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on - Mar 26 -
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Casablanca Finance City (CFC) confirme sa position de leader parmi les places financières africaines, se maintenant au sommet de l’Afrique selon la 37e édition du Global Financial Centres Index (GFCI 37). Bien qu’elle soit encore loin des géants mondiaux comme New York et Londres, la place financière marocaine affiche des progrès notables qui renforcent sa compétitivité sur le marché international.
La 37e édition du GFCI a évalué 120 centres financiers à l’échelle mondiale, combinant des critères qualitatifs et quantitatifs pour évaluer leur compétitivité. Les résultats montrent une dynamique contrastée sur le continent africain, avec des places financières qui connaissent des évolutions distinctes en fonction de leurs stratégies d’attractivité, de leur environnement économique et des tensions géopolitiques régionales.
CFC conserve sa place de premier centre financier africain dans cette 37e édition du GFCI , se hissant au 56e rang mondial. Cette position est soutenue par des progrès importants dans la gouvernance financière qui fait de CFC un carrefour financier stratégique entre l’Afrique et le reste du monde. Cette place bénéficie d’un cadre réglementaire favorable aux investisseurs, avec des conventions fiscales et des accords internationaux qui renforcent sa position de hub d’investissement. De plus, la connectivité entre Casablanca et d’autres marchés, notamment l’Europe et l’Afrique francophone, joue un rôle clé dans cette ascension.
Toutefois, certains défis persistent. Les tensions géopolitiques, notamment en Afrique de l’Ouest, et la concurrence croissante des hubs anglophones comme Nairobi, mettent à l’épreuve la domination de CFC. Le GFCI 37 souligne les risques géopolitiques, jugés cruciaux par 18 % des experts interrogés. Pour maintenir son leadership, la place financière de Casablanca devra continuer à naviguer habilement entre ces enjeux tout en consolidant sa compétitivité régionale.
Derrière Casablanca, Maurice et Kigali occupent respectivement la deuxième et troisième position sur le continent. Maurice, classée 58e mondial, se distingue par son modèle offshore, attirant des investissements principalement dans les secteurs financiers transfrontaliers. Le pays mise sur l’innovation, avec des initiatives telles que la création d’une sandbox pour les fintechs. Toutefois, la pression des normes internationales, comme celles de l’OCDE sur l’évasion fiscale, reste un défi majeur pour son modèle. L’île doit également affronter une concurrence féroce de la part de centres comme Dubaï, qui allient avantages fiscaux et infrastructures modernes.
Kigali, quant à lui, fait face à une trajectoire plus contrastée. Bien que sa position au classement mondial ait légèrement reculé, la place rwandaise progresse dans l’attractivité grâce à ses investissements dans les infrastructures numériques et la finance verte. Le Rwanda cherche à faire de Kigali un hub technologique et financier régional, mais sa taille modeste et sa dépendance aux financements extérieurs restent des limitations notables. Pour pérenniser son développement, Kigali devra diversifier ses partenariats et renforcer ses chaînes de valeur régionales.
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