Le président de la Concacaf, Victor Montagliani, a critiqué la proposition visant à faire passer la Coupe du monde masculine de 2030 à 64 équipes, une initiative portée par la confédération sud-américaine Conmebol.
Cette idée suscite également une vive opposition de la part du président de l’UEFA, Aleksander Ceferin, ainsi que de la Confédération asiatique de football (AFC).
Prévue en au Maroc, en Espagne et au Portugal, avec des matchs d’ouverture en Argentine, au Paraguay et en Uruguay, l’édition 2030 marque le centenaire du tournoi, que la Conmebol souhaite célébrer par une participation élargie.
La Coupe du monde 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Mexique et au Canada, introduira déjà une nouvelle formule à 48 équipes, contre 32 auparavant.
« Je ne pense pas qu’un passage à 64 équipes soit bénéfique pour le tournoi ou pour l’écosystème du football en général, que ce soit au niveau des sélections nationales, des compétitions de clubs, des ligues ou des joueurs », a déclaré Montagliani à ESPN.
« On n’a même pas encore disputé la première Coupe du monde à 48 équipes. Personnellement, je pense qu’il est bien trop tôt pour envisager un nouveau changement », a-t-il ajouté.
L’élargissement à 48 équipes pour 2026 avait été validé en 2017 par un vote unanime lors d’un congrès de la FIFA. Le 75e congrès de la FIFA est prévu le 15 mai prochain au Paraguay, et la proposition de la Conmebol pourrait y être examinée.
Si elle était acceptée, la Coupe du monde 2030 comprendrait 128 matchs, soit le double des rencontres disputées dans le format à 64 matchs utilisé entre 1998 et 2022.
En mars dernier, Aleksander Ceferin avait déjà qualifié cette idée de « mauvaise », tandis que le président de l’AFC, Cheikh Salman ben Ibrahim Al-Khalifa, avait mis en garde contre le risque de « chaos ».
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