Posted by - support -
on - 3 hours ago -
Filed in - Society -
-
2 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
Dans un climat tendu, les équipes d’opposition ont forcé ce lundi le report d’une réunion cruciale organisée par la Commission des Finances et du Développement Economique à la Chambre des représentants sur la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Détails.
Les tensions se sont intensifiées au sein de la Commission des Finances et du Développement Economique, où l’opposition a réussi à convaincre le bureau de reporter une réunion prévue pour discuter de la situation de la CNSS. Cette décision intervient à la suite d’une controverse juridique et politique sur la supposée « marginalisation » des demandes de l’opposition, qui accuse la commission d’ignorer ses préoccupations.
Le report, fixé au mercredi 19 mars, a été obtenu après que l’opposition, principalement représentée par le groupe du Progrès et du Socialisme, a contesté la légitimité de la réunion. Elle argumente que la Commission favorise les demandes de la majorité au détriment de ses propres requêtes, notamment une demande semblable déposée par le groupe en 2023. Cette situation est perçue comme une violation du règlement intérieur et de la Constitution, qui impose un traitement équitable en fonction des dates de présentation des dossiers.
Critiquée pour sa gestion, la présidente de la commission, Zaina Shahim, a fait face à une levée de boucliers de la part des groupes d’opposition, lui reprochant de « marginaliser » leurs demandes au profit de la majorité. Certains parlementaires ont également signalé qu’aucune réunion n’avait été tenue depuis la discussion du projet de loi de finances pour 2025, bien que 120 demandes soient en attente au sein de la commission.
Face à cette controverse, le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi Alami, a jugé préférable d’assister à la séance pour constater les tensions en direct. Pour enrayer la situation, Shahim a dû suspendre la séance afin que le bureau de la commission puisse décider d’inclure ou non les requêtes de l’opposition, ou simplement de reporter la réunion.
Rachid Hamouni, leader du groupe parlementaire du Progrès et du Socialisme, a exprimé sa frustration face à la demande de la majorité concernant la CNSS, critiquant le timing et demandant des éclaircissements sur la position du gouvernement à l’égard des demandes d’opposition.
Du côté du groupe Haraki, son président Driss Sentissi a menacé de boycotter la réunion si les requêtes de l’opposition restaient ignorées, avertissant que cela pourrait avoir des répercussions négatives sur les citoyens et sur la vie politique en général. Selon lui, l’opposition ne reculerait pas face à cette situation et était prête à intensifier ses actions.
Par ailleurs, Noureddine Mediane, du groupe de l’Istiqlal, a fait part de son étonnement face au manque de réponse du gouvernement aux demandes de la commission. Il a rappelé que la constitution exige une collaboration efficace entre les deux branches du pouvoir, mais que cette collaboration semble faire défaut au sein de la Commission des Finances.
Pour sa part, Mustapha El Ibrahimi, représentant le groupe parlementaire de la Justice et du Développement, a dénoncé ce qu’il considère comme une violation des règles internes, insistant sur l’impossibilité de contourner les demandes de l’opposition sans respecter l’ordre chronologique établi des priorités.
The post Commission des finances : L'opposition dénonce la marginalisation de ses demandes appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.