Lors de la cérémonie organisée, mercredi 12 février, par la Commission centrale d’arbitrage et la Direction nationale des arbitres en l’honneur des arbitres retraités de la saison 2023-2024 et des arbitres internationaux ayant obtenu le badge FIFA pour la saison 2024-2025, le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a souligné que le développement du système arbitral doit reposer sur une construction progressive et un travail continu, plutôt que de réagir aux critiques.

Dans son discours, Lekjaa a insisté sur le fait que « l’arbitrage, comme les autres composantes du football – joueurs, entraîneurs et formation –, nécessite un travail régulier et progressif pour évoluer. Une prestation parfaite en arbitrage est difficile à atteindre, et des lacunes existeront toujours, mais elles doivent être corrigées par un travail constant et une évaluation constructive ».

Il a également appelé à s’éloigner des critiques infondées et à privilégier une évaluation claire et objective : « Je suis attentivement les débats autour de l’arbitrage et les réactions qui en découlent, et je pense que cette discussion doit s’inscrire dans une logique de construction et de progrès ».

Lekjaa a mis en avant la nature délicate du métier d’arbitre, affirmant : « L’arbitrage est similaire à la justice : c’est une mission complexe encadrée par la loi. Malgré l’évolution des règles du jeu et des technologies, la tâche de l’arbitre reste difficile, car il doit prendre la bonne décision en une fraction de seconde. Cela impose donc une exigence permanente de conscience éthique dans la vie de l’arbitre. L’arbitrage ne peut être juste et objectif que si l’éthique en est le fondement ».

Enfin, il a exprimé ses ambitions pour l’arbitrage marocain sur la scène internationale : « Notre objectif est d’avoir entre 10 et 15 arbitres marocains présents lors des grandes compétitions internationales, et de maintenir notre présence dans les grands matchs de la Coupe du Monde et de la Coupe d’Afrique des Nations. Nous ne voulons pas que la participation de l’arbitre défunt Saïd Belqola reste un cas exceptionnel, mais plutôt que l’arbitrage marocain s’impose durablement sur la scène mondiale, reflétant ainsi le développement du sport marocain dans son ensemble ».

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