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Les récentes décisions de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) qui, sur le papier, auraient dû provoquer des secousses dans les relations entre l’UE et le Maroc, n’ont eu, in fine, aucun réel effet pour les deux partenaires.
A ce stade, ceux qui espéraient voir ce partenariat stratégique vaciller doivent être déçus, et pas qu’un peu. En particulier nos voisins algériens, pour qui ces arrêts de la CJUE étaient censés être l’équivalent d’un as sous la manche. “Spoiler alert“ : ça ne l’était pas.
Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a d’ailleurs rapidement désamorcé toute velléité de rupture. Lors d’une conférence de presse récemment, il a affirmé avec flegme que l’Union européenne attache une « grande valeur » à son partenariat avec le Maroc. L’UE ne laisse pas tomber une relation de longue date pour une simple décision de justice. Un partenariat large, profond, selon Borrell, « est là pour durer ». Que ceux qui attendaient un clash monumental se ravisent : c’est mal parti.
Les 27 États membres de l’UE — qui ont bien plus important à faire que de céder aux caprices algériens — souhaitent non seulement maintenir ces liens, mais les renforcer. Comme quoi, la Cour peut bien rendre tous les arrêts qu’elle veut, ce n’est pas demain, la veille, que Bruxelles et Rabat se feront la guerre.
Face à ce ballet diplomatique où le Maroc brille par sa constance, l’Algérie tente, tant bien que mal, de tirer son épingle du jeu. À grand renfort de convocations d’ambassadeurs européens, Alger a essayé d’exploiter les arrêts de la CJUE pour, disons-le franchement, faire du chantage à l’Europe. Une tentative qui, sur l’échelle de l’efficacité diplomatique, avoisine le zéro. Les pays européens n’ont pas tardé à répondre par un soutien unanime en faveur du Maroc et sans doute avec un sourire en coin.
D’aucun des analystes politiques, interprètent cela, comme une énième stratégie algérienne de déstabilisation le Maroc avec cette tentative de « faire chanter l’Europe ». Pourtant, ce concert diplomatique a plutôt tourné à la cacophonie pour Alger. Dix-neuf pays européens — et non des moindres — se sont alignés sans sourciller derrière le Maroc et parmi eux, des États qui n’ont clairement pas envie de suivre des manœuvres désespérées d’Alger.
Le flop algérien est palpable, et à ce rythme, on se demande quand ils arrêteront d’espérer des résultats diplomatiques là où il n’y a que des portes fermées. Ceux qui espéraient un revirement européen devront donc encore patienter. Le partenariat entre l’UE et le Maroc ne date pas d’hier, et il est construit sur des bases solides, renforcées par des décennies de collaboration fructueuse.
Cinquante-cinq ans de relations stratégiques, un titre qui fait rêver bien des capitales, mais qui appartient au Maroc. Pourquoi donc, Bruxelles irait brader un tel joyau pour les beaux yeux d’Alger ? L’Europe sait que le Maroc est un acteur clé dans la région. Son rôle, que ce soit dans la sécurité, la gestion migratoire ou les échanges économiques, est indispensable. Quand on a une pièce maîtresse comme celle-là, sur l’échiquier régional, on ne prend pas le risque de laisser tomber un allié pour quelques décisions juridiques.
En bon stratège, Borrell l’a d’ailleurs souligné avec une finesse teintée de pragmatisme : « Le contrat est la loi des contractants ». Traduction : les accords signés entre Rabat et Bruxelles, ça ne se déchire pas comme une page de journal, n’en déplaise à certains à côté. Sortir des arrêts de justice, c’est beau, mais il faudra plus que ça pour faire trembler les bases d’un partenariat aussi ancré.
Ce qu’Alger n’avait pas vu venir, c’est que ses gesticulations diplomatiques allaient non seulement échouer, mais renforcer encore plus les liens entre l’UE et le Maroc. Comme le soulignent les spécialistes, le soutien des États européens n’est pas une simple formalité. Il reflète une position claire, ferme et décidée : « Pas de partenariat avec le Maroc sans respect de sa souveraineté ». Un message que le Roi Mohammed VI n’a eu de cesse de marteler, et que les responsables européens ont bien saisi.
Et, voilà où nous en sommes. L’Europe reste fidèle à Rabat, et ce, malgré les tentatives de perturbation qui viennent de l’autre côté de la frontière. Parce que si l’Algérie espérait jouer les trouble-fêtes, elle n’aura, surtout que, réussi à s’isoler encore davantage sur la scène internationale.
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