Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
on - Wed at 12:50 PM -
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Il arrive que certains débats médiatiques ressemblent davantage à des écrans de fumée qu’à des analyses sérieuses. C’est précisément ce qui s’est produit récemment lorsque le journal français Le Monde a tenté de soulever une « tempête dans un verre d’eau » en s’attaquant vainement au Royaume du Maroc. Derrière l’effet d’annonce et les titres accrocheurs, le constat demeure : ces critiques ne reposent sur aucun fondement solide et traduisent surtout une gêne face à la place croissante qu’occupe le Maroc sur la scène internationale.
Face à ces offensives médiatiques récurrentes, le Royaume a intérêt plus que jamais à se doter d’un appareil médiatique robuste et crédible. Une profonde réforme du paysage médiatique national s’impose, articulée autour d’une vision stratégique claire et intimement liée aux orientations royales en matière de développement.
Cette transformation voulue passe par un renforcement systémique de tous les maillons de la chaîne médiatique : formation excellente des ressources humaines, direction par des professionnels engagés, et mise en place de structures organisationnelles performantes au service d’un journalisme à la fois patriotique et professionnel.
– Un Roi au-dessus des tentatives de dénigrement
Avant d’aller plus loin, un rappel s’impose : le Roi du Maroc, souverain d’un État aux racines civilisationnelles profondément ancrées dans l’histoire, se distingue par une vision stratégique et un rôle central dans un monde et une région en pleine recomposition. Stratège visionnaire et acteur majeur sur plusieurs fronts diplomatiques, il demeure au-dessus de toute tentative de dénigrement.
Qu’elles proviennent de médias traditionnels ou de plateformes numériques, les attaques visant sa personne ou son Royaume ne sauraient altérer la valeur de son engagement ni l’intégrité de son leadership. Les tentatives répétées de semer le doute se heurtent à une réalité intangible : celle d’un pays stable, dynamique et résilient, dont la légitimité est largement reconnue par la communauté internationale.
– Le poids des récits médiatiques et la nécessité d’une contre-offensive structurée
Les médias ont aujourd’hui un pouvoir immense : façonner les perceptions, créer des images collectives, amplifier ou réduire la portée d’un événement. Dans le cas du Maroc, certains titres internationaux choisissent parfois de privilégier le sensationnel au détriment du factuel. Ces narrations partielles s’apparentent moins à une quête de vérité qu’à une mise en scène destinée à capter l’attention.
Pour contrer efficacement ces récits biaisés, le Maroc gagnerait indéniablement beaucoup à se doter d’une institution médiatique profondément réformée, dirigée par des professionnels reconnus pour leur compétence et leur engagement envers un projet médiatique d’excellence.
Cette refonte doit s’articuler autour d’une formation rigoureuse des ressources humaines, alliant excellence technique et appropriation de la culture nationale ainsi que mondiale, afin de créer une nouvelle génération de journalistes capables de porter la voix du Maroc avec professionnalisme et conviction. Cette génération sera ancrée dans le XXIᵉ siècle et en maîtrisera les codes, le langage et la culture.
– Une restructuration stratégique alignée sur la vision royale.
La réforme des médias marocains a intérêt à s’inscrire dans une vision globale intimement liée aux stratégies de développement du Royaume. Il s’agit de construire un écosystème médiatique performant, capable à la fois de défendre les intérêts nationaux et de promouvoir une image moderne et dynamique du Maroc à l’international. Cette transformation nécessite la reconnaissance des compétences et leur juste placement aux postes de décision, confiant l’exécution de cette réforme à des professionnels aguerris, capables de concilier impératifs nationaux et standards internationaux.
– Un nouveau modèle médiatique : nationalisme responsable et universalisme ouvert
Le Maroc a beaucoup à gagner à développer un modèle médiatique à l’image de son extraordinaire essor, alliant nationalisme responsable et universalisme souple, ouvert sur les valeurs nobles comme sur les intérêts nationaux. Cette approche équilibrée permettra de promouvoir une liberté d’expression pertinente et responsable, respectueuse à la fois de l’identité nationale dans sa richesse et de la diversité des opinions. La maturité de ce nouveau paysage médiatique se manifestera par sa capacité à articuler défense des intérêts nationaux et ouverture sur le monde, dans le respect des valeurs de pluralisme et de responsabilité sociale.
– Investissement dans la formation
La réussite de cette transformation passe par un investissement stratégique et massif dans la formation des ressources humaines. Il s’agit de créer des parcours d’excellence pour les journalistes, communicateurs et experts médiatiques, alliant expertise technique, intelligence géopolitique, ancrage historique et culturel national, et profonde compréhension des enjeux stratégiques du Royaume. Formés aux standards internationaux les plus exigeants, ces professionnels de l’information seront les ambassadeurs d’un Maroc moderne et crédible.
– Une gouvernance médiatique au service de la stratégie nationale
La direction des médias marocains doit être confiée à des professionnels engagés, responsables de la réussite d’un projet médiatique structuré et aligné sur la stratégie de développement du Royaume. Cette gouvernance professionnelle garantira à la fois la performance éditoriale et économique des médias nationaux, accompagnera le processus de modernisation du pays et assurera leur contribution active à la défense des intérêts marocains sur la scène médiatique internationale.
En définitive, la polémique suscitée par certains médias étrangers illustre une vérité simple : les récits biaisés s’évanouissent face aux faits, lorsqu’ils sont portés par une voix forte et crédible. Le Maroc, porté par son histoire, son identité et son leadership, continue d’affirmer sa place dans le concert des nations.
La réforme profonde des médias marocains représente ainsi un investissement stratégique essentiel pour la souveraineté narrative du Royaume. En se dotant d’un appareil médiatique professionnel, performant et aligné sur les intérêts nationaux, le Maroc pourra non seulement contrer les campagnes de dénigrement mais aussi participer activement à la construction des récits globaux, porteur d’une voix africaine, arabe et méditerranéenne écoutée et respectée sur la scène internationale.
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