Améliorer les infrastructures de santé de la région de Guelmim : telle est la devise sur laquelle mise le gouvernement marocain. En perspective de ces efforts, Mohamed Sabari, premier vice-président de la Chambre des représentants, a annoncé qu’une visite de terrain du ministre de la Santé et de la Protection sociale, Amine Tahraoui, est prévue dans les prochains jours. 

L’objectif de cette visite est de résoudre les difficultés liées à la construction de l’hôpital universitaire et régional à la porte du désert, un projet clé pour le développement de cette région du sud du Maroc.

Selon Sabari, le ministre Tahraoui a exprimé son engagement à lever les obstacles freinant l’avancement de ce chantier, qu’il considère comme “une priorité pour la région”. Un dossier complet sur les problèmes de santé de Guelmim, incluant notamment les difficultés liées à l’Hôpital de Bouizakarne et aux centres de santé des zones rurales des circonscriptions de Bouizakarne et Guelmim, a été transmis au ministre pour étude.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des actions menées par Mohamed Sabari pour plaider en faveur de l’amélioration des conditions de santé dans sa circonscription. Le député de Guelmim a souligné l’importance de son rôle dans la représentation des préoccupations des citoyens, en particulier dans les zones rurales souvent négligées par les politiques publiques. Sabari a également rappelé que “la santé constituait un axe majeur de son travail parlementaire, avec la présentation de 40 questions écrites et orales au ministre de la Santé au cours de cette législature”. Ces questions ont abordé une multitude de problématiques, allant des équipements médicaux aux conditions de travail du personnel soignant.

Lors d’une réunion de travail organisée au siège du ministère à Rabat, Sabari a évoqué plusieurs autres points cruciaux pour la région. Outre la question de l’hôpital universitaire et régional, il a abordé le manque d’équipements modernes, notamment les appareils de scanner, ainsi que les difficultés liées aux indemnités des programmes de santé et à la garde obligatoire pour les infirmiers et techniciens de santé. Il a également mis en avant la nécessité d’améliorer le centre de dialyse pour les patients souffrant d’insuffisance rénale, ainsi que de garantir l’approvisionnement en antivenins contre les piqûres de scorpions, de serpents, et les morsures de chiens et de chats.

Un autre dossier d’importance a été la rénovation des centres de santé dans les zones rurales et urbaines, ainsi que la construction de nouvelles morgues. Dans cette optique, le député a plaidé en faveur de la mise en place de nouvelles unités de santé mobiles afin de répondre aux besoins de santé urgents, notamment dans les zones les plus reculées de la région.

Les habitants de la région de Guelmim, notamment dans les zones rurales, font face à des défis majeurs, tels que l’accès limité aux soins médicaux spécialisés et le manque d’infrastructures modernes. La visite prochaine du ministre de la Santé et les engagements pris par le responsable gouvernemental de résoudre ces problèmes sont perçus comme des signes encourageants pour la population locale, qui attend avec impatience des solutions concrètes pour améliorer l’accès aux soins de santé.

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