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A l’issue du neuvième congrès du parti, le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a dressé un bilan détaillé de ses activités organisationnelles et politiques, à l’issue d’une période marquée par des marées hautes.
Said Khairoun, directeur général du parti, a mis en avant, dans son intervention, les efforts engagés pour redynamiser l’appareil organisationnel du PJD, dès le lendemain du congrès extraordinaire. Le chantier prioritaire a été la mise à jour des bases militantes : après un long travail de recensement en collaboration avec les secrétariats régionaux et provinciaux, le parti a arrêté son nombre d’adhérents à 19.141 membres fin 2024, contre des estimations initiales oscillant entre 40.000 et 48.000.
Sur le plan structurel, Khairoun a souligné que “malgré quelques retards dans certains territoires, le renouvellement des instances régionales et provinciales a été mené à terme”. Les organisations parallèles du parti, bénéficiant d’une autonomie statutaire, ont également tenu leurs congrès nationaux, notamment de la jeunesse, de l’Organisation des femmes du PJD, l’Espace marocain des professionnels, ainsi que l’instance des élus et celle des avocats.
En matière de communication interne, le PJD a entrepris une série de rencontres territoriales, locales et régionales, pour renouer avec ses bases, malgré une dynamique initialement freinée par les séquelles des élections du 8 septembre 2021. “Les structures territoriales ont su dépasser l’atonie post-électorale”, a salué Khairoun.
Sur le volet de la formation politique, le bilan est plus nuancé. Le programme de formation interne, bien que lancé avec ambition autour de thématiques cruciales telles que la loi de finances, la réforme du Code de la famille ou encore la généralisation de la protection sociale, a été suspendu en 2023, en attendant une refonte plus adaptée aux besoins du parti.
Politiquement, la direction générale du PJD revendique une forte activité entre 2021 et 2025 : près de 25 communiqués par an, des conférences de presse régulières, des rencontres thématiques, ainsi que plusieurs festivals dont deux en soutien à la cause palestinienne et un consacré à la réforme du Code de la famille.
Sur le front de la gouvernance, Khairoun a précisé que “le secrétariat général, appuyé par les rapports de Driss Azami, a assuré un suivi étroit du travail gouvernemental et de l’actualité politique”. Parallèlement, le groupe parlementaire, sous la houlette d’Abdellah Bouanou, a présenté des rapports détaillés sur l’action législative et de contrôle, tout en multipliant les propositions de loi.
Ainsi, les structures locales n’ont pas été en reste, multipliant initiatives et séminaires pour accompagner les élus du parti dans la gestion des collectivités territoriales. Ce bilan, présenté à un moment charnière de la vie du PJD, traduit la volonté de la formation islamiste de panser ses plaies post-électorales et de se repositionner dans un paysage politique en recomposition. Vers une redistribution des cartes ? Qui sait ?
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