Le gouvernement espagnol a annoncé la mise en place de « mesures très dures et draconiennes » pour enrayer l’expansion de la peste porcine africaine (PPA) et mitiger son impact potentiellement « fort » sur les exportations espagnoles.
Cette annonce intervient après la détection de deux cas de PPA chez des sangliers à Bellaterra (Barcelone), marquant la première apparition de cette maladie en Espagne depuis novembre 1994.
Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation indique que la découverte d’un foyer provoque automatiquement la suspension de l’émission d’environ 400 certificats destinés aux 120 pays qui importent la viande porcine espagnole, tout en précisant que la mise en œuvre concrète de cette mesure variera selon les pays et les types de certificats concernés.
Face à cette situation, le ministère exhorte le secteur à renforcer toutes les mesures de biosécurité et de surveillance dans les exploitations de porcs et de sangliers, ainsi que lors du transport des animaux. Il rappelle également l’obligation de communiquer immédiatement aux services officiels des communautés autonomes toute suspicion détectée, que ce soit chez les sangliers sauvages ou dans les exploitations de bétail porcin sur l’ensemble du territoire espagnol.
D’après la même source, une enquête a été ouverte afin d’identifier l’origine potentielle de la maladie détectée chez ces animaux sauvages.
La PPA est classée par l’Union européenne comme une maladie de catégorie A, imposant aux États membres d’adopter des mesures précises pour son contrôle et son éradication rapide dans les zones affectées.
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