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Une “nouvelle” crise plane sur le secteur de l’éducation. Le 1er novembre dernier, le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des Sports a annoncé l’organisation d’un concours visant à recruter 600 professeurs assistants pour intégrer le corps des enseignants-chercheurs en éducation et formation. Prévu pour débuter le 2 décembre, ce concours devait se tenir dans divers centres de formation, tels que le Centre de formation des inspecteurs de l’enseignement et les Centres d’orientation et de planification éducative.
Selon le ministère, les candidats doivent remplir plusieurs conditions, notamment être fonctionnaires titulaires dans le secteur de l’éducation nationale depuis au moins quatre ans et détenir un doctorat ou un diplôme équivalent. Les postulants doivent fournir un dossier comprenant une demande officielle, des diplômes, et des documents relatifs à leurs expériences scientifiques. Le concours est divisé en deux épreuves : une évaluation des diplômes et réalisations, suivie d’une présentation devant un jury.
Malgré des critères détaillés, l’annonce du concours a suscité une levée de boucliers au sein du corps enseignant. Plusieurs enseignants estiment que “les conditions imposées sont trop restrictives et écartent de nombreux candidats potentiels”. Le nombre limité de postes — 600 seulement — est également perçu comme” insuffisant pour couvrir les besoins du secteur”.
De plus, le retard dans la publication des détails du concours a amplifié la confusion. Bien que ces informations devaient être disponibles à partir du 2 décembre, aucune mise à jour n’avait été fournie à cette date, alimentant les critiques sur le manque de préparation du ministère.
L’exigence de soumettre des dossiers sous format papier a été particulièrement contestée, notamment par l’ancien ministre Khalid Samadi. Sur son profil Facebook, il a dénoncé “une approche contradictoire avec les efforts de numérisation en cours dans le secteur éducatif”. Selon lui, ce choix a engendré des frais supplémentaires pour les candidats, incluant les déplacements et la préparation des documents requis. Il a également critiqué l’absence de coordination entre le ministère de l’Éducation nationale et celui de l’Enseignement supérieur, pointant un manque de cadres juridiques et organisationnels adaptés.
Des allégations d’interventions de syndicats et de responsables pour influencer les résultats du concours ont émergé. A l’autre rive, des voix se sont élevées pour pointer du doigt des parties auraient cherché à obtenir une part des postes disponibles, compromettant l’intégrité d’un processus censé être équitable.
Dans un contexte parallèle, des progrès significatifs ont été accomplis concernant le mouvement de mutation des enseignants. Suite à une réunion du comité technique, le ministère a adopté un processus en trois phases (national, régional et provincial), entièrement électronique. Ces mesures visent à améliorer la transparence et à simplifier les démarches administratives.
Le projet de décision prévoit également l’élargissement des critères de participation, notamment pour certaines catégories de personnels éducatifs. Cependant, des points de divergence subsistent, tels que la définition des années de stabilité nécessaires et les conditions de rapprochement familial.
Si le concours de recrutement soulève des questions sur l’équité et l’efficacité de la gestion ministérielle, les avancées dans les mouvements de mutation montrent une volonté d’adapter le système à des standards modernes. Un secteur mitigé où les progrès et les reculs se croisent…
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