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Malgré l’annulation du sacrifice cette année, le débat “habituel” sur le taux de résidus antibiotiques injectés au bétail reprend le devant de la scène. A cet effet, une vague de préoccupations a envahi la toile. Cette situation a suscité des craintes parmi les consommateurs, notamment en ce qui concerne les risques potentiels pour la santé humaine.
De nombreux messages alertent sur la présence de résidus d’antibiotiques dans la viande, soulignant que leur utilisation pourrait avoir des conséquences graves pour la santé, allant des allergies à la perturbation du système immunitaire humain. Si ces préoccupations ne datent pas d’hier, elles se sont intensifiées à l’approche d’Aid Al Adha, période marquée par une forte demande de viande de bétail, malgré l’annulation du sacrifice.
D’après les dires des professionnels, les antibiotiques sont couramment utilisés dans l’élevage pour traiter certaines infections chez les animaux. En effet, comme pour les humains, ces médicaments sont essentiels dans le traitement des maladies infectieuses qui peuvent toucher le bétail, notamment les vaches et les chèvres. Cependant, leur utilisation à titre préventif est souvent remise en question. Si certains éleveurs recourent aux antibiotiques pour prévenir les maladies, d’autres estiment qu’ils devraient être réservés aux animaux malades, pour éviter la présence de résidus dans la viande.
L’un des principaux risques associés à l’utilisation des antibiotiques est la présence de résidus dans la viande consommée par les humains. Bien que les autorités sanitaires assurent que “des contrôles stricts sont en place pour éviter que des viandes contaminées ne parviennent sur le marché, les consommateurs restent préoccupés par les conséquences de l’ingestion de ces résidus”.
En effet, certaines études suggèrent que la consommation régulière de viande contenant des résidus d’antibiotiques pourrait entraîner des effets indésirables, notamment des réactions allergiques, surtout chez les personnes sensibles à ces substances. De plus, l’utilisation excessive d’antibiotiques dans l’élevage a également des implications à plus long terme, comme la résistance croissante aux antibiotiques chez l’humain, ce qui pourrait rendre le traitement de certaines infections plus difficile.
Placée sous le contrôle de l’office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), la viande rouge passe par plusieurs étapes avant d’arriver aux étales des boucheries marocaines. L’ONSSA mène des inspections régulières dans les abattoirs, prélève des échantillons de viande et effectue des analyses pour détecter d’éventuels résidus de médicaments vétérinaires. Si des traces d’antibiotiques sont trouvées, la viande concernée est retirée de la vente.
Malgré ces mesures de contrôle, certains experts estiment que “les mécanismes de surveillance pourraient être renforcés, notamment en augmentant la fréquence des tests dans les petites exploitations, qui échappent parfois à ces contrôles”.
Pour les consommateurs soucieux de la qualité de la viande qu’ils consomment, il est conseillé de privilégier la viande provenant de boucheries agréées. Ces dernières sont soumises à des inspections régulières et assurent que les viandes vendues respectent les normes sanitaires en vigueur.
De plus, des solutions alternatives à l’utilisation des antibiotiques existent. Les méthodes d’élevage biologique, qui excluent l’utilisation d’antibiotiques de manière systématique, sont de plus en plus populaires. Ces pratiques visent à réduire l’usage des médicaments et à privilégier des traitements plus naturels, tout en garantissant la santé des animaux.
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