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Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, a présenté un bilan préliminaire de l’exécution de la Loi de finances pour l’année 2024, mettant en évidence une réduction du déficit budgétaire et une augmentation des recettes fiscales.
Un communiqué du Conseil de gouvernement, publié ce jeudi, précise que la Loi de finances 2024 s’inscrit dans un contexte difficile, marqué par une dynamique internationale caractérisée par une croissance modérée en raison de risques géopolitiques et climatiques croissants. Malgré ce contexte perturbé, le gouvernement a poursuivi son engagement à réorienter les finances publiques vers davantage de durabilité.
Selon le communiqué, et « conformément à la situation provisoire d’exécution de la Loi de finances 2024, le déficit budgétaire a poursuivi sa tendance baissière pour atteindre 4 % du PIB en 2024, contre 4,3 % en 2023. Cette maîtrise du déficit budgétaire est attribuée à l’amélioration des ressources ordinaires, qui ont augmenté de plus de 47,4 milliards de dirhams, soit une hausse de 14,6 % par rapport à 2023 ».
Cette dynamique des ressources ordinaires s’explique en grande partie par une augmentation soutenue des recettes fiscales, qui ont progressé de 35,9 milliards de dirhams, soit une hausse de 13,6 % par rapport à l’année précédente. En conséquence, le taux d’endettement est resté stable au niveau de 2023, atteignant 69,5 % du PIB à la fin de l’année 2024.
Par ailleurs, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a présenté un bilan quasi définitif de la Loi de finances 2024, affirmant que « tous les indicateurs et chiffres confirment leur caractère positif, en ligne avec le processus de réformes récentes des finances publiques ».
Il a souligné que la maîtrise du déficit est due à « l’amélioration des ressources ordinaires de plus de 47,4 milliards de dirhams, soit une augmentation de 14,6 % par rapport à 2023, pour atteindre 370,6 milliards de dirhams en 2024 ».
Le responsable a également indiqué que les recettes fiscales ont enregistré une hausse notable de 35,9 milliards de dirhams (+13,6 % par rapport à 2023), grâce à l’augmentation de la TVA de 12 milliards de dirhams (6 milliards provenant des importations et 6 milliards de la consommation intérieure), une hausse de 9 milliards de dirhams pour l’impôt sur le revenu, une progression de 8 milliards de dirhams pour l’impôt sur les sociétés, une augmentation de 3,7 milliards de dirhams pour la taxe intérieure sur la consommation, une hausse de 1,4 milliard de dirhams pour les droits de douane et une progression de 1,5 milliard de dirhams pour les droits d’enregistrement.
Cette évolution positive des recettes fiscales a permis de couvrir l’augmentation des dépenses globales, qui ont progressé de 22,2 milliards de dirhams (+5,5 % par rapport à 2023), notamment en raison des mesures étatiques pour 2024.
Baitas a également mentionné l’augmentation des salaires pour diverses catégories de fonctionnaires publics, notamment les médecins, les enseignants-chercheurs, les employés du secteur de l’éducation nationale, les magistrats, les inspecteurs financiers, les conseillers juridiques, les agents de la Direction générale de la sûreté nationale, les greffiers, les infirmiers, les ingénieurs, les administrateurs, et les militaires. Cette mesure, d’un coût total de 13,8 milliards de dirhams, a bénéficié à environ 1,127 million de personnes.
Il a également évoqué le soutien au transport, l’allocation de 4 milliards de dirhams à l’Office national de l’électricité pour stabiliser les prix, ainsi que des mesures pour atténuer les effets de la sécheresse, notamment le soutien aux aliments pour bétail, aux semences et aux engrais, pour un montant avoisinant 1 milliard de dirhams. En outre, le soutien aux prix des produits de première nécessité a mobilisé 25,4 milliards de dirhams, tandis que les dépenses d’investissement ont augmenté de 5,3 milliards de dirhams (+4,7 % par rapport à 2023), atteignant 116 milliards de dirhams.
Enfin, il a souligné que le déficit est passé de 4,3 % en 2023 à 4 % en 2024, tandis que l’endettement est resté stable à 69,5 % du PIB. Il a conclu que si ce bilan préliminaire se confirme, il contribuera positivement à l’économie nationale.
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