Selon le directeur de la santé de la mère de l’enfant, Dr Amadou Doucouré, « la santé de la mère, du nouveau-né de l’enfant constitue une priorité pour les gouvernements. Diverses actions ont été menées mais force est de constater que le rythme de diminution de la mortalité maternelle est encore insuffisant en Afrique de l’Ouest et du Centre. Aujourd’hui, il soutient que même si des efforts certes ont été faits, il y a encore des défis pour atteindre le développement durable de 2030.
C’est la raison pour laquelle, il lance un appel à la survie de l’action pour l’amélioration de la santé des enfants. Il renseigne que cette conférence régionale a vu la présence de plus de 300 participants venus de 24 pays d’Afrique de l’Ouest et du centre mais aussi de Djibouti. Une occasion qui permet de faire le point sur les progrès réalisés, d’identifier encore les politiques, les stratégies mises en œuvre mais aussi de partager les bonnes pratiques entrepris afin de faire une analyse objective des différentes stratégies menées. Si l’on en croit ses dires, le défis reste commun à tous les pays notamment le renforcement du système de santé à travers la disponibilité de personnels qualifiés partout et même dans les zones rurales, l’équité dans les interventions. Néanmoins, il cite la faiblesse du système de santé comme la rupture des médicaments essentiels et l’aspect financier.
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