLSS qui manque. Il représente un vrai pas en avant pour garantir un bon frame rate et est un avantage au long terme. AMD a bien introduit son FSR, mais la technologie est encore loin d’égaler la technologie de Nvidia.
Avec son prix public relativement élevé au vu de ses performances, nous n’avons été que moyennement convaincus par cette carte. Malheureusement, la pénurie de composants actuelle change quelque peu la donne et la RX 6600 XT a un avantage : elle est ponctuellement disponible, à son tarif de lancement sur le store d’AMD. Dans ce contexte, elle pourra séduire les joueurs pressés jouant en Full HD.
On vous la détaille dans notre test de l’AMD RX 6600 XT.
AMD continue de décliner le RDNA 2 avec une 6600 non XT qui vient peu ou prou remplacer la 5600 XT. L’objectif affiché est de venir concurrencer la 3060, avec des performances correctes en Full HD et une consommation maitrisée.
En pratique, le contrat est plutôt rempli : ses performances la placent légèrement en dessous de la RTX 3060. On peut donc jouer à des titres modernes en Full HD en taillant un peu dans le niveau de détails. Comme promis, la consommation n’a pas dépassé les 100 W en charge. Un chiffre impressionnant qui la rend particulièrement adaptée aux petits boitiers et aux upgrades. Une simple alimentation de 450 W n’aura en effet aucun souci pour l’alimenter.
Restent les faiblesses d’AMD au niveau logiciel, le FSR est ainsi loin d’être au niveau du DLSS de Nvidia et il faudra faire sans des fonctions très pratiques comme le RTX Broadcast.
Disons-le clairement : en temps normal, la RX 6600 n’aurait franchement pas attiré l’attention de la plupart des joueurs. Mais en ces temps de disette, c’est sur le papier la carte « moderne » la plus abordable du marché et elle pourra intéresser ceux qui veulent upgrader quelque chose de moins puissant qu’une GTX 1060. Reste la question du prix… théoriquement vendue 340 euros, on la trouve plutôt légèrement en dessous des 600 euros.
On vous en dit plus dans notre test de l’AMD RX 6600.
Deux ans après l’introduction de son architecture Ampère, Nvidia la décline enfin dans une version plus abordable avec cette RTX 3050. Non disponible en version « Founders Edition », cette carte est vendue à un tarif public de 280 euros.
En pratique, elle vient donc se positionner peu ou prou au niveau d’une GTX 1660 Ti en termes de performances brutes. Cela se traduit donc par des performances en Full HD très correctes. On peut jouer à 60 im/s dans la plupart des jeux, mais il faudra parfois tailler un peu dans les options.
La grande force de la carte est selon nous sa qualification RTX. Au-delà d’un raytracing par vraiment utilisable, c’est le DLSS qui lui permet de tirer son épingle du jeu, avec un boost non négligeable dans les titres qui supportent la technologie. On apprécie également beaucoup Nvidia Broadcast et dans une moindre mesure les fonctions d’encodage vidéo.
Contrairement à la catastrophique Radeon RX 6500, la RTX 3050 remplit donc son contrat de base et offre des prestations plus que correctes. Sans surprise, le prix public n’a pas été respecté bien longtemps et les RTX 3050 se négocient autour des 350 euros.
Vous pouvez en savoir plus en lisant notre test de la GeForce RTX 3050.
Il faut bien l’avouer : les jeux vidéo sont de plus en plus gourmands, et nécessitent donc des cartes graphiques de plus en plus puissantes. Ces dernières ont donc un coût non négligeable.
Si votre budget est limité vous pouvez essayer de vous tourner vers le marché de l’occasion, investir dans une console next gen ou bien dans un abonnement de cloud gaming.
Du côté des performances, on s’intéressera en général à la puce intégrée (processeur graphique) à la carte ainsi qu’à sa mémoire. Par exemple, si vous souhaitez vous offrir une RTX 3070, peu importe le constructeur que vous choisissez, vous aurez toujours la même puce et la même quantité mémoire et, par extension, des performances similaires.
On caractérise en général un processeur graphique avec sa fréquence, mais cela n’est en rien un indicateur fiable de ses performances. À fréquence équivalente, deux GPU peuvent avoir des performances différentes du fait de leur architecture, du nombre d’unités de calcul dont certaines peuvent d’ailleurs être dédiées à des usages spécifiques comme le ray tracing que nous aborderons plus loin. Cette fréquence, définie par le concepteur (Nvidia ou AMD), peut également être modifiée en usine par le fabricant (MSI, Asus, PNY, etc.) et ainsi offrir à la carte des performances supposément meilleures que certains autres modèles. De la même façon, l’utilisateur final peut modifier cette fréquence dans le but d’obtenir de meilleures performances.
La mémoire est également définie par sa fréquence, mais également par sa quantité et son type. De façon générale, et très simplifiée, plus une carte est haut de gamme, plus la quantité de mémoire intégrée sera importante. À l’heure actuelle, la mémoire GDDR6 est la plus répandue et offre des performances en adéquation avec les usages gaming.
Au-delà de ces données, le refroidissement est également une variable importante à prendre en compte. Tous les constructeurs tiers proposent des cartes avec des designs spécifiques qui mettent bien souvent l’accent sur les performances de ventilation. De plus, ces efforts de design s’accompagnent bien souvent d’un éclairage RGB qui pourra, ou non, vous plaire.
Comme n’importe quel composant, de votre ordinateur, la carte graphique sera amenée à chauffer lorsqu’elle est beaucoup sollicitée. Un bon système de refroidissement est donc indispensable, aussi bien au niveau de la carte que du boitier. Vous pouvez avoir la carte la mieux ventilée du marché, si votre boitier est totalement hermétique, elle ne fera que brasser de l’air chaud.
Enfin, il ne faut pas non plus négliger les dimensions de la carte graphique que vous choisirez afin qu’elle rentre dans votre boitier. En effet, les dernières générations de carte Nvidia sont particulièrement imposantes et ne sont pas forcément compatibles avec tous les boitiers.
Pour finir, ne négligez pas non plus la connectique qui a sensiblement évolué ces dernières années. Si l’on se tournait souvent vers le DVI il y a encore quelques années, il a maintenant été principalement remplacé par le DisplayPort qui supporte, dans sa version 1.4, les définitions les plus élevées. La plupart des cartes en sont donc équipées, avec en général quelques ports HDMI en plus.
La carte graphique s’occupe, comme son nom l’indique, de la partie graphique de votre ordinateur. C’est elle qui aura en charge l’affichage des éléments de votre système d’exploitation, de vos jeux ou encore de votre série préférée sur Netflix. Elle est donc, par définition, toute aussi importante que le processeur ou la carte mère et ne doit donc pas être négligée lors du montage d’un ordinateur.
De ses performances, découlera donc la capacité de votre machine à afficher les jeux de façon optimale, mais également les performances globales de l’ordinateur sur des tâches de traitement vidéo par exemple. Tout comme le processeur, le choix d’une carte graphique doit être fait en fonction de votre budget et de l’utilisation que vous aurez de votre ordinateur.
Ce guide d’achat est donc là pour ça : vous aiguiller dans l’achat de votre carte graphique, en fonction de vos besoins.
La carte graphique est indispensable au fonctionnement d’un ordinateur de bureau. Votre écran doit être branché dessus et sans elle, vous ne pourrez tout simplement pas vous servir de votre machine. C’est donc un composant à ne pas négliger lors de l’achat de votre ordinateur.
Notons tout de même qu’il est possible de monter et d’utiliser un ordinateur « sans » carte graphique. En effet, et comme vu dans notre guide d’achat des CPU, certains processeurs sont équipés d’une puce graphique intégrée. Ces dernières offrent des performances logiquement plus faibles, mais feront parfaitement l’affaire pour un ordinateur dédié à un usage bureautique ou à du jeu peu gourmand. Sans parler des ordinateurs montés à des fins d’usage serveur qui n’auront en général pas besoin d’affichage.
Effectivement, depuis l’arrivée des nouvelles GeForce et Radeon… la pénurie a été très importante sur le marché des cartes graphiques en 2020 et 2021. En plus de sélectionner un modèle à acheter, il faut s’assurer qu’il soit disponible. Cette pénurie s’est heureusement bien atténuée en 2022, les disponibilités ont augmenté et les prix se sont rationnalisés.
Notre conseil est de scruter avec attention les sites de vente en ligne (Cdiscount, Rue du Commerce, LDLC, Materiel.net, etc.). Il y a souvent des réassorts et il faut être rapide si vous voulez un modèle un peu rare.
Lors du montage de votre ordinateur, la carte graphique est en général le dernier composant à installer. Son installation est on ne peut plus simple puisqu’il suffit de la glisser dans le connecteur PCI Express présent sous votre processeur. On vous explique.
Avant de vous lancer, commencez par repousser la patte de verrouillage située à l’extrémité droite (1) du connecteur vers l’extérieur. Il faudra également retirer les grilles présentes à l’arrière de votre boitier en fonction de l’épaisseur de votre carte (2). Selon les boitiers, ces dernières doivent être « cassées » ou dévissées. Enfin, il convient de retirer la vis située sur la partie supérieure du châssis puisque l’on viendra se servir de cette dernière pour fixer fermement notre carte.
Lorsque tout cela a été fait, vous pouvez insérer la carte à son emplacement en prenant soin d’enficher correctement le connecteur. Poussez doucement et fermement la carte, jusqu’à ce que la patte de verrouillage s’enclenche complètement. Il ne reste plus qu’à revisser la vis citée précédemment et refermer votre boitier pour profiter de votre nouveau GPU.
Nvidia et AMD sont les deux seules marques à proposer des puces graphiques grand public… Mais plus pour longtemps, Intel n’allant pas tarder à bousculer le marché des GPU avec ses ARC Alchemist en 2022. Depuis longtemps, AMD et Nvidia ne sont pas vraiment sur un pied d’égalité puisque Nvidia domine clairement le marché depuis de nombreuses années.
Dans les faits, même si les architectures sont différentes, l’objectif reste plus ou moins similaire : permettre aux utilisateurs de profiter de cartes graphiques performantes et adaptées à tous les domaines. Sur ce point, Nvidia domine depuis longtemps en proposant les modèles les plus puissants et donc particulièrement plébiscités par les joueurs. Ainsi, si votre budget n’a pas de limites, vous vous tournerez sans aucun doute vers une carte Nvidia.
Nvidia propose certaines fonctionnalités intéressantes sur ses cartes avec notamment le ray tracing que nous abordons un peu plus loin, mais également le DLSS. Cette technologie d’anticrénelage permet d’obtenir une bonne qualité d’image tout en limitant l’impact sur les performances de la carte en utilisant le machine learning. On profite donc de plus d’images par seconde qui donnent un peu plus de libertés pour des traitements plus lourds comme le ray tracing. Attention toutefois : cette technologie n’est pas disponible sur tous les jeux.
AMD a su tirer son épingle du jeu sur le marché des cartes d’entrée et de milieu de gamme. La marque propose plusieurs références intéressantes qui concurrencent directement les modèles les moins onéreux de son concurrent. Malheureusement, la marque se traine depuis de nombreuses années une mauvaise réputation, notamment à cause de ses pilotes moins fonctionnels et moins simples d’utilisation que leurs concurrents.
Si les dernières annonces de Nvidia ont fait grand bruit cette année avec l’arrivée des cartes RTX 3000, AMD n’est pas en reste et a annoncé quelques références intéressantes qui semblent pouvoir rivaliser avec leurs concurrentes directes, notamment sur certains modèles haut de gamme. De plus, les nouvelles consoles de Sony et Microsoft utilisent des GPU AMD similaires à ceux fraichement annoncés sur PC. On peut donc envisager que certains titres PC en profiteront à l’avenir.
Si Nvidia et AMD conçoivent et distribuent les puces graphiques en elles-mêmes, d’autres constructeurs vendent ces mêmes puces, dans des cartes custom. Ainsi pouvez-vous trouver sur le marché, des RTX 2070 fabriquées par Asus ou des RX 5600 XT par MSI. La majorité des cartes vendues le sont d’ailleurs par ces constructeurs tiers.
Malgré une base définie par AMD ou Nvidia, les constructeurs tiers proposent en général sur leurs cartes des fréquences plus élevées, un système de refroidissement plus efficace ou encore un design différent et lumineux (si tant est que cela ait de l’importance pour vous).
Ainsi, même si la puce est la même entre deux références de RTX 3070, des différences de performances et de refroidissement peuvent se constater. Ces différences sont parfois suffisamment importantes pour que le prix, en général supérieur, des modèles plus haut de gamme se justifie. Néanmoins, gardez en tête qu’une RTX 3070 reste une RTX 3070 et que ces différences de performances resteront en général assez minimes.
On vous recommande donc plutôt d’être attentifs aux performances sonores et de ventilation, qui auront beaucoup plus d’impact sur le fonctionnement de votre machine au quotidien. Enfin, notons tout de même qu’au-delà de l’aspect performance, tous les constructeurs n’utilisent pas forcément des composants de qualité équivalente, c’est donc un ultime point à prendre en compte afin de pouvoir profiter de votre carte pendant de nombreuses années.
Le ray tracing (ou « traçage de rayon ») est une nouvelle façon de traiter la lumière sur une image de synthèse. Cette technique, loin d’être récente, car utilisée au cinéma notamment, commence petit à petit à faire parler d’elle aussi bien sur PC que sur console. Son unique objectif est d’apporter plus de réalisme à nos jeux favoris en effectuant un traitement plus proche de la réalité en ce qui concerna la lumière et ses reflets et surtout, en temps réel.
Pour en savoir plus sur cette technologie, nous vous invitons à consulter notre article complet sur le sujet.
Malheureusement, le ray tracing est très gourmand en ressources et c’est d’ailleurs pour cette raison que NVIDIA a intégré des unités de calcul dédiées à ses GPU depuis les séries RTX (d’où leur nom). Si cette technologie ne révolutionne pas le milieu du jeu vidéo actuellement, elle semble être le nerf de la guerre entre Sony et Microsoft qui en font la promotion en grande pompe sur leurs nouvelles consoles, dont les GPU sont fournis par… AMD. AMD qui, avant l’arrivée de ses RX 6000, ne supportait tout simplement pas le ray tracing de façon efficace sur PC.
En parcourant notre guide d’achat, vous vous rendrez compte que nous évoquons chaque fois la définition visée pour l’utilisation en jeu de la carte citée. En effet, du choix de votre carte graphique et de vos usages, dépendra également celui de votre moniteur.
Pour aller plus loin
Quel est le meilleur écran PC gamer en 2022 ?
Ainsi, il est contre-productif de vous offrir une GeForce RTX 3090 si vous comptez utiliser votre ordinateur avec un écran Full HD. En effet, une carte moins onéreuse s’en sortira tout aussi bien et vous économiserez ainsi de l’argent. De la même façon, choisir un écran 4K 144 Hz avec une RX 570 pour jouer au dernier Assassin’s Creed n’est pas une bonne idée.
De façon générale, il y a quatre points à prendre en compte lors du choix d’un écran, surtout pour un usage gaming :
Avant toute chose, vous devez définir la définition qui vous convient sur un écran. Plus de pixels impliquent plus de « précision » dans l’affichage, mais également plus de puissance nécessaire pour animer vos jeux favoris. On parlera souvent de 1080 p, 1440 p ou 4K, qui sont les définitions les plus utilisées à l’heure actuelle. Pour un confort visuel correct, et de façon générale, on vous recommandera de ne pas dépasser les 24 pouces pour du 1080 p, 27 pouces pour du 1440 p et de garder la 4 K pour les grands écrans ou des besoins spécifiques.
Le marché des écrans exploite principalement 3 types de dalles : TN, IPS et VA. Pour simplifier, les TN sont les plus réactives, les IPS les plus fidèles et les VA les plus contrastées. Chacune a ses défauts, mais le marché se partage principalement entre les dalles IPS et VA. Les dalles IPS profiteront de couleurs plus justes, mais le contraste et les fuites de lumières seront décevants. À l’inverse, les dalles VA profiteront d’un meilleur contraste, mais souffrent en général de bavures sur des scènes sombres et ont globalement du mal avec les transitions noir/blanc. Votre choix dépendra donc de votre utilisation, mais l’IPS semble avoir la faveur des joueurs actuellement.
Le temps de réponse est un élément important à prendre en compte. Avez-vous déjà essayé de brancher votre ordinateur à un téléviseur ? C’est cette latence que l’on souhaite éviter en jeu et qui est exprimée en millisecondes par les constructeurs. La norme est maintenant de 1 ms pour des jeux exigeants.
Enfin, la fréquence de rafraichissement caractérise le nombre d’images que votre moniteur sera capable d’afficher à la seconde. La plupart des écrans classiques proposent une fréquence 60 Hz, mais on trouve maintenant des écrans pouvant atteindre plus de 300 Hz. Au-delà de la fluidité d’affichage, une meilleure fréquence apporte également une meilleure réactivité. Évidemment, votre ordinateur doit être capable de fournir à l’écran autant d’images par seconde. Cela dépend du type de jeu auquel vous jouez. Si vous jouez principalement à des FPS multijoueurs, nous vous conseillons au moins un écran 144 Hz.
En plus de votre carte graphique, vous cherchez certainement à vous équiper d’un écran pour profiter au mieux de vos jeux préférés. Durant vos recherches, vous êtes certainement tombés plusieurs fois sur les termes G-Sync ou FreeSync, sans vraiment savoir à quoi cela correspond. On vous explique tout juste en dessous.
Derrière ces deux noms commerciaux se cachent en fait deux technologies similaires que l’on peut englober sous l’appellation VRR pour Variable Refresh Rate (fréquence de rafraichissement variable en français). L’idée est de synchroniser la fréquence de rafraichissement du moniteur avec le nombre d’images par seconde envoyées par la carte graphique. L’objectif est ainsi d’éviter des phénomènes bien connus des joueurs comme les déchirements de l’image ou encore les baisses soudaines d’images par seconde qui entachent l’expérience.
Ces technologies tendent donc à remplacer ce que l’on appelait souvent la « Synchronisation verticale » qui effectuait exactement le même travail, mais à une fréquence fixe. Ainsi, la fréquence d’affichage de l’écran restait toujours la même, peu importe le nombre d’images que votre carte graphique pouvait envoyer.
À l’origine, Nvidia proposait sa technologie G-Sync uniquement sur des écrans équipés d’une puce dédiée qui augmentait substantiellement le prix de ces derniers. Avec l’arrivée du FreeSync d’AMD, basé sur la norme AdaptiveSync et ne nécessitant aucun composant spécifique, Nvidia a revu sa copie et propose maintenant une certification « G-SYNC Compatible » pour certains écrans FreeSync/Adaptative Sync. Ainsi, la plupart des écrans gamer vendus actuellement sont compatibles avec l’une ou l’autre des technologies.
Il existe cependant plusieurs niveaux de certification pour ces deux technologies. Du niveau de certification de votre écran, dépendra notamment sa capacité à exploiter la totalité de sa plage de fréquence ou encore la justesse de ses couleurs, même si cela n’a finalement pas grand-chose à voir avec la technologie d’origine…
Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter la page dédiée sur le site de Nvidia et celle dédiée à FreeSync chez AMD.
Lors du montage de votre nouvelle configuration, il convient de prendre en compte l’alimentation qui accompagnera vos composants. La carte graphique est, avec le processeur, le composant qui consomme le plus et du choix de celle-ci dépendra également celui de votre alimentation.
À configuration « équilibrée », c’est-à-dire avec un processeur et une carte graphique de gammes similaires, voici nos recommandations pour choisir votre alimentation :
Évidemment, ces chiffres sont donnés à titre indicatif et il faudra prendre en compte (donc additionner) les différents composants de votre machine (SSD, disques durs, cartes supplémentaires) ainsi que tous les périphériques qui s’alimentent directement par le PC.
Il y a de nombreuses nomenclatures et beaucoup de vocabulaire à connaître dans le monde des cartes graphiques. Voici les principales définitions qui vous aideront à mieux comprendre les fiches techniques de ces produits :
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