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Le Centre culturel régional Blaise Senghor de Dakar vibre cette semaine au rythme des couleurs, des sons et des saveurs de la Casamance. C’est dans ce lieu emblématique de la culture dakaroise qu’a été donné, lundi dernier, le coup d’envoi de la première édition du festival «Zig à Dakar», initié par la Fédération des acteurs culturels de la région de Ziguinchor.
La cérémonie d’ouverture s’est tenue en présence de la Directrice du centre, de nombreuses figures du monde artistique, et surtout de M. Abdou Simone Diatta, secrétaire d’État à la Culture et aux Industries créatives, qui a officiellement lancé les festivités, au nom de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
Dans son allocution, le représentant de l’État a salué l’initiative comme une «symphonie artistique exceptionnelle», mettant en lumière la richesse culturelle de la Casamance. Il a souligné que cette exposition est bien plus qu’un simple rassemblement d’œuvres : c’est une immersion multisensorielle qui célèbre la diversité des arts plastiques, des arts de la scène, de la gastronomie et de la transmission intergénérationnelle. «L’émotion et la raison ne s’opposent plus, elles coexistent harmonieusement dans la création africaine contemporaine», a-t-il déclaré avec enthousiasme.
À la suite de cette ouverture solennelle, une visite guidée de l’exposition a permis aux invités de découvrir les œuvres présentées. Trois artistes ont pris la parole pour expliquer leur démarche créative.
Le premier, Joachim Bassène, a axé son travail sur les enjeux environnementaux. À travers des matériaux de récupération, il dénonce la pollution croissante et invite à une prise de conscience collective. Il a également mis en lumière le parcours d’Angélique Diatta, son ancienne élève, aujourd’hui artiste à part entière, dont les œuvres traduisent une sensibilité nouvelle et engagée.
Djibril Goudiaby, coordonnateur du festival, est revenu, quant à lui, sur les objectifs de l’événement : créer un pont culturel entre Ziguinchor et Dakar, tout en valorisant la formation des jeunes, le développement durable à travers l’art et la transmission des savoir-faire traditionnels.
Cette première édition de «Zig à Dakar» s’annonce comme un moment fort de la saison culturelle. Elle invite les Dakarois à rencontrer la Casamance autrement : par la beauté, par le dialogue, par l’émotion. Le festival se poursuit toute la semaine avec des expositions, des performances et des rencontres artistiques.
LAMINE DIEDHIOU
L’article Festival “zig à Dakar” – la Casamance s’invite au cœur de la capitale : créer un pont culturel entre Ziguinchor et Dakar est apparu en premier sur Sud Quotidien.