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Le Maroc poursuit ses efforts pour consolider la stabilité de ses finances publiques. Dans son dernier rapport, le Fonds monétaire international (FMI) met en avant une réduction notable du ratio dette/PIB du Royaume, soutenue par des réformes structurelles et une discipline budgétaire rigoureuse. Toutefois, le FMI souligne que des défis stratégiques persistent, notamment sur le long terme.
Dans son dernier rapport, le Fonds monétaire international (FMI) a loué les efforts déployés par le Maroc pour gérer sa dette publique. Le rapport fait état d’une évolution favorable, avec une réduction prévue du ratio dette/PIB à 65 % d’ici à 2029. Cette tendance est le fruit d’une politique budgétaire stricte et de réformes visant à renforcer la stabilité financière du Royaume, même si des défis subsistent.
Selon le rapport du FMI, le Maroc a enregistré une diminution significative de son ratio dette/PIB, passé de 71,5 % en 2022 à 69,5 % en 2023. Cette tendance positive est le fruit d’une gestion budgétaire stricte, axée sur l’amélioration des recettes fiscales. Le renforcement des mécanismes d’optimisation de l’impôt sur les sociétés et de la TVA figure parmi les leviers ayant permis de réduire la pression fiscale tout en augmentant les revenus de l’État.
À moyen terme, les projections montrent que le ratio dette/PIB devrait atteindre 65 % d’ici 2029, consolidant ainsi la stabilité financière du Royaume. Néanmoins, des défis subsistent, notamment le financement des régimes de retraite publics et la rationalisation de la dette des entreprises publiques.
En 2023, l’économie marocaine a affiché une croissance nominale de 10 %, soutenue par une progression réelle de 3,4 %. Cette performance a contribué à réduire le déficit budgétaire, estimé à 4,3 % du PIB en 2024. À long terme, ce déficit devrait se stabiliser sous la barre des 3 % dès 2028, permettant au Royaume d’accroître sa résilience face aux chocs économiques.
Parallèlement, les besoins de financement, qui représentaient 20,6 % du PIB en 2023, devraient connaître une baisse progressive, atteignant 12 % en 2024 avant de se stabiliser autour de 10 % à moyen terme.
Le FMI identifie plusieurs priorités pour préserver les acquis économiques du Maroc. Il recommande notamment :
– la mise en œuvre de réformes dans les secteurs stratégiques tels que la santé, les retraites et la gestion des ressources hydriques,
– l’introduction d’une règle budgétaire pour mieux maîtriser les engagements conditionnels de l’État,
– l’adoption de mesures permettant de renforcer la soutenabilité des finances publiques face aux défis structurels, notamment les impacts économiques liés aux changements climatiques.
Le rapport met également en avant l’importance d’une collaboration accrue entre les différents acteurs publics et privés pour garantir un pilotage efficace des réformes.
En dépit des défis, le Royaume affiche une maîtrise progressive de sa dette publique centrale, estimée à 1.016,6 milliards de dirhams en 2023. Ce chiffre devrait atteindre 1.340 milliards de dirhams d’ici 2029, en ligne avec une stabilisation des besoins de financement.
Ces résultats témoignent des efforts constants déployés par les autorités marocaines pour moderniser leurs outils de gestion budgétaire et pour faire face aux enjeux économiques nationaux et internationaux.
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