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La coalition des droits de l’homme tire la sonnette d’alarme sur les barrières administratives qui maintiennent les victimes du séisme d’Al-Haouz dans la souffrance, appelant à un dialogue avec les autorités compétentes. Elle réclame notamment la création d’une commission d’enquête parlementaire pour une investigation indépendante sur les « soupçons de corruption et de discrimination » entachant le programme de reconstruction des zones touchées.
Un an après le séisme dévastateur, les plaintes des victimes persistent, alimentées par des allégations préoccupantes de corruption et de discrimination dans le programme de reconstruction. La coalition a ainsi exprimé son indignation face aux « violations graves » ayant entaché le recensement des victimes et l’examen de leurs dossiers. De nombreux foyers, malgré des preuves tangibles de dommages irréparables, se heurtent à des barrières administratives imposées par des agents de l’autorité, amplifiant ainsi leur misère, a dévoilé la même source.
La coalition a également précisé que malgré les tentatives répétées des représentants des victimes, notamment de la coordination nationale des victimes du séisme d’Al-Haouz, les autorités provinciales persistent à fermer la porte à un dialogue constructif. Les demandes d’organiser des rencontres avec les responsables, dont le Wali de la province, semblent être restées lettre morte, exacerbant ainsi le sentiment d’injustice et d’abandon parmi les sinistrés.
Dans ce contexte, elle a renouvelé sa demande urgente de libération de l’activiste des droits humains Saïd Aït Mahdi, président de la coordination nationale des victimes, soulignant la nécessité de mettre un terme à la répression qui pèse sur le mouvement pacifique de défense des droits des victimes. Pour la coalition, l’indignation face à la condamnation de Aït Mahdi, à trois mois de prison avec amendes, témoigne d’une atteinte sévère aux droits fondamentaux, en particulier celui à la liberté d’expression, d’organisation et de rassemblement pacifique, tels que garantis par l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Dans un appel à l’action, la coalition, forte de plus de 20 organisations et associations, exhorte les autorités à engager un dialogue sincère et inclusif avec les représentants des populations touchées. Elle souligne l’importance d’établir de véritables canaux de communication avec la coordination nationale des victimes et les associations de droits humains locales. L’objectif étant de prévenir toute décision arbitraire ou exclusion qui pourrait ajouter à la souffrance des victimes.
La coalition insiste notamment sur l’impératif de poursuivre et de sanctionner quiconque se rendrait coupable de corruption ou de manipulation des dossiers des sinistrés. Le respect du principe d’égalité et de non-discrimination dans l’accès aux programmes d’aide est non seulement un droit, mais une nécessité pour garantir la dignité et la résilience des victimes, en offrant un chemin vers la réhabilitation et la justice.
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