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Le ministère des Affaires étrangères et du Développement britannique a récemment émis une mise en garde à l’intention des voyageurs britanniques envisageant de se rendre en Algérie, en raison des conflits sécuritaires qui règnent. Un coup dur pour le tourisme local…
Et de retour avec un autre avertissement concernant l’Algérie. Le ministère des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement du Royaume-Uni a récemment lancé une mise en garde sévère concernant les conditions de sécurité dans certaines zones frontalières de l’Algérie. Dans une recommandation fraîchement mise à jour, le gouvernement britannique a déconseillé formellement les voyages dans des zones situées à moins de 30 kilomètres des frontières de l’Algérie avec la Libye, la Mauritanie, le Mali, le Niger et la Tunisie.
Si la zone frontalière avec le Maroc a été explicitement exclue de cette mise en garde, les autorités britanniques ont néanmoins mis en garde contre la proximité avec des zones à haut risque.
Elle ne s’agit pas de la première mise en garde, d’autres alertes ont été précédemment émises de la part du Royaume Uni. Les raisons de cette alerte sont distinctes : la région est le théâtre d’une activité terroriste croissante et de tensions militaires récurrentes. Les affrontements entre les groupes armés et les forces de sécurité algériennes se sont intensifiés ces dernières années, avec des ramifications dans les zones voisines du Sahara. Le danger est accentué par la proximité de l’Algérie avec plusieurs zones de conflits ouverts, notamment la Libye, le Mali et le Niger, où les tensions politiques et militaires ne cessent de croître.
L’Algérie, dont les frontières s’étendent sur plusieurs milliers de kilomètres avec ces pays en crise, fait face à des défis sécuritaires de plus en plus complexes. Les zones proches des frontières, en particulier celles de l’est et du sud du pays, sont devenues des points chauds pour les activités des groupes terroristes, en particulier ceux affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et à d’autres organisations armées. Ces groupes, souvent désireux de s’étendre au-delà des frontières nationales, profitent des vastes étendues désertiques pour mener des attaques et des opérations de contrebande.
L’isolement géographique de certaines régions, en particulier celles situées dans les montagnes du sud de la Tunisie et de l’est de l’Algérie, rend les déplacements particulièrement dangereux. Le ministère britannique a également attiré l’attention sur les montagnes de Chambi, qui sont devenues un point focal des activités terroristes, et a recommandé de limiter les déplacements dans les autres zones frontalières avec la Tunisie à des situations strictement nécessaires.
L’avertissement met également en lumière le risque accru pour les voyageurs, notamment en ce qui concerne l’annulation des assurances voyage si un incident se produit dans ces zones à haut risque. Une telle mesure pourrait avoir de lourdes conséquences pour les ressortissants britanniques, déjà confrontés à des préoccupations croissantes concernant la sécurité dans cette région instable.
Coincée entre plusieurs zones de conflit, l’Algérie énumère les pertes face à un contexte critique. La frontière avec la Libye, plongée dans une guerre civile qui dure depuis 2011, constitue une source constante d’instabilité. De même, la situation au Mali et au Niger, marquée par des insurrections et des attaques de groupes jihadistes, n’arrange en rien la situation sécuritaire de l’Algérie.
Le secteur du tourisme est le premier à succomber face à ces attaques. Ce contexte sécuritaire difficile a des répercussions sur les voyageurs étrangers, notamment ceux en provenance du Royaume-Uni, qui représentent une part importante des touristes et expatriés dans la région.
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