Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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L’année 2024 a montré que le Maroc doit se préparer à des cycles de sécheresse et d’inondations de plus en plus fréquents. Le State of Global Water Resources 2024 de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) souligne que la gestion durable de l’eau est plus que jamais essentielle pour faire face aux défis hydrologiques.
L’année 2024 a été marquée par des événements climatiques extrêmes, et le Maroc, déjà vulnérable aux variations de ses disponibilités en eau, n’a pas échappé à la tendance. Selon le State of Global Water Resources 2024 de l’OMM, le Royaume a été frappé par des inondations dévastatrices, suivies de sécheresses prolongées, illustrant l’impact croissant du changement climatique. Ces événements mettent en lumière la nécessité d’adopter une approche plus résiliente face à un avenir marqué par des conditions hydrologiques de plus en plus erratiques.
Des inondations sans précédent
L’un des événements les plus marquants a été le passage d’un cyclone extratropical en septembre 2024, déversant des pluies record sur le Maroc. Selon le rapport de l’OMM, ces pluies, qui ont atteint jusqu’à 200 mm en seulement quelques jours, ont provoqué des inondations majeures dans des régions habituellement peu affectées, comme le Sahara et certaines zones urbaines. Ce phénomène, qui a entraîné plus de 20 morts et des milliers de déplacés, est un exemple frappant de l’intensification des conditions climatiques extrêmes dans le pays.
Parallèlement à ces inondations, le Maroc fait face à une autre menace : les sécheresses sévères. Selon le rapport de l’OMM, plusieurs régions du pays, comme le bassin de l’Oum Er-Rbia et du Moulouya, ont connu une diminution importante des débits des rivières, atteignant des niveaux bien inférieurs à la moyenne historique. En 2024, le volume d’eau dans les réservoirs des principaux barrages marocains a chuté de 40 % par rapport aux niveaux normaux, un indicateur alarmant de la pression sur les ressources hydriques du pays. Les nappes phréatiques, essentielles pour l’irrigation et la consommation domestique, se sont également épuisées, notamment dans les zones agricoles du Haut Atlas et des plaines côtières, où la surexploitation est un problème récurrent.
Face à cette double crise, la gestion des ressources en eau devient une priorité nationale. Le rapport souligne que malgré des initiatives comme la construction de barrages (dont 141 en activité actuellement) et des efforts pour améliorer l’efficacité de l’irrigation, ces mesures ne suffisent plus. En 2024, les barrages du Maroc affichent une capacité de stockage qui a diminué de 15 % par rapport aux années précédentes, mettant en évidence le besoin urgent de renforcer les infrastructures existantes. Le pays doit investir dans la modernisation de son réseau hydraulique pour mieux réguler les fluctuations de l’eau, en particulier face aux sécheresses prolongées et aux inondations extrêmes. L’OMM recommande également de renforcer la collecte de données hydrologiques et d’intégrer davantage les prévisions climatiques pour anticiper les crises futures.
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