Qu’attendons-nous d’un ancien opposant au régime militaire algérien devenu le nouveau toutou de la junte ? De la comédie. C’est ce que nous a livré le soi-disant politicien et homme d’affaires algérien, Rachid Nekkaz, qui a, d’un coup de tête, décidé de réécrire l’histoire depuis Marrakech en attribuant la construction de la mosquée de la Koutoubia à un « sultan algérien ».

Après le caftan, le zellige, la nourriture, entre autres, vient le tour de la mosquée Koutoubia. Il s’avère que l’agenda propagandiste des généraux algériens fait son effet, car Nekkaz, nouvel instrument de nos chers voisins, s’est amusé à filmer une vidéo à Marrakech, qu’il a partagé sur son chaîne YouTube, lors de laquelle on le voit réinventer l’histoire de la Koutoubia et détourner les faits historiques.

Cette personnalité, qui a déjà goûté aux délices des prisons algériennes en tant qu’opposant au régime militaire d’Alger (un séjour qui, visiblement, l’a transformé en un dévoué serviteur du régime Chengriha), a eu l’audace d’informer son grand public que la mosquée Koutoubia avait été construite par “l’Algérien” Abdelmoumen el-Koumi, tout en feignant d’ignorer que Tlemcen, le berceau de ce premier calife de la dynastie des Almohades, était bien enracinée dans le Royaume du Maroc. 

En véritable saltimbanque, Nekkaz se lance dans des tirades enflammées contre les frontières héritées du colonialisme, chantant les louanges d’un Maghreb unifié et harmonieux, mais au gré de ses besoins, il les exploite pour revendiquer ce qui appartient au Maroc.

En prime, il s’est essayé à relancer le célèbre slogan “Khawa Khawa”, mais dans une version revisitée, appelant à un partage du Sahara marocain entre le Maroc et l’Algérie, soit une double souveraineté. Une proposition qui ne manque pas d’originalité, parfaitement alignée sur les élucubrations d’un régime algérien prêt à tout revendiquer pour miner l’intégrité du Maroc. Parallèlement, il s’agit d’une stratégie de diversion qui ne fait qu’occulter les véritables enjeux qui sévissent derrière ses propres frontières. 

Il serait bon de rappeler que ce politicien, ou devrions-nous dire Youtubeur, excelle dans une seule discipline : semer le chaos. Comme s’il avait un talent particulier pour accentuer les fractures déjà bien ancrées, créées par ses acolytes. 

Par ailleurs, cette vidéo n’est pas passée inaperçue, rapidement devenue virale, elle a suscité des vagues de critiques. Des sources locales ont rapporté que les autorités de sécurité à Marrakech ont procédé à l’arrestation de l’individu en question en raison de ses déclarations, puis l’ont entendu lors d’un procès-verbal officiel. 

Par la suite, conformément aux directives du parquet compétent, il a été décidé de le libérer, en attendant son expulsion du Maroc. Parallèlement, divers acteurs et organisations civiles engagés dans le dossier du Sahara ont émis des appels pressants pour que cet activiste algérien soit jugé et tenu pour responsable de ses attaques dirigées contre le Maroc et ses citoyens.

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