Actuellement, 38.000 personnes sont directement employées dans l’aviation, générant une production économique estimée à 1,1 milliard de dollars (environ 10,6 milliards de dirhams), ce qui représente 0,8% du Produit Intérieur Brut (PIB) national.

Un rapport récent de l’Association du transport aérien international (IATA), intitulé « La valeur du transport aérien au Maroc », révèle l’impact significatif du secteur aérien sur l’économie marocaine. Au Maroc, 38.000 personnes sont directement employées dans l’aviation, générant 1,1 milliards de dollars de production économique (environ 10,6 MMDH), soit 0,8% du PIB total.

Les retombées économiques ne s’arrêtent pas là. La chaîne d’approvisionnement, les dépenses des employés et les activités touristiques contribuent collectivement à un total de 11,2 milliards de dollars (près de 108 milliards de dirhams) au PIB, créant ainsi 855.500 emplois au Maroc. Parmi ces avantages, le tourisme soutenu par l’aviation représente à lui seul 8,5 milliards de dollars (environ 82 milliards de dirhams) de contribution au PIB et génère 681.600 emplois, a dévoilé le rapport.

Pour sa part, la contribution des touristes internationaux au Maroc s’élève à 12,1 milliards de dollars (116,8 milliards de dirhams), grâce à leurs achats de biens et de services auprès d’entreprises locales. L’IATA a fait savoir qu’au-delà de l’économie, le transport aérien joue un rôle clé dans l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, améliorant l’accès à l’éducation, favorisant les échanges culturels, et stimulant le développement socio-économique.

Au fil des décennies, le coût des vols a subi une réduction globale de 70%, rendant le transport aérien plus accessible. Au Maroc, le tarif aérien réel moyen a diminué de 28% entre 2011 et 2023, permettant aux habitants de travailler 15,8 jours pour s’offrir un billet d’avion. En 2023, les statistiques révèlent 333 vols effectués pour 1.000 habitants, a indiqué la même source.

L’aviation renforce également le commerce mondial en améliorant la productivité, en stimulant l’innovation et en facilitant l’échange de connaissances, a noté l’Association. La circulation des marchandises par le biais de l’aviation catalyse des résultats économiques optimaux, permettant une spécialisation et une allocation efficace des ressources. En période de crise, le fret aérien s’avère indispensable pour les secours humanitaires, avec 77.900 tonnes de fret transitant par les aéroports marocains en 2023.

Selon l’IATA, la connectivité aérienne est un levier de croissance économique, reliant les habitants de différentes régions et générant des avantages pour les consommateurs et l’économie globale. Dans les zones rurales, elle assure un accès crucial aux services de santé, à l’éducation et à l’emploi.

En 2023, le trafic aérien international a constitué 93% des départs origine-destination au Maroc, représentant 11,7 millions de passagers. L’Europe s’impose comme le principal marché pour les flux de passagers, avec près de 10 millions de départs vers le continent. Le Moyen-Orient (6%) et l’Afrique (4%) suivent respectivement avec 738.200 et 422.900 passagers.

Pour l’Association, la connectivité aérienne joue un rôle crucial dans l’épanouissement du potentiel de croissance économique et dans la prospérité d’un pays. Elle permet aux secteurs industriels de toutes les régions de s’impliquer dans des activités commerciales dynamiques. L’ampleur de cette connectivité, tant au niveau national qu’international, agit comme un catalyseur et un moteur pour la production et la distribution des bénéfices économiques.

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