Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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La création du polisario et de l’autoproclamée « république sahraouie » (rasd) deviendra un problème structurel pour l’Algérie qui a « fabriqué » un Etat dans son Etat. Le règlement prochain du dossier du Sahara laissera derrière lui les effets de la décision algérienne de soutenir la création d’une milice agissant comme un pays au sein de son territoire.
Si le règlement de la question du Sahara pourrait se faire dans le cadre d’un retour des Sahraouis retenus captifs à Tindouf en Algérie, comme l’a exprimé le Roi Mohammed VI dans son discours du 31 octobre 2025, faisant suite à l’adoption de la résolution 2797 du Conseil de sécurité sur le Sahara, les dirigeants du polisario restent, eux, dans une situation compliquée.
« Nous appelons sincèrement nos frères dans les camps de Tindouf à saisir cette opportunité historique pour retrouver les leurs et jouir de la possibilité que leur offre l’Initiative d’autonomie de contribuer à la gestion des affaires locales, au développement de leur patrie et à la construction de leur avenir, dans le giron du Maroc uni », a déclaré le Souverain dans son adresse à la Nation après l’adoption de la résolution historique consacrant l’initiative d’autonomie soumise par le Maroc devant l’ONU en 2007.
« En Ma qualité de Roi, garant des droits et des libertés des citoyens, J’affirme solennellement que les Marocains, étant tous égaux, il n’y a pas de différence entre les personnes rentrées des camps de Tindouf et leurs frères installés dans le reste du territoire national », a assuré le Roi, offrant ainsi la possibilité à tous les Sahraouis marocains de Tindouf de revenir au Maroc et de tourner la page d’un conflit qui entre dans sa cinquantième année.
Cependant, le sort de la classe dirigeante du mouvement séparatiste du polisario, attaché à son rêve de créer un Etat dans l’Etat au Maroc, ne semble pas clair. L’idée de renoncer à ce que l’Algérie leur a offert, un territoire, une organisation politique, du pouvoir décisionnaire, des moyens financiers et militaires, serait difficilement acceptable pour les membres polisario.
« Depuis un demi-siècle, la région de Tindouf s’est transformée en un territoire hors contrôle où le polisario et la soi-disant République arabe sahraouie démocratique (RASD) règnent en maîtres absolus », a noté le site spécialisé Sahel intelligence, en décrivant la situation.
Il s’agit, fait-il observer, d’une situation où « une entité étrangère exerce une souveraineté de facto, une diplomatie parallèle et une administration complète » sur un territoire algérien.
Le média poursuit en décrivant la situation comme « une anomalie politique et juridique que l’Algérie traîne depuis cinquante ans comme un fardeau devenu ingérable ». Ce qu’il faut savoir, c’est que l’Algérie, est l’instigatrice de cette idée, elle est « acteur » et « victime » d’une situation qui tôt ou tard échappera à son contrôle.
Si aujourd’hui, le régime algérien reste la main qui façonne et dicte les mouvements du polisario comme un pantin, les conséquences de cette stratégie de déstabilisation visant le Maroc pourrait se retourner contre lui. Il sera en effet difficile de retirer à la classe dirigeante du polisario, qui a cru avoir créé un « pays » en ayant le statut de membre de l’Union africaine, de retrouver l’anonymat ou d’abandonner le semblant de pouvoir qu’elle exerce sur les camps de Tindouf en Algérie.
« La vérité est plus brutale : la wilaya de Tindouf est devenue un territoire autonome échappant à la souveraineté algérienne, un précédent unique au monde », estime Sahel intelligence, expliquant que « cette cité-Etat que le polisario a bâtie à Tindouf, avec la bénédiction tacite d’Alger, se retourne aujourd’hui contre son parrain », où l’Algérie paierait le prix de son renoncement à sa propre souveraineté.
Le média rappelle que l’Algérie a permis au polisario de s’installer et d’être reconnu comme étant un Etat sur son propre territoire. Outre tout le travail diplomatique engagé pour entretenir les faux-semblants d’un pays pour l’autoproclamée « rasd » (notamment vis-à-vis de certains pays africains, ndlr), l’Algérie a également procédé à l’ouverture d’une représentation diplomatique du mouvement séparatiste à Alger, conférant à cette entité installée en territoire algérien, le plein droit d’exister.
« Les bases du droit international sont présentes : population, territoire, gouvernement à Tindouf, réunies sous l’œil passif de l’Etat algérien », résume ainsi Sahel intelligence qui ajoute qu’à Tindouf, ministres, président, assemblée nationale, milices armées, contrôle social, administration interne… « tout y fonctionne comme dans un Etat indépendant. Pendant qu’Alger proclame sa souveraineté, le polisario, lui, la pratique ».
In fine, l’Algérie sera obligée de faire face aux conséquences de ce qu’elle a elle-même créé en conférant à un groupe d’individus la possibilité de s’installer sur son propre territoire et y créer un Etat parallèle.
The post L’après-Sahara : L’Algérie face au retour de flamme du dossier polisario appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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