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Cette année marque le 80e anniversaire de la victoire de la Guerre mondiale antifasciste et celui de la fondation de l’Organisation des Nations Unies. Il y a 80 ans, le représentant chinois fut le premier à apposer solennellement sa signature sur la Charte des Nations Unies, traçant d’un pinceau chinois une page lumineuse et mémorable de l’Histoire mondiale. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et plus grand pays en développement, la Chine assume pleinement ses responsabilités internationales. Depuis la nouvelle ère, le Président chinois Xi Jinping, attaché au bien-être de l’humanité dans un monde changeant, a successivement proposé l’Initiative «la Ceinture et la Route», l’Initiative pour le développement mondial, l’Initiative pour la sécurité mondiale et l’Initiative pour la civilisation mondiale, appelant les pays à œuvrer de concert pour construire une communauté d’avenir partagé pour l’humanité, en vue d’un monde de paix durable, de sécurité universelle, de prospérité commune, ouvert, inclusif, propre et beau, traçant ainsi une orientation pour l’avenir de l’humanité.
Au moment où les pays vivant dans un village planétaire sont de plus en plus étroitement liés et interdépendants, et que la gouvernance mondial se trouve à la croisée des chemins avec la multiplication des défis communs tels qu’un retard cuisant dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, le creusement des disparitées technologiques et l’apparition de nouveaux défis comme dérèglement climatique, terrorisme et crise des réfugiés, le Président Xi Jinping a solennellement proposé l’Initiative pour la gouvernance mondiale, apportant la sagesse et la proposition chinoises pour combler le déficit de gouvernance mondiale. Cette initiative, qui s’ajoute aux trois grandes initiatives précédentes, constitue un nouveau bien public important offert par la Chine à la communauté internationale à l’ère nouvelle.
L’Initiative pour la gouvernance mondiale est riche en contenu et porteuse d’effets durables. Elle repose sur cinq principes fondamentaux, à savoir respecter l’égalité souveraine, se conformer à l’état de droit international, s’attacher au multilatéralisme, promouvoir l’approche centrée sur le peuple et s’axer sur l’action. Cette initiative, dans la droite ligne des buts et principes de la Charte des Nations Unies et en phase avec l’aspiration du Sénégal et l’ensemble des pays du Sud global à l’équité et à la justice, apporte une réponse profonde à la question de notre époque : quel système de gouvernance mondiale construire, et comment le réformer et l’améliorer.
Le principe de l’égalité souveraine est le premier préalable à la gouvernance mondiale, puisqu’il répond à la question de savoir «qui gouverne» en affirmant que tous les États, grands ou petits, puissants ou faibles, riches ou pauvres, ont un droit égal à la participation, à la prise de décisions et au partage des bénéfices dans la gouvernance mondiale, renforçant ainsi la représentativité et la voix des pays en développement.
Le principe du respect du droit international est la garantie fondamentale de la gouvernance mondiale. Il répond à la question de savoir «gouverner selon quelles règles» en soulignant que les buts et principes de la Charte des Nations Unies sont des normes fondamentales régissant les relations internationales universellement reconnues et doivent être inébranlablement défendus, afin d’assurer l’application égale et unifiée du droit et des règles internationaux. Seul le droit international peut fournir un cadre normatif stable et juste à la gouvernance mondiale.
Le principe du multilatéralisme est la voie essentielle à suivre pour la gouvernance mondiale. Il répond à la question de savoir «comment coopérer» en mettant en exergue que les affaires du monde doivent être gérées par tous, que le système de gouvernance mondiale doit être construit par tous et que les bénéfices de la gouvernance mondiale doivent être partagés par tous. Il n’y a pas de place pour l’unilatéralisme dans la gouvernance mondiale. C’est par d’amples consultations, la contribution conjointe et les bénéfices partagés que l’on peut mobiliser la sagesse et la force de toutes les nations pour relever efficacement les défis globaux.
Le principe de la primauté du peuple est la valeur à porter dans la gouvernance mondiale. Il répond à la question de savoir «pour qui gouverner» en affirmant que les peuples sont acteurs et bénéficiaires de la gouvernance mondiale. Perfectionner la gouvernance mondiale par la réforme doit permettre d’apporter plus de satisfaction, de sécurité et de bonheur aux peuples du monde, puisque la gouvernance mondiale a pour objectif ultime d’assurer et d’améliorer le bien-être de l’humanité, ce qui traduit l’exigence fondamentale de l’égalité souveraine et constitue le point de départ et d’arrivée du respect du droit international et du multilatéralisme.
Le principe de s’axer sur l’action est une règle importante de la gouvernance mondiale. Il répond à la question de savoir «comment avancer» en insistant sur une approche globale, une planification systémique et une avancée coordonnée. Face à des enjeux mondiaux de plus en plus pressants, les institutions multilatérales ne doivent ni délibérer sans trancher, ni décider sans agir, encore moins se réduire à des lieux de palabres. L’urgence est d’agir, en conciliant le court terme et le long terme, et en s’attaquant aux préoccupations concrètes des pays, en particulier celles des nombreux pays en développement.
«Quand la Voie céleste prévaut, l’esprit public règne sur Terre». L’Initiative pour la gouvernance mondiale incarne la vision chinoise de gouvernance globale fondée sur la consultation, la construction conjointe et les bénéfices partagés. En intégrant l’intérêt national dans l’intérêt mondial, elle témoigne l’engagement de la Chine en faveur du multilatéralisme, favorise le partage des opportunités de développement par les nations et la réponse collective aux défis globaux. Cette initiative répond aux aspirations des pays du Sud en quête de paix, de développement et de coopération et obtiendra une large adhésion de la communauté internationale.
La Chine a non seulement lancé des initiatives, mais aussi agi concrètement pour promouvoir un système de gouvernance mondiale plus juste et plus équitable. Elle défend résolument le système international centré sur l’ONU et l’ordre international fondé sur le droit international, promeut activement la création de plateformes de gouvernance adaptées aux exigences de notre temps telles que l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et les BRICS, et initié la création de l’Organisation internationale de la médiation (IOMed), afin de remédier à l’absence d’une structure juridique internationale en matière de médiation. Parallèlement, la Chine participe activement à l’élaboration de règles internationales dans de nouveaux domaines tels que la gouvernance du numérique et la sécurité de l’intelligence artificielle, proposant des biens publics internationaux comme l’«Initiative mondiale sur la sécurité des données» et le «Plan d’action pour la gouvernance mondiale de l’IA», témoignant ainsi de la responsabilité d’un grand pays dans la gouvernance mondiale.
L’Afrique, composante importante du Sud global, est une force clé pour la réforme du système de gouvernance mondiale et la sauvegarde de l’équité et de la justice internationales. Le Sénégal, depuis longtemps, porte une voix forte pour l’Afrique et les pays en développement sur la scène internationale, contribuant significativement à la paix et au développement du Continent et à l’intégration régionale. Le gouvernement sénégalais et le PASTEF ont placé l’impartialité judiciaire et l’État de droit au cœur de la gouvernance nationale. Face à un monde turbulent, la Chine se tiendra du bon côté de l’Histoire, du progrès de l’humanité et du multilatéralisme. Elle travaillera activement avec les autres pays du Sud, dont le Sénégal, à concrétiser l’Initiative pour la gouvernance mondiale et à renforcer la coordination et la coopération dans les enceintes multilatérales telles que l’ONU et l’Union africaine, afin de créer une synergie plus forte en faveur d’un système de gouvernance mondiale plus juste et plus équitable, et d’apporter une plus grande contribution à la noble cause de la paix et du développement pour l’humanité.
Par S.E.M. LI Zhigang,
Ambassadeur de Chine au Sénégal
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