Dans une démarche stratégique visant à renforcer le secteur de l’artisanat et à préserver le patrimoine culturel et civilisationnel du Maroc, Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, et Hassan Saâdi, secrétaire d’État chargé de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, ont procédé à la signature d’un accord-cadre portant sur un programme de soutien et d’accompagnement des chambres de l’artisanat et de leur fédération. Ce programme s’étendra sur une durée de deux ans.
L’objectif principal de cette initiative est de permettre au secteur de jouer pleinement son rôle dans la sauvegarde du patrimoine national et la valorisation de l’identité marocaine, incarnés par les savoir-faire artisanaux. Il vise également à assurer la continuité des programmes de développement social et à intégrer l’artisanat dans un écosystème dynamique et cohérent. Par ailleurs, des programmes de formation seront annoncés dans les prochains jours, afin de renforcer les compétences des artisans et de favoriser leur intégration dans le marché.
Hassan Saâdi a souligné que cet accord englobe l’ensemble des chantiers en cours et vise à doter le secteur de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire des moyens nécessaires pour remplir leurs missions fondamentales. Il a insisté sur le rôle crucial de l’artisanat dans la préservation du patrimoine et la transmission des savoir-faire traditionnels, tout en mettant en avant l’importance de son adaptation aux défis actuels.
Parallèlement, plusieurs programmes axés sur le développement social et l’intégration de l’artisanat dans une dynamique globale continueront d’être mis en œuvre. De plus, les initiatives de formation, dont l’annonce est prévue dans les prochains jours, joueront un rôle clé dans la montée en compétences des artisans. Face aux nombreux défis que rencontre le secteur, il est essentiel de lui insuffler un nouvel élan pour assurer sa pérennité et sa compétitivité.
Hassan Saâdi a également insisté sur la nécessité de positionner l’artisanat marocain au cœur des grands événements, en particulier ceux à caractère sportif, tels que les compétitions de football. Il a souligné que les artisans marocains doivent être à la hauteur de ces manifestations, tant en termes de communication et d’échange qu’en matière de qualité et d’innovation dans les produits proposés. L’objectif est de faire de l’artisanat une vitrine prestigieuse du savoir-faire marocain sur la scène internationale.
Cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de plusieurs rapports institutionnels. Les travaux menés par la Cour des comptes soulignent, en effet, l’impératif de structurer et de clarifier les relations entre le ministère et les chambres de l’artisanat, dans une perspective d’amélioration de la gouvernance et d’optimisation des performances du secteur.
De son côté, Fouzi Lekjaa a affirmé que cette convention est le fruit d’un travail continu et concerté. Il a insisté sur le fait qu’elle permettra de mobiliser l’ensemble des parties prenantes pour assurer une application efficace de ses dispositions. L’enjeu est de redonner à l’artisanat son éclat d’antan et de permettre aux artisans de retrouver leur dynamisme et leur rayonnement.
Il a rappelé que l’artisanat constitue l’un des piliers fondamentaux du patrimoine culturel et civilisationnel du Maroc, malgré les difficultés auxquelles le secteur a été confronté ces dernières années. Il a également souligné la nécessité de saisir les opportunités actuelles et futures, notamment en mettant à profit les événements d’envergure internationale, au premier rang desquels figurent les compétitions de football. Il a cité, à titre d’exemple, l’intégration de l’artisanat dans l’identité visuelle de la Coupe d’Afrique des Nations récemment dévoilée.
Enfin, Fouzi Lekjaa a mis en avant l’importance des efforts déployés pour accompagner les artisans et pour faire rayonner le patrimoine culturel et civilisationnel exceptionnel du Maroc. Il a affirmé que le secteur de l’artisanat doit continuer à occuper une place centrale lors des grands événements internationaux, consolidant ainsi son rôle en tant qu’ambassadeur du savoir-faire marocain.
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