L’Algérie vient de sortir un nouveau chapitre de son feuilleton préféré : accuser le Maroc de tous les maux migratoires. Cette fois, c’est au large de Boumerdès que se joue la dernière scène de cette comédie diplomatique, avec l’interception de 22 migrants dont 7 Marocains à bord d’un canot pneumatique en direction de l’Espagne.
Selon le script habituel des autorités algériennes, cette opération menée par la brigade maritime de Boumerdès aurait permis de démanteler un réseau criminel dirigé par un certain « El Haj », présenté comme un passeur marocain orchestrant les traversées depuis la région de Corso. Un récit bien ficelé, presque trop parfait pour être entièrement crédible.
Mais voilà où le bât blesse : cette énième tentative de faire porter le chapeau au voisin marocain peine à convaincre ceux qui connaissent le terrain. Car si l’on observe attentivement les dynamiques migratoires en Méditerranée occidentale, force est de constater que les départs depuis les côtes algériennes se multiplient, souvent dans une indifférence suspecte des autorités locales.
Plusieurs sources concordantes évoquent même une certaine « bienveillance » de certains responsables algériens, moyennant évidemment quelques arrangements financiers. Une réalité embarrassante que le régime d’Alger préfère masquer derrière ses accusations rituelles contre Rabat.
L’absence criante de détails concrets dans le communiqué officiel ne fait qu’amplifier les interrogations. Les autorités parlent de « coordination entre migrants marocains et organisateurs » sans apporter la moindre preuve tangible. Cette opacité volontaire alimente naturellement les soupçons sur les véritables motivations de cette communication.
Cette nouvelle sortie médiatique s’inscrit parfaitement dans la stratégie de communication algérienne : détourner l’attention de ses propres défaillances en pointant du doigt le Maroc. Une tactique éculée qui ne trompe plus grand monde, surtout pas les partenaires européens qui travaillent quotidiennement avec les deux pays.
Car pendant que l’Algérie multiplie les déclarations accusatrices, le Maroc continue de faire ses preuves sur le terrain. Le Royaume déploie des moyens considérables pour lutter contre l’immigration clandestine, aussi bien au nord qu’au sud de son territoire, en étroite collaboration avec l’Union européenne.
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