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C’est dans une ambiance solennelle et empreinte de convivialité que s’est ouvert, ce mardi 8 juillet 2025, au Théâtre national Daniel Sorano de Dakar, le 20ème congrès de l’Association Internationale pour la Recherche Interculturelle (ARIC). L’événement, qui réunit plus de 250 participants venus de 22 pays, se tient sous le thème : « Interculturel : entre traditions, héritages, modernités et circulations ». À la tribune, le Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines (FLSH) de l’Université Cheikh Anta Diop, Mamadou Bouna Timera, a prononcé un discours engagé et fédérateur.
S’exprimant en qualité de doyen par intérim de la FLSH, le Professeur Timera a salué la tenue de cette rencontre scientifique de grande envergure, placée sous le signe de la diversité, du dialogue intellectuel et du croisement des cultures. « Ce sont la rencontre des cultures et le partage des savoirs qui permettront à notre monde de retrouver la paix qui lui manque tant », a-t-il affirmé avec conviction, devant une assemblée réunissant universitaires, chercheurs, représentants d’institutions, étudiants et invités venus de l’étranger.
Ce 20ᵉ congrès, fruit d’un partenariat entre l’UCAD et l’ARIC, est selon lui l’aboutissement d’un long processus de collaboration entamé depuis plus de trois ans. Il a tenu à rendre un hommage appuyé à tous les acteurs mobilisés pour la réussite de cette manifestation, du comité scientifique à l’équipe d’organisation, en passant par les étudiants de l’Amicale qui ont joué un rôle Le Professeur Timéra a également souligné l’importance du soutien institutionnel, notamment celui du Recteur de l’UCAD, le Professeur Alioune Badara Kandji, qu’il a félicité pour sa nomination et remercié pour son engagement constant depuis qu’il était à la tête de la FLSH.
Revenant sur le thème du congrès, Mamadou Bouna Timera a plaidé pour une « pensée d’entre-deux » capable de dépasser les dichotomies classiques entre traditions et modernités, local et global, particulier et universel. L’interculturel, selon lui, doit être abordé comme une approche transdisciplinaire qui interroge les configurations sociales et spatiales complexes, et met en lumière les interstices, les interfaces et les enchevêtrements.
« Ce thème est pour nous une invitation à décloisonner les savoirs, à embrasser la complexité du monde contemporain et à renforcer les liens entre les peuples », a-t-il conclu, avant de souhaiter à tous les participants un excellent séjour au Sénégal et des échanges scientifiques fructueux.
Pendant quatre jours, Dakar sera donc la capitale mondiale de la réflexion interculturelle, dans un contexte où le besoin de dialogue entre les cultures n’a jamais été aussi pressant. Une belle opportunité pour l’UCAD et la FLSH de renforcer leur rayonnement sur la scène académique internationale.
Lamine Diédhiou
L’article Entre traditions et modernités, l’interculturel s’impose comme voie de paix et de compréhension globale est apparu en premier sur Sud Quotidien.