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Après un été olympique, les regards du monde se poseront à nouveau sur la capitale française les 7 et 8 décembre prochains pour un événement d’une importance symbolique majeure : l’ouverture tant attendue de la cathédrale Notre-Dame de Paris, restaurée après l’incendie dévastateur de 2019.
Les images terrifiantes de l’incendie du 15 avril 2019, qui a failli effacer ce monument d’une valeur universelle exceptionnelle, sont encore gravées dans la mémoire collective. L’embrasement de cette œuvre historique, suivi de l’effondrement de son toit et de son célèbre clocher, restera à jamais un moment tragique de notre époque, suscitant une émotion profonde à travers le monde.
Depuis ce jour sombre, ceux qui ont assisté à cette tragédie n’ont cessé d’espérer voir Notre-Dame renaître de ses cendres. Et désormais, après cinq années de restauration méticuleuse, cette promesse est sur le point de se réaliser.
La reconstruction de ce joyau parisien, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1991, a été un projet ambitieux et rigoureux, mené dans un temps record de cinq ans, comme l’avait promis Emmanuel Macron, le président français. Dès le soir de l’incendie, depuis le Palais de l’Élysée, il avait déclaré solennellement : « Nous reconstruirons Notre-Dame« .
Une solidarité sans précédent s’est alors installée, au niveau national comme international, pour soutenir ce projet. « Les dons sont venus de nombreux pays, y compris de nations qui n’ont pas de tradition chrétienne« , a souligné la présidence française. Parmi les contributeurs, le Royaume du Maroc s’est distingué en décidant, sur les instructions du Roi Mohammed VI, de participer financièrement à la reconstruction de la cathédrale, la considérant comme « un symbole de la ville de Paris, de l’histoire de la France et un lieu de pèlerinage pour des millions de croyants« .
Le montant total collecté pour cette immense entreprise atteint 843 millions d’euros, dont 700 millions ont été alloués aux deux premières phases des travaux : la stabilisation de la cathédrale pour éviter tout risque d’effondrement et les premières restaurations. Le reste des fonds sera consacré à la troisième phase, qui portera principalement sur les façades du bâtiment, prévue pour 2025.
Ce projet ambitieux n’a pas seulement impliqué un défi de temps, mais aussi une prouesse technique : il s’agissait de reconstruire une merveille architecturale gothique à l’identique, tout en intégrant des techniques modernes pour garantir sa sécurité et éviter de futurs incidents. Un défi colossal que le président Macron a suivi de près, multipliant les visites sur le chantier. La dernière est prévue pour le 29 novembre, où seront dévoilées les premières images de la cathédrale restaurée.
Mais au-delà des travaux, Notre-Dame reste un lieu de fascination. Avant l’incendie, elle accueillait entre 12 et 14 millions de visiteurs chaque année, faisant d’elle l’un des monuments historiques les plus fréquentés d’Europe. Aujourd’hui, bien que la cathédrale soit en pleine rénovation, elle continue d’attirer de nombreux curieux, qu’ils soient parisiens ou touristes, qui viennent contempler l’avancement des travaux, dans ce quartier emblématique, non loin des bords de la Seine.
Philippe, un vendeur de livres sur les quais de Paris, raconte à l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP) : « Beaucoup de gens viennent ici pour voir l’avancement des travaux, et ils le font depuis le début de la restauration. On y croise toutes les nationalités« . De son côté, William, un touriste singapourien, témoigne : « J’attends avec impatience la réouverture de ce monument qui représente la France et l’architecture médiévale« .
À l’aube de cette réouverture historique, Notre-Dame, déjà iconique, est sur le point de marquer un nouveau chapitre dans l’histoire de Paris, de la France et du monde entier.
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