Posted by - support -
on - 9 hours ago -
Filed in - Society -
-
7 Views - 0 Comments - 0 Likes - 0 Reviews
Istanbul a mille visages. Ceux que l’on connaît — les cartes postales, les dômes, les minarets, les bazars — et ceux, plus secrets, qui se découvrent seulement lorsqu’on prend le temps de traverser le Bosphore, direction la rive asiatique.
C’est cet Istanbul-là, intime et loin des clichés, que nous avons pu découvrir dans le cadre d’un voyage de presse, destiné à promouvoir la destination Türkiye au niveau des pays du Maghreb, et plus particulièrement du Maroc.
Découvrir la Türkiye d’aujourd’hui commence par un geste, une traversée en ferry, un sachet de pain émietté dans la main et des mouettes qui plongent et tournoient sous un ciel d’un bleu infini.
De ce côté du Bosphore, majestueux et chaleureux, tout semble s’éveiller différemment, et le temps s’arrête près d’un café turc.
Ainsi se dévoile la belle Constantinople, loin de l’agitation touristique de sa rive européenne.
Sur la rive anatolienne, le quartier de Kadıköy nargue le visiteur d’une douceur tout aussi désarmante… Loin le tumulte du centre historique, on se perd avec bonheur dans les ruelles ombragées, les échoppes pleines de couleurs et d’odeurs, les cafés chaleureux où le temps s’est arrêté. Ici, pas de foule pressée, et l’immersion est immédiate.
L’escale gourmande est hyper tentante : au milieu des bonbons faits main de Cafer Erol, un lieu célèbre, les odeurs folles du café fraîchement broyé chez Kurukahveci Mehmet Efendi, et les fameux döner mangés vite fait, c’est toute une tradition culinaire qui s’invite à chaque coin de rue.
Ensuite, il est temps de s’évader à Kuzguncuk, ce petit trésor caché au bord de l’eau.
Les murs peints en couleurs douces des maisons de bois, les cafés fréquentés par les artistes et les petites rues en pierres donnent un air qui n’est pas d’aujourd’hui, mais aussi un petit air de Montparnasse à la turque.
Bien plus qu’un lieu, c’est comme un mélange de cultures qui s’entendent bien et cohabitent parfaitement. On y trouve aussi bien une église, une mosquée, qu’une synagogue, proches, comme si Istanbul aimait et accueillait les gens qui se croisent, se mélangent et trouvent un terrain commun.
Tout près, le palais Beylerbeyi donne l’impression d’être dans une danse ottomane, un bijou d’architecture installé au bord de l’eau et rappelle aux visiteurs le temps où Istanbul brillait partout sur la planète.
Pas très loin d’Istanbul, on dirait que le temps joue à cachecache sur Büyükada, la plus grande des Îles aux Princes, comme s’il hésitait à avancer.
Ici, c’est le silence et la quiétude, pas de bruits de voitures, juste le chant des oiseaux. Pas de fumée noire, juste le soleil qui brille.
L’île a décidé d’être discrète et zen : les voitures ne sont pas les bienvenues. Juste les vélos, comme si les calèches et leurs chevaux étaient partis en vacances pour toujours, remplacés dans un élan de modernité verte par des bus électriques silencieux. Les pas calmes des gens se promènent dans les rues remplies de fleurs qui semblent chanter une mélodie.
Se promener à Büyükada, « grande île » en turc, c’est comme retrouver le bonheur d’un air frais et d’un décor gardé secret, où chaque bout de chemin est plein de fleurs grimpantes, de jolies glycines et d’arbres qui ont vu le temps passer.
Le port, lui, est comme un tableau animé, avec ses cafés et ses cabanes en bois qui paraissent sorties d’une histoire rigolote.
On arrive là-bas avec le cœur qui chante et on s’en va avec la tête remplie de paix, persuadé que le vrai bonheur, c’est juste un peu de tranquillité, un vélo, et une bouffée d’air pur, sans aucune trace de saleté ou de pollution sonore.
Çamlıca, c’est comme une grosse respiration pour Istanbul. Ça sent bon, ça sent la ville. C’est un peu comme si Istanbul prenait une grande bouffée d’air frais par le biais de cette colline qui donne vie à tout.
Pour finir, du haut de Çamlıca, Istanbul, pleine de vie et de foi, se montre et révèle ses atours religieux, dont la mosquée de Çamlıca, la plus grande du pays.
De ce monticule, les yeux s’envolent vers les limites de la cité, franchissant le Bosphore, et embrassant l’Europe et l’Asie en même temps.
Un instant arrêté, qui donne le tournis et inspire le calme à la fois, parfait pour finir cette petite aventure de l’autre côté de la mer.
Vue et vécue du côté asiatique, Istanbul semble changer de peau, se révélant comme une cité qui, ne se contentant pas de ses symboles pour touristes, mais dévoilant à ceux qui prennent le temps, son cœur grand et vrai.
Découvrir l’Anatolie est une invitation à sortir des sentiers battus, à ressentir la joie de vivre d’Istanbul, et à la laisser, à travers les gens et les rues, partager son conte.
The post Istanbul anatolienne…quand la ville dévoile son âme appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.