" "
Posted by - support -
on - Tue at 2:15 PM -
Filed in - Society -
-
7 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
(APS) – La médiatrice culturelle et commissaire d’exposition, Aïssatou Diop et la spécialiste en art contemporain, Oumy Diaw, ont appelé, jeudi, les artistes sénégalais à intégrer pleinement les outils numériques dans leurs démarches de création et de promotion, afin de mieux valoriser leurs œuvres à l’ère du digital.
Elles intervenaient lors d’une conférence publique sur ”Les stratégies de valorisation des œuvres d’art à l’ère du digital”, organisée au Centre culturel Blaise Senghor à Dakar, dans le cadre de la 12e édition du Salon national des arts visuels (17 juillet-17 août).
”Aujourd’hui, on ne peut plus avoir une carrière artistique sans intégrer la dimension digitale dans sa pratique”, a soutenu Aïssatou Diop, estimant que les réseaux sociaux constituent désormais une alternative crédible au portfolio et un véritable outil de réseautage pour les artistes.
Pour Mme Diop, il est nécessaire pour les créateurs d’adopter une approche ”écosystémique”, faite de collaborations avec des professionnels de la communication, des photographes, vidéastes ou attachés de presse, afin de renforcer leur visibilité à travers les médias et les plateformes numériques.
Le digital, c’est la carte de visite de l’artiste contemporain
La médiatrice culturelle a par ailleurs insisté sur la nécessité pour les artistes de faire preuve de vigilance face aux conditions d’utilisation des réseaux sociaux, susceptibles d’impacter leurs droits d’auteur et leur image. ”Il faut lire avant d’accepter, car certaines clauses peuvent vous lier sur l’usage de vos œuvres futures”, a-t-elle averti.
Abordant la même thématique, Oumy Diaw, spécialiste de l’art contemporain et du luxe, a souligné que le digital représente aujourd’hui ”la carte de visite” de l’artiste contemporain. ”C’est un outil de contact avec les acheteurs, la presse et les institutions”, a-t-elle indiqué, tout en invitant à un usage réfléchi pour éviter la contrefaçon et le piratage.
Mme Niang recommande aux artistes de se faire accompagner juridiquement ou, à défaut, d’adopter des stratégies simples comme publier des détails de l’œuvre au lieu de l’intégralité, afin de susciter l’engagement tout en préservant leurs droits.
Elle a également insisté sur l’importance de la maîtrise des langues étrangères et de l’utilisation des hashtags, outils permettant de structurer la présence en ligne et d’attirer un public international.
”L’art contemporain africain est devenu une monnaie refuge. Il faut donc jouer le jeu de la visibilité”, a-t-elle lancé.
Cette rencontre, organisée par la Galerie nationale d’art du Sénégal dans le cadre du 12e Salon national des arts visuels, a permis aux participants de mieux cerner les enjeux du numérique dans l’essor de la carrière artistique.
L’article Les artistes invités à intégrer le digital pour mieux valoriser leurs œuvres est apparu en premier sur Sud Quotidien.