Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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« Gouverner c’est prévoir » : cela semble du bon sens le plus élémentaire, car celui et/ou ceux qui prennent les rênes du pouvoir ne peuvent pas se contenter de réagir, de colmater, voire, dans le meilleur des cas, de … naviguer à vue. Toutefois, le Régime actuel de la République Algérienne Démocratique et Populaire semble, depuis 2019 (à peu près un septennat), incarner cette quintessence d’une « Somme théologique » de la gabegie qui « guide » le plus grand pays d’Afrique (avec plus de 2 millions de km² ) et 45 millions d’âmes, avec un potentiel économique fort appréciable et ce, depuis la création et la mise en valeur de ce pays par la France au XIXème siècle.
Depuis le triste avènement de l’actuel président, ce merveilleux pays qui aspirait, sous la houlette de Feu Med Boukharouba (Groupe d’Oujda), alias H. Boumediene, à incarner une certaine idée de leadership ou locomotive à la prussienne, sous ce fameux slogan creux « Le Maghreb des peuples », s’éloigne vers une stratosphère singulière : un saturnisme sidéral et schizophrénique qui a pris la confortable posture de la victime expliquant ses échecs souvent retentissants, soit par des injures de voyous face à des éléments factuels (c’est la mission des trolls) soit par un narratif presque immuable d’une énième cabale ourdie par l’Internationale sioniste (Israël), le Makhzen, la France (surtout la Droite) et, selon le menu du jour, on peut adjoindre tel ou tel ingrédient : émirati, MAK (indépendantistes kabyles), RACHAD (reliquat de l’ex-FIS)… pour en relever le goût et créer, ipso facto, une illusion que « le nouveau Beaujolais est arrivé… ».
Toutefois, comme Saint Thomas, l’on a besoin de voir pour croire que le Régime actuel est bel et bien en train de conduire allègrement le pays vers une ruine certaine. Ainsi exposons-nous 7 faits qui prouvent, à des niveaux divers, (économiques, politiques…) que le bateau Alger continue, malheureusement, non seulement de chavirer (ce qui est ironique pour l’héritage du Reis Barberousse et ses têtes de Turc), mais aussi à être sabordé par le Pacha au gouvernail et ses moussaillons incapables de sentir ni le suroît ni le noroît.
Effectivement, nous avons pu glaner, ça et là, maints épiphénomènes de cette déchéance, ce « bashing » à la sauce algérienne et ce, à tous les niveaux :
Après des mois, en 2023, de fuitages informationnels, d’allusions prononcées, le Régime en place préparait le casse du siècle, le coup du grand maître d’Orient et d’Occident, l’annonce qui allait hisser tout le pays au diapason des puissances émergentes de l’acabit de l’Inde et du Brésil. C’était une stature internationale si désirée, qu’on était prêt à lécher les bottes de Vladimir Poutine, ami de l’humanité, jacassa un jour M.Tebboune.
Malheureusement, le rêve d’accéder à l’Olympe de ces nouveaux influenceurs géostratégiques est mort dans les limbes.
Cinglante fut la réponse de la bouche de M. Lavrov, éternel porteur du maroquin des affaires étrangères de la Grande Russie : » vous ne faites pas le poids. »
Or, ce qui fit le plus mal au « NIF » ( NEZ = Ego) algérien, ce fut l’invitation adressée aux Abyssins. Comment l’Ethiopie passe avant l’Algérie, la Mecque des révolutionnaires, un pays pour lequel l’Occident honni faisait la quête, des décennies auparavant ,avec le tube « We are the world ».
Même en tournant casaque, l’écrivain Rachid Boudjedra eut le nez creux, lorsqu’il sentit et dit certaines vérités qui font toujours mal. Dans « La Malédiction », ( comme « les Cités en sel » d’A. Mounif), les hydrocarbures se sont révélés, in fine, une malchance terrible puisqu’ils ont cassé l’évolution naturelle des sociétés « bénéficiaires », en créant des apparatchiks qui voulaient le beurre et l’argent du beurre, et ce, sans effort. La notion de travail était désormais obsolète.
Dans ce sillage, sentant que les gisements d’hydrocarbures déclinent, les cerveaux du Régime, commencent à fouiller dans les fonds de tiroirs, afin de dénicher quelques choses à vendre. Eurêka !, avec les gisements de fer de Ghar Djbiletqui étaient à portée de main, dans le Tindouf, historiquement marocain car dépendant de la Province d’Agadir, avec une ligne de CTM et un marché du « Tnine » (Lundi) où seule la monnaie marocaine avait valeur.
Alors, en fanfare, on annonce que de grandes sociétés chinoises vont investir et acheminer le fer, sur des centaines de kms de voies ferrées, jusqu’au port d’El Ghazaouat sur la Méditerranée. Le bon sens aurait conseillé une coopération avec le voisin de l’Ouest qui possède des ports sur la façade atlantique : Tan Tan, Laayoune et, dans un futur proche, Dakhla-Atlantique.
Ce bon sens avait déjà prévalu à l’époque de Feue S. M. Hassan II et du Président putschiste de l’Algérie d’alors. Un accord sur l’exploitation commune des gisements a été bel et bien ratifié par les deux parties et notifié aux Nations Unies.
La Chine est membre permanent du Conseil de Sécurité : mieux vaut l’avoir à côté qu’en face. Mais ce genre de pratiques de Monsieur je sais tout et je peux tout ont eu pour conséquence que le projet tomba dans les douves de la Grande Muraille de Chine.
En définitive, c’est cet écueil juridique qui a refroidi les ardeurs mandarines : il est bien connu que le capital est très frileux.
Vraisemblablement, ce fut sous l’effet d’un sentiment de culpabilité presque catholique, qu’une grande partie de la classe politique française d’antan appréhenda tous les aspects du dossier algérien. En effet, des traitements de faveur furent appliqués aux ressortissants de ce pays, comme le démontrent les différents accords bilatéraux consacrés à la circulation des gens : le plus édifiant, qui reste encore en vigueur, est celui de 1968. Toutefois, cette mansuétude gauloise arrive désormais à son terme, du moins au regard des éléments factuels suivants :
– Par l’âge, la génération qui a vécu la Toussaint rouge et la Bataille d’Alger n’est plus aux commandes. L’Algérie française n’est plus qu’un chiffon rouge brandi par le Régime comme valeur cardinale de sa propagande axée sur la rente mémorielle.
– Le Régime algérien continue à vivre dans une sphère catatonique, voire de pétrification absolue. Il s’acharne à user et à abuser des mêmes schèmes de comportements, pour maintenir une pression malsaine, et des mêmes éléments de langage : culture de l’ivraie et de la mauvaise foi.
Ainsi, croyant à la pérennité de la bienveillance française, l’actuel Président et sa smala, qui rajoutent, en plus, une belle dose de discourtoisie et d’aplomb, ont cru que tout leur était encore permis : ils ont donc tout osé. Et là je ne manquerai pas de servir la belle réplique d’Audiard dans « Les Tontons flingueurs » : « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît. »
– Critiquer la décision souveraine de la France de reconnaître officiellement , la souveraineté du Maroc sur le Sahara ;
– Arrêter de délivrer les laisser-passer consulaires pour les Algériens sous OQTF ;
– Condamner, dans un simulacre de procès, l’écrivain Boualem SANSAL, parce qu’il avait eu le cran de rappeler certaines vérités historiques sur des territoires marocains annexés à l’Algérie par la puissance coloniale… de l’époque de Dunkerque à Tamanrasset.
– S’adonner à des actes de barbouzeries sur le sol français afin d’éliminer des opposants.
Face à ces agissements de voyous, la France a été contrainte d’opérer une volte-face pour signifier que calme, sérénité recherche de solutions par le dialogue ne sont pas synonymes de faiblesse.
Et le bébé est renvoyé à la froide et implacable justice qui a commencé par lancer un 1er mandat d’arrêt international contre un diplomate algérien de l’Ambassade d’Alger à Paris, qui s’est avéré être un Officier des Services algériens.
Dans le même sillage, des restrictions de visas ont été appliquées…
Après la reconnaissance, par l’Administration américaine, de la souveraineté marocaine sur nos Provinces du Sud, Alger ne sait plus sur quel pied danser. Le Régime algérien ne peut pas bouder ni gesticuler, voire retirer son ambassadeur, et ce, avec des effets de manche … L’os est un peu trop gros, même risqué.
Alors, ravalant son patriotisme de pacotille, Alger tente la séduction par des contrats fort avantageux sur le gaz de schiste dans le sud. Ce projet rencontre, depuis son annonce, une sourde opposition des habitants locaux. Mais que ne ferait-on pas pour plaire à l’Oncle SAM, et surtout à ses grosses cylindrées comme CHEVRON et EXON MOBIL.
Même les liens affichés de cette société avec Israël ne sont désormais que des détails véniels ne pouvant constituer un dol.
Mais, malgré tous les appels du pied, la société ne veut rien signer avec un régime qui change de ministres comme on change de chaussettes : cette instabilité consubstantielle rebute les plus téméraires.
Et pour tenter de soudoyer les Américains, Alger ose tout jusqu’à changer la loi sur les exploitations minières, et sa sacro-sainte doctrine pour les sociétés, avec 51% du capital devant être détenu par des Algériens…
Que ne ferait-on pas pour éviter d’inscrire le Polisario dans la liste des organisations terroristes ? …
Cela a certainement fait jaser dans toutes les chaumières, de l’Oranie au Constantinois, pour le » deep south « , l’annonce de mobiliser 200 millions de dollars pour la reconstruction du Sud libanais a fait pleurer. Dans la manière ostentatoire d’inviter le Président du Pays du Cèdre pour recevoir le chèque du Président algérien, tout y était, hormis la bonté et la courtoisie. La mise en scène fut paradoxalement malsaine, puisque derrière l’entraide affichée, il y avait la main supérieure d’Alger qui faisait l’aumône vers la main inférieure de Beyrouth. En réalité, c’est là un mécanisme déjà observé par l’Orientaliste B. LEWIS in » Political language of Islam « .
C’est une manifestation de cette libido dominandi qui est l’ADN du pouvoir algérien.
Toutefois, derrière cette mascarade qui n’atteint même pas une mise en scène primaire d’une commedia dell’arte se musse une fébrile lettre persane. Le sud-Liban est le fief des milices chiites du Hezbollah libanais, proxy iranien dans la région, qui acquiert une importance allant crescendo après la perte de la plateforme syrienne.
Les liens tissés entre le Hezbollah libanais et le Polisario sont désormais un secret de Polichinelle : ce soutien met encore un peu plus en lumière l’axe du Mal Alger – Téhéran.
En évoquant Saint Augustin d’Hippone (actuelle ville d’Annaba) lors de sa dernière et inutile visite à Rome, le Président algérien a cherché à user, jusqu’à la moelle, d’une technique observée chez ceux qui souffrent d’un complexe d’infériorité : je quête l’estime de l’Autre, nous avons un socle commun avec vous : cette référence n’a pas plu aux islamistes algériens toujours aux aguets, surtout que notre Saint est né d’une mère amazighe chrétienne…En sus de sa doxa syncrétique qui a ouvert la chrétienté au legs gréco- romain .
7- 15 août 2025 : morts eschatologiques à Alger
Ce qui s’est passé ce vendredi-là a touché profondément le petit peuple dans sa chair et personnellement, nous tenons à présenter toutes nos sincères condoléances aux personnes décédées.
Par ailleurs, la chute, en plein Alger, d’un bus antédiluvien de transport en commun dans l’Oued El Harrach (déversoir des égouts de la Capitale) a révélé que tous les Goebbels de la propagande du système algérien sont à nu.
La puissance régionale qui possède tout, qui vit dans l’opulence, se révèle incapable de maintenir une chaussée en bon état, d’avoir des bus dignes convenables pour transporter les enfants de la République pourtant » populaire « …
Cette 7ème plaie constitue un autre révélateur de l’attitude du Régime en place, et de son regard hautain et dédaigneux envers les naufragés. Ainsi, le chef de l’Etat a décidé d’octroyer à chaque famille une obole de 100 millions de centimes : autrement dit, une vie d’Algérien vaut, d’après les Autorités du pays, 650 Euros !
Et le Pays continue à fanfaronner en proposant d’aider les autres à financer le Polisario mais, pour les siens, c’est une autre histoire.
Déjà Albert Camus qui n’est pas Etranger à l’Algérie disait… » Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l’ignorance, et la bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté, si elle n’est pas éclairée « .
En somme, ce florilège, à titre indicatif, ambitionne de montrer que le Régime algérien actuel a une main plutôt malheureuse dans tout ce qu’il entreprend : alors il ne s’agit donc pas uniquement de Malchance…
Argent facile, ignorance et arrogance : voilà le cocktail explosif qui emportera ce merveilleux pays dont le système semble atteindre une aporie, une fin de sa logique. Les Sept plaies en sont donc des annonciations
Le Saint coran évoque cette allégorie dans sourate Al Israa « Le Voyage nocturne » verset 16
« Et quand Nous voulons détruire une cité, Nous ordonnons à ses gens opulents [d’obéir à Nos prescriptions], mais (au contraire) ils se livrent à la perversité. Alors la Parole prononcée contre elle se réalise, et Nous la détruisons entièrement. »
وَإِذَا أَرَدْنَا أَنْ نُهْلِكَ قَرْيَةً أَمَرْنَا مُتْرَفِيهَا فَفَسَقُوا فِيهَا فَحَقَّ عَلَيْهَا الْقَوْلُ فَدَمَّرْنَاهَا تَدْمِيرً »
صدق الله العظيم
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