Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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Le député Hassan Oumribet tire la sonnette d’alarme sur une injustice qui frappe des cadres pourtant indispensables au bon déroulement des examens. Chaque année, quand sonnent les examens nationaux, une machine administrative se met en branle.
Derrière les candidats stressés et les surveillants vigilants, une équipe discrète mais essentielle œuvre dans l’ombre : les « membres de la rédaction ». Ces cadres administratifs préparent méticuleusement les sujets, veillent à leur distribution sécurisée et s’assurent que chaque détail logistique soit parfaitement orchestré.
Pourtant, alors que leurs collègues perçoivent des indemnités pour leur participation aux examens, ces agents se retrouvent les mains vides. Une situation que dénonce aujourd’hui le député Hassan Oumribet du Parti du progrès et du socialisme (PPS), qui a interpellé le ministère de l’Éducation nationale par voie de question écrite.
L’origine de cette injustice ? Un arrêté conjoint des ministères de l’Éducation et de l’Économie, s’appuyant sur le décret n° 2.23.827 du 23 février 2024. Un texte qui, dans ses méandres administratifs, oublie purement et simplement de mentionner les missions de ces cadres. Résultat : pas de reconnaissance explicite, pas d’indemnités.
« C’est un véritable déni de reconnaissance », s’insurge le député Oumribet. Ces professionnels qui, des semaines durant, sacrifient leurs soirées et leurs week-ends pour garantir la fiabilité des examens. Ils portent sur leurs épaules une responsabilité immense – la crédibilité du système éducatif national – mais repartent les poches vides quand leurs collègues sont rémunérés pour leurs efforts.
Pour ces agents, l’injustice dépasse la simple question financière. C’est leur dévouement qui est nié, leur expertise ignorée. Certains confient, sous couvert d’anonymat, leur amertume face à cette « hiérarchisation » des contributions. Cette situation soulève des questions plus larges sur l’équité au sein de l’administration publique. Comment justifier qu’à mission égale, voire plus lourde, certains agents soient écartés de toute compensation ?
Hassan Oumribet ne se contente pas de pointer du doigt. Il exige une « révision urgente » de cette décision et appelle à « garantir l’équité salariale entre toutes les parties prenantes ». Son message est clair : dans un pays où l’éducation constitue un pilier stratégique, tous ceux qui contribuent à sa qualité méritent reconnaissance et respect.
L’enjeu dépasse ces quelques dizaines d’agents oubliés. Il touche à la cohésion des équipes, à la motivation des fonctionnaires et, in fine, à l’efficacité du service public. Car comment maintenir un engagement de qualité quand certains se sentent traités comme des citoyens de seconde zone ?
Le ministère de l’Éducation nationale se trouve désormais face à ses responsabilités. Dans un contexte où chaque dysfonctionnement des examens fait l’objet d’un scrutin public intense, cette question d’équité interne ne peut plus être ignorée.
Les familles marocaines, qui placent l’école au cœur de leurs espoirs d’ascension sociale, sont en droit d’attendre que tous les acteurs du système éducatif soient traités avec justice. Car c’est aussi de cette justice-là que dépend la qualité de l’enseignement dispensé à leurs enfants.
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