Les autorités locales de la province de Béni Mellal ont fait savoir que l’action protestataire menée par un homme d’environ 45 ans a pris fin dans la soirée du vendredi 11 juillet 2025. Ce dernier, retranché depuis plusieurs jours au sommet d’un château d’eau dans la commune territoriale d’Ouled Youssef, s’est jeté dans le vide en nouant une corde autour de son cou. Il a aussitôt été transporté à l’hôpital régional de Béni Mellal, où il est actuellement placé en soins intensifs.
Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur explique que dès le début de cet acte , les autorités compétentes ont mobilisé leurs efforts pour tenter de sauver le protestataire du danger auquel il s’exposait. L’ensemble des moyens de dialogue et de persuasion ont été épuisés, en présence de plusieurs de ses proches, de connaissances, ainsi que de représentants de la Commission régionale des droits de l’Homme.
Malgré ces tentatives répétées, l’intéressé est demeuré inflexible et n’a réagi à aucune des propositions qui lui ont été faites, notamment celles visant à traiter sa revendication par les voies réglementaires prévues à cet effet, souligne la même source.
Dans un tournant particulièrement alarmant de cette affaire, les autorités précisent que l’individu a simulé, dans la nuit du vendredi 11 juillet, un malaise pour inciter les éléments de la protection civile à intervenir. Lorsque deux secouristes se sont approchés pour lui venir en aide, il a alors piégé l’un d’eux, l’a pris en otage, menacé avec un objet tranchant, ligoté, puis violemment poussé dans le vide depuis le sommet du château d’eau. Ce dernier a été grièvement blessé, souffrant de fractures multiples qui ont nécessité une intervention chirurgicale en urgence.
Face à cette évolution dangereuse de la situation et à la menace que représentait l’homme tant pour lui-même que pour autrui, les éléments de la Gendarmerie royale sont intervenus dans une tentative de le neutraliser et de mettre fin à ses agissements à caractère criminel.
Il a opposé une résistance farouche, utilisant des objets tranchants, contondants, ainsi que des pierres, avant de se jeter à son tour du haut de l’ouvrage, alors qu’il venait d’être encerclé par les forces d’intervention. Un dispositif de sécurité, composé d’un coussin amortisseur, avait été installé à la base du château d’eau dans l’espoir d’atténuer l’impact de sa chute, expliquent les autorités.
Parallèlement, une enquête judiciaire a été ouverte par les services de la Gendarmerie royale, sous la supervision du parquet compétent, informé à chaque étape des interventions menées, afin d’élucider tous les éléments liés à cette affaire.
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