" "
Posted by - support -
on - 7 hours ago -
Filed in - Society -
-
5 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
À l’occasion de l’anniversaire de la résolution de l’ONU exigeant la fin de l’occupation israélienne, Amnesty International publie ce 18 septembre un rapport accablant. L’organisation y dénonce l’« économie politique mondiale » qui permettrait, par son soutien actif ou sa passivité, la poursuite de violations massives du droit international par Israël.
Le rapport pointe directement la responsabilité de plusieurs États, institutions et entreprises. « Sans les flux d’armes, de technologies de surveillance, ni les liens commerciaux privilégiés, Israël n’aurait pu mener une guerre de 23 mois et perpétrer un génocide à Gaza », affirme Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty.
L’ONG cite 15 entreprises majeures – dont Boeing, Lockheed Martin, Elbit Systems ou encore Palantir – accusées de contribuer directement à l’occupation illégale, à l’apartheid ou aux crimes de guerre. Amnesty appelle à l’arrêt immédiat de tout commerce d’armement et de technologies sensibles avec Israël.
Le rapport intervient alors que le délai d’un an fixé par l’ONU à Israël pour se retirer des territoires palestiniens occupés expire ce 18 septembre, sans que l’État hébreu ait donné suite. Amnesty appelle donc les États à des sanctions concrètes : arrêt des investissements, gel des avoirs, interdiction de commercer avec les entreprises impliquées.
« La dignité humaine n’est pas une marchandise », rappelle Amnesty. L’organisation en appelle à une mobilisation citoyenne mondiale pour mettre fin à ce qu’elle qualifie de complicité internationale dans les crimes d’Israël contre le peuple palestinien.
OG
L’article Israël-Palestine : Amnesty International dénonce une économie complice du génocide à Gaza est apparu en premier sur Sud Quotidien.