Le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Mohamed Nabil Benabdallah, a annoncé l’adhésion de la figure de la toile, Mayssa Salama Ennaji, au sein du parti du Livre, en perspective de sa candidature lors des élections législatives de 2026.
Dans une publication diffusée sur sa page officielle Facebook, le lundi 15 septembre 2025 au soir, Benabdallah a affirmé : « Nous accueillons avec une immense satisfaction le souhait de Mayssa Salama Ennaji de se présenter aux prochaines élections législatives avec notre parti ».
Le dirigeant du PPS a tenu à souligner la fierté de sa formation politique face à « cette initiative positive qui vient conforter la position du Parti du Progrès et du Socialisme comme une force d’attraction bénéficiant d’un respect manifeste et d’une grande considération dans différents milieux ».
Mettant en avant le profil de la nouvelle adhérente, Benabdallah a indiqué que « l’influence étendue de Mme Mayssa, sa popularité avérée ainsi que ses importantes capacités de communication contribueront, sans nul doute, à attirer de nombreuses compétences éclairées vers le parti ».
Il a enfin ajouté que cette dynamique « consolide les efforts constants du PPS pour bâtir autour de lui un large mouvement social et citoyen, opposé à l’orientation gouvernementale actuelle jugée défaillante, et porteur d’une alternative démocratique et progressiste, en phase avec les aspirations légitimes des larges franges de notre peuple ».
Il convient de rappeler que Maïssa Salama Ennaji avait déjà annoncé il y a quelques jours sur les réseaux sociaux, sa volonté de participer aux élections législatives de 2026, sans toutefois préciser la formation politique sous laquelle elle se présenterait. Elle a récemment fondé un think tank baptisé “Neomoroccans”, et demeure largement connue pour son activisme sur les réseaux sociaux ainsi que pour ses prises de position audacieuses.
Ce que propose le PPS
Début septembre, lors d’une conférence de presse organisé au parti du Livre, Nabil Benabdallah, a défendu que le ministère de l’Intérieur était la seule institution capable d’assurer la régularité des prochaines élections, appelant néanmoins à ce qu’un organisme composé de partis politiques et de leurs dirigeants, aux niveaux national et régional puisse assurer également le suivi. Le leader de gauche a par ailleurs insisté sur les mesures à prendre pour éviter les scénarios de corruption à toutes les étapes du processus électoral, appelant à des actions concrètes en amont et des mesures punitives en cas de manquement.
S’il a estimé que le ministère de l’Intérieur était le mieux habilité à garantir la régularité des élections, le secrétaire général du PPS, a également invité à faire joindre les partis dans un effort de neutralité positive dans l’observation du déroulé et des résultats.
Sur le sujet de l’intégrité des partis politiques et des candidats présentés, le politicien n’a pas mâché ses mots en insistant sur la nécessité de bien choisir les candidats, soutenant que les partis devaient commencer à dénoncer les pratiques non éthiques. « Les partis doivent assumer leur responsabilité dans le choix de candidats compétents, intègres et politiquement propres », a-t-il souligné.
Concernant les propositions du PPS, Benabdellah a suggéré le vote direct des Marocains de l’étranger, ainsi que d’une réforme de fond du système électoral d’ici 2026 afin de réconcilier les Marocains avec le vote et le suivi de la politique du pays, notamment en instaurant des réformes nouvelles et courageuses dans le but de rétablir la confiance.
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