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on - Apr 11 -
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Depuis le début de l’année, les cours du pétrole ont enregistré des baisses, et encore plus depuis la politique du président américain, Donald Trump qui a fait baisser le cours du dollar aussi. Pourtant, au Maroc, les prix à la pompe restent élevés, ce que dénoncent plusieurs observateurs dont la Fédération marocaine des droits du consommateur.
Dans un environnement mondial où les prix de l’or noir chutent, faisant suite aux droits de douanes américains, les prix des carburants accusent des baisses notables partout dans le monde.
Mais ces baisses ne se sont pas répercutées sur les prix au Maroc qui, malgré des diminutions, restent largement au dessus des tarifs raisonnables, au moment où les pays se sont ajustés en proposant des carburants au rabais.
Plusieurs pays en Afrique ont déjà annoncé des baisses de prix, d’autres pays en Europe et ailleurs dans le monde. Mais au Maroc, les baisses sont insignifiantes et les prix « injustifiés » sont fréquemment dénoncés notamment par le Syndicat national du pétrole et du gaz et plus récemment par la Fédération marocaine des droits du consommateur qui a exprimé son étonnement face à la poursuite de la hausse des prix des carburants au niveau national.
Dans un communiqué, la fédération a appelé à une stricte application de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, afin d’éviter une anarchie tarifaire et de garantir la protection des droits du consommateur contre ces fluctuations, dénonçant la cupidité des spéculateurs et intermédiaires .
L’organisation a estimé déclaré que le consommateur marocain comprenait la hausse des prix des carburants sur le marché national, lorsque ceux-ci augmentaient à l’international, mais qu’il ne peut pas comprendre la raison de du maintien à un niveau élevé au niveau national lorsque les prix baissent au niveau mondial.
En ce sens, la Fédération a souligné l’urgence de transparence, et de mettre à jour les lois et d’améliorer le cadre institutionnel du secteur des carburants, dans le but d’instaurer une bonne gouvernance et de lutter contre toutes les pratiques commerciales illicites ou susceptibles de nuire à l’économie nationale, ainsi qu’aux intérêts économiques et sociaux des consommateurs marocains.
Dans un contexte de libéralisation des prix, ces derniers devraient en principe, passer à des niveaux plus raisonnables pour les consommateurs. En se référant aux cours mondiaux et fluctuations du dollar, les experts estiment que les prix devraient se situer à un peu plus 9 dirhams pour le gasoil et 11 dirhams pour l’essence.
Le Conseil de la Concurrence a déjà dénoncé les marges excessivement bénéficiaires et les abus dans le secteur, notamment des suspicions d’entente, ce qui pose l’enjeu de savoir si la libéralisation des prix en 2015 finalement, n’a pas été une bonne décision.
Les professionnels du secteur pétrolier jugent qu’il faut revoir les prix et s’aligner à la tendance mondiale. En mars dernier, Houssine El Yamani, secrétaire général du Syndicat national du pétrole et du gaz, et président du Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole avait expliqué à Hespress FR, que les prix à la pompe restaient trop élevés par rapport au marché mondial.
« Si les prix étaient fixés selon les modalités précédant la libéralisation des prix et sans l’intervention de la caisse de compensation, le prix du gasoil ne devrait pas dépasser 9,76 dirhams le litre, et celui de l’essence, 11,1 dirhams le litre », avait-il déclaré alors que les cours mondiaux ont continué leur tendance baissière.
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