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Depuis l’accession au trône du Roi Mohammed VI en 1999, le Maroc s’est engagé dans une transformation économique ambitieuse et remarquable. En l’espace de vingt-cinq ans, le Royaume a non seulement relevé le défi de la modernisation, mais il a également su naviguer à travers les crises pour renforcer sa position sur la scène internationale.
Ce parcours impressionnant, bien qu’émaillé de défis sociaux, témoigne de la résilience du pays et de sa capacité à tracer une voie vers un développement durable et inclusif. C’est en tout cas ce que révèle dans son rapport la « Carnegie Endowment for International Peace » l’un des think tanks les plus influents en matière de géostratégie à l’échelle mondiale. Ses rapports sont scrutés avec attention tant par les responsables politiques que par les investisseurs majeurs à travers le globe.
Cela dit, dès le début de son règne, le Roi Mohammed VI a placé la modernisation du Royaume au cœur de son agenda, indique la récente publication de cette analyse. En 1999, le Maroc figurait parmi les pays à faible revenu et souffrait de retards en matière de développement humain.
Cependant, les réformes audacieuses entreprises au cours des deux dernières décennies ont permis au Royaume de connaître une véritable métamorphose. Selon les chiffres de l’ONU, l’espérance de vie moyenne a augmenté de neuf ans pour atteindre soixante-quinze ans, tandis que le revenu par habitant a doublé en termes réels. Par ailleurs, les années de scolarisation prévues sont passées de 8,1 à 14,6 ans, illustrant les progrès réalisés dans le domaine de l’éducation.
Un autre indicateur clé du succès de cette transformation est la réduction drastique du taux de pauvreté absolue, qui est passé de 15,3 % en 2001 à 1,7 % en 2019. Ce succès est particulièrement palpable dans les zones rurales, où l’accès à l’eau potable et à l’électricité est désormais généralisé, alors qu’en 2000, moins de la moitié des ménages ruraux y avaient accès.
Le développement économique du Maroc ne s’est pas limité aux infrastructures nationales. Grâce à des investissements dans des projets de classe mondiale, comme le port Tanger Med, le Royaume s’est imposé comme un acteur clé des chaînes de valeur mondiales. Tanger Med, devenu le plus grand port de conteneurs de la Méditerranée, incarne cette ambition marocaine d’intégration internationale.
Cette dynamique s’est accompagnée d’une stratégie industrielle orientée vers l’exportation, en particulier dans les secteurs de l’automobile et de l’aérospatiale. Aujourd’hui, le Maroc est le premier producteur et exportateur de voitures en Afrique, dépassant des pays comme l’Afrique du Sud, grâce à l’implantation de groupes comme Renault et PSA.
Cette ouverture sur le monde a permis de stimuler les investissements directs étrangers (IDE), qui ont contribué à maintenir une part importante du secteur manufacturier dans le PIB national. Les produits manufacturés marocains sont de plus en plus compétitifs à l’échelle internationale, notamment en matière de technologies intermédiaires.
Conscient des enjeux écologiques et économiques de demain, le Maroc s’est engagé depuis 2009 dans une transition énergétique durable. Le Royaume a fixé des objectifs ambitieux en matière d’énergies renouvelables, visant à ce que celles-ci représentent 52 % de la capacité énergétique nationale d’ici à 2030. Le complexe solaire de Noor, le plus grand au monde dans sa catégorie, symbolise cette ambition. En 2023, 37 % de l’électricité du pays provenait de sources renouvelables, en grande partie grâce à l’énergie solaire et éolienne.
Cependant, la route vers une pleine transition verte est encore semée d’embûches. Les énergies fossiles dominent toujours une grande partie de la consommation d’énergie primaire. Pour relever ce défi, le gouvernement a lancé une série d’initiatives, comme le Plan national de gestion de l’eau 2020-2050, un programme ambitieux visant à construire des usines de dessalement et à accroître la réutilisation des eaux usées traitées, le tout pour un budget de 40 milliards de dollars.
Sur la scène internationale, le Maroc a su tirer parti de sa position géostratégique en se diversifiant au-delà de ses partenaires traditionnels. Bien que l’Union européenne reste le principal partenaire économique du Royaume, avec près de la moitié de ses échanges commerciaux, le Maroc a considérablement renforcé ses relations avec l’Afrique subsaharienne.
Depuis son retour à l’Union africaine en 2017, le Royaume a multiplié les investissements en Afrique dans des secteurs clés tels que les télécommunications, les banques et l’agriculture, devenant ainsi l’un des principaux investisseurs sur le continent africain.
Parallèlement, Rabat cultive des liens solides avec des puissances mondiales comme les États-Unis et la Chine. Le projet Tangier Tech City, soutenu par des capitaux chinois, et l’accord sur l’initiative « Belt and Road » signé en 2022, témoignent de cette approche pragmatique du Maroc, qui se positionne comme un pont entre les marchés occidentaux et asiatiques.
Le Maroc, est une nation qui se réinvente sans cesse et dispose d’atouts nécessaires pour devenir une puissance économique régionale. Grâce à son engagement en faveur d’un développement durable, d’une modernisation économique et d’une transformation sociale, le Royaume illustre sa capacité à concilier tradition et modernité.
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