Posted by - Support KAAYXOL -
on - December 23, 2022 -
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La barre de son JBL Bar 1000 remplace la JBL Bar 9.1, dont elle reprend globalement les formules acoustiques, en premier lieu le caisson de basses, avec toutefois quelques améliorations notables. La puissance s’accroît un peu et, surtout, la restitution passe du 5.1.4 ou 7.1.4. Si la section audio verticale ne bouge pas, le fabricant a ajouté de plus grands transducteurs à la face avant et utilise désormais des tweeters à latéraux à guides d’ondes pour élargir la scène sonore.
La JBL Bar 1000 chapeaute à l’heure actuelle une gamme de barres de son moins immersives, mais néanmoins compatibles Dolby Atmos, composée des JBL Bar 300 (5.0 avec Atmos virtuel sans transducteurs verticaux), JBL Bar 500 (la 300 avec caisson de basses) et JBL Bar 800 (5.1.2 avec enceintes détachables et caisson de basses).
La barre de son testée a été prêtée par le constructeur.
La JBL Bar 1000 propose des lignes classiques, avec des angles légèrement biseautés et des extrémités courbes, le tout dans une enveloppe en PVC gris anthracite flanquée de grilles acoustiques microperforées en aluminium. Cette enceinte n’est pas un bijou esthétique, mais ses courbes sont plutôt plaisantes.
Une fois ses enceintes surround détachées, la JBL Bar 1000 n’occupe que peu de surface sur un meuble TV. La barre seule ne mesure que 88 cm de largeur (120 cm enceintes arrimées), pour 5,6 cm de hauteur et 12 cm de profondeur.
Le démontage de la JBL Bar 1000 dévoile un agencement interne très poussé. Les deux grandes cartes électroniques ont été dessinées pour épouser directement les connecteurs d’entrées des transducteurs avant, ce qui fait qu’aucun câble ne se promène là où la pression acoustique interne est la plus forte. Par ailleurs, tous les composants électroniques sont recouverts de résine pour les protéger des vibrations. Le dos des cartes d’amplification est couvert de points métalliques pour dissiper la chaleur directement dans le sommet du couvercle supérieur, auquel est collée une large pièce d’aluminium. Autrement dit, tout semble fait pour que la JBL Bar 1000 puisse jouer fort et longtemps.
On trouve sur la face avant 5 transducteurs de grave-médium de 9×5 cm, associés à un tweeter central à dôme tissu de 2 cm, et deux autres tweeters orientés latéralement et montés sur pavillons acoustiques. Ces deux-là vont projeter les sons médium-aigus sur les côtés de la pièce pour élargir la scène. Au sommet de la barre se trouvent deux transducteurs large-bande de 7 cm, orientés vers le haut et le point d’écoute. Curieusement, ils sont équipés de mini-aimants, ce qui laisse craindre un manque de punch.
Plusieurs accessoires sont fournis : caches latéraux pour la barre et les enceintes surround, supports de fixation murale en L pour la barre et en U pour les enceintes surround, ainsi qu’un câble HDMI.
L’atout de la barre JBL Bar 1000, c’est clairement ses enceintes surround détachables, qui peuvent fonctionner sans le moindre fil grâce à leur batterie intégrée. Un système qui n’est pas sans rappeler celui de la Philips Fidelio B97.
Pour les recharger, il suffit de les arrimer à la barre, ou bien de les connecter à un chargeur via leurs prises micro-USB. JBL annonce un temps de charge de 4 heures et une autonomie de 10 heures, ce qui devrait permettre d’avaler la saison complète de la plupart des séries TV et plusieurs films d’affilée. L’absence totale de fil donne une très grande latitude de placement, puisqu’il n’est pas besoin de placer les enceintes surround près d’une prise secteur, et qu’en outre on peut même changer leur place en cours de visionnage.
Ces petites enceintes sont équipées d’un haut-parleur large bande de 7 cm de diamètre, identique à ceux de la section verticale de la barre, ainsi que d’un tweeter chacune. JBL ne recommande pas de positionnement particulier et l’on peut donc les installer verticalement ou horizontalement. Quoiqu’il en soit, la calibration permet à la barre d’optimiser le fonctionnement des enceintes selon leur orientation. Reste que l’idéal est de positionner ces enceintes à plat, afin que les effets verticaux soient dirigés vers le plafond.
Avec ses 30 cm de côté et sa hauteur de 40 cm, le caisson de basses de la JBL Bar 1000 est imposant et laisse présager un grave solide et puissant. Rien d’étonnant, dans la mesure où JBL n’a pas l’habitude de lésiner lorsqu’il s’agit de reproduire les basses fréquences. C’est même dans l’ADN de la marque américaine depuis toujours. Or, plus le caisson est grand, plus il peut descendre bas en fréquence et avec de l’intensité.
Celui-ci embarque d’ailleurs un transducteur de 26 cm de diamètre, à l’évidence conçu exclusivement pour reproduire les basses fréquences. En effet, sa membrane est très rigide (pour se déformer peu) et sa suspension particulièrement grosse, ce qui autorise des excursions importantes lors des pics de volume. Le transducteur est orienté vers le sol, afin de diffuser le plus largement possible les fréquences haut-grave et éviter que l’enceinte ne soit trop localisable dans la pièce. Les très basses fréquences sont émises par un tube résonateur bass-reflex logé dans la face avant. Point notable : la surface de cet évent est importante, ce qui permet de ralentir la vitesse de l’air et donc d’écouter à très fort volume sans bruit d’écoulement.
L’ampli embarqué développerait jusqu’à 300 W selon JBL, mais la consommation maximum de l’alimentation est de 60 W. Il est probable que les 300 W soient produits en crête, pendant une fraction de seconde, tandis que la puissance continue est nécessairement voisine de 60 W. Pour épauler une barre de son avec des transducteurs modestes, c’est théoriquement bien suffisant.
Contrairement à la barre et aux enceintes détachables, ce caisson de basses ne bénéficie d’aucune calibration par microphone. Son placement et son orientation dans la pièce seront donc déterminants pour obtenir une restitution homogène des sons graves.
La JBL Bar 1000 dispose de 3 entrées HDMI compatibles 4K HDR jusqu’à 60 Hz et d’une sortie compatible avec le retour audio ARC/eARC. On pourra y connecter un lecteur multimédia (Apple TV, Amazon Fire TV Stick, Google Chromecast…), un lecteur Blu-ray ou une console de jeux vidéo, par exemple. Une entrée audio numérique optique Toslink est présente, pour associer un lecteur DVD ou toute source d’ancienne génération. Tous les flux Dolby et DTS, Dolby Atmos et DTS:X y compris sont pris en charge sur les entrées HDMI, tandis que l’entrée optique ne supporte que les flux Dolby et DTS 5.1 classiques.
La barre est équipée d’un port USB de type A, qui ne peut malheureusement pas fournir suffisamment de courant pour alimenter le moindre Stick TV HDMI.
En outre, la JBL Bar 1000 dispose d’une prise RJ-45 et d’un contrôleur Wi-Fi pour le streaming musical et le contrôle à distance via son app JBL One. Enfin, un récepteur Bluetooth 5.0 permet, à défaut de réseau domestique, d’écouter de la musique sans fil avec un smartphone.
La JBL Bar 1000 diffuse le son au format 7.1.4 (11 canaux + LFE pour le caisson de basses), quel que soit le format audio entrant. Qu’on écoute de la musique en stéréo, un film en DTS 5.1 ou une série en Dolby Atmos, le programme joué est automatiquement réparti sur l’ensemble des transducteurs.
La barre de son JBL Bar 1000 est équipée d’un système de calibration acoustique. L’app JBL One propose d’ailleurs de calibrer la barre dès sa configuration initiale. Pour cela, il convient dans un premier temps de séparer les enceintes surround et de les placer au point d’écoute, face à la barre. Plusieurs sons sinusoïdaux sont alors émis et captés par les microphones de la barre. L’utilisateur est ensuite invité à placer les enceintes sans fil à leur emplacement définitif. La calibration reprend et optimise la spatialisation horizontale et verticale du son.
Pas de calibration en revanche pour le caisson de basses, qui n’émet ainsi aucun son pendant le processus. C’est dommage, car les basses fréquences sont les plus impactées par les caractéristiques de la pièce d’écoute, qui retarde toujours la diffusion de certains sons et réduit le volume d’autres.
La JBL Bar 1000 supporte les protocoles AirPlay, Google Chromecast et Spotify Connect, ce qui permet d’écouter de la musique en stéréo depuis tous les services de musique. L’app JBL One propose d’ailleurs d’accéder à certains services directement depuis son app, mais cela n’apporte rien en comparaison d’une lecture depuis l’app native en AirPlay ou Chromecast. Depuis Tidal, aucune possibilité de lire des titres en Dolby Atmos, mais seulement en stéréo. C’est bien dommage, car d’autres barres compatibles Tidal Connect ou Alexa Cast, permettent d’écouter directement en Atmos (Sony HT-A5000 ou Sennheiser Ambeo Soundbar Plus par exemple).
L’app de contrôle JBL One ne fait son travail qu’à moitié. Si la phase d’installation et de calibration de la JBL Bar 1000 est impeccable, les réglages proposés sont bien trop limités. En dépit d’une mystérieuse technologie PureVoice intégrée, il n’existe aucun réglage de volume du canal central, ni de mode de renforcement des voix comme c’est le cas sur la quasi-totalité des barres concurrentes. Pas de mode nuit non plus, pour comprimer la marge dynamique et brider un peu le caisson de basses afin d’éviter de déranger les occupants de son habitation ou le voisinage tard le soir. C’est assez aberrant, car il s’agit d’ajustements élémentaires, indispensables à une bonne restitution des dialogues et au confort d’écoute.
Les seuls réglages proposés sont ceux du volume du caisson de basses (5 niveaux), du volume des enceintes arrières (3 niveaux) et de la balance tonale globale (égaliseur à 3 bandes seulement). Il faut ajouter le volume des haut-parleurs verticaux, mais c’est — on se demande pourquoi — uniquement sur la télécommande que cela se passe, avec 3 niveaux également.
On aurait aimé que le flux audio reçu par la barre (Dolby, DTS, PCM…) soit indiqué de façon permanente, soit dans l’app, soit sur l’afficheur LED de l’enceinte. En l’état actuel, seul l’afficheur LED indique furtivement le format audio entrant… puis plus jamais.
Après vérification, les signaux Dolby Digital, Dolby Atmos et DTS sont bien identifiés et automatiquement distribués sur l’ensemble des transducteurs. Ainsi, la JBL Bar 1000 ajoute systématiquement une dimension verticale au son qu’elle diffuse. Par contre, impossible d’ajuster le niveau des canaux verticaux AirPlay ou Chromecast, ce réglage n’étant actif que pour les seuls les signaux audio entrant par HDMI.
J’ai testé la JBL Bar 1000 (firmware 22.34.55.80) dans un salon de 30 m², associée à un téléviseur LG, un vidéoprojecteur UST et une Apple TV 4K (2022). Je n’ai rencontré aucun problème de connexion HDMI, ni Wi-Fi.
Il y a du bon et du moins bon dans la signature sonore de la JBL Bar 1000. D’emblée, on regrette l’absence de calibration du caisson, et de fait le choix d’un si gros transducteur. Le caisson a un comportement volcanique, peu audible à faible volume et trop rentre-dedans dès le moindre vrombissement de réacteur. Selon ce qu’on visionne, on joue volontiers de la télécommande pour calmer ses ardeurs, tant son jeu est déplacé. Pour s’en satisfaire, il faut aimer les restitutions excessivement démonstratives.
La barre est plus posée, au point qu’on lui reproche vite son manque de dynamisme, notamment à faible volume. Le médium y est en avant, agressif à fort volume, au détriment de l’aigu qu’on entend peu. La JBL Bar 1000 manque aussi cruellement d’ouverture : la scène est moyennement large et surtout la profondeur quasi inexistante. Le peu de réglages proposés ne permet pas de corriger quoique ce soit.
Malgré les quatre transducteurs tournés vers le plafond, les effets verticaux en Dolby Atmos ou DTS:X ne sont guère saisissants. Rien ne provient du plafond et, à hauteur de tête, ce n’est pas bien saisissant non plus, volume Atmos au maximum.
En revanche, l’immersion horizontale est très bonne et la scène arrière solide, particulièrement sur signaux 5.1. Là, il y a matière à se faire plaisir.
La JBL Bar 1000 déçoit sur la restitution des voix, qu’elle ne sait pas toujours extraire correctement des pistes audio en stéréo. Cela va mieux avec les pistes en Dolby et DTS 5.1, mais le manque de réglage du niveau du canal central est frustrant. Les voix manquent globalement de résolution et cela peut tourner au supplice sur de vieux films.
Clairement, la barre de son JBL Bar 1000 n’est pas optimisée pour l’écoute musicale en streaming stéréo. Outre qu’il faut pousser le caisson au maximum pour obtenir un semblant d’équilibre et de dynamisme, le son semble inextricablement accroché à la barre et peine à se déployer dans l’espace. Cela va un peu mieux sur source HDMI en 5.1, à condition de tomber sur un mixage percutant. Le concert de Sting à l’Olympia (2017) avec sa piste en DTS-HD Master Audio impressionne, avec sa piste LFE musclée. Reste qu’à fort volume, le caisson traîne un peu trop.
La barre de son Sony Bar 1000 est disponible et proposée au prix de 1199 € TTC.
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