Posted by - Senbookpro KAAYXOL -
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La Coalition pour l’autonomie au Sahara (AUSACO), affirme que la légitimité du polisario repose sur une base désormais caduque : le recensement espagnol de 1974. Plus de cinquante ans après, ce document est jugé invalide sur les plans démographique et politique.
L’un des fondements historiques sur lesquels le polisario et l’Algérie ont construit leur argumentaire dans le dossier du Sahara est aujourd’hui remis en cause. Pour l’AUSACO, le recensement réalisé par l’Espagne en 1974 n’a plus aucune valeur pour appuyer un référendum d’autodétermination. Non seulement la majorité des personnes recensées sont décédées, mais la coalition estime également que le polisario est incapable de démontrer un lien authentique entre ses membres actuels et le territoire saharien.
Le recensement espagnol de 1974 a été réalisé, d’après l’AUSACO, dans un contexte colonial biaisé. Certaines zones historiquement sahariennes, comme Tarfaya, furent délibérément exclues, et des figures proches de l’administration franquiste mises en avant, au détriment des tribus sahraouies loyalistes au Maroc. L’objectif, selon l’association, était de préparer un micro-État artificiel sous influence espagnole.
Sur les 73.497 personnes recensées, seuls 47 % seraient encore en vie en 2025, selon les estimations croisées de l’OMS et les taux de mortalité relevés dans les camps de Tindouf et les provinces du Sud. La plupart des survivants sont âgés, et leurs descendants sont souvent installés en Europe ou en Amérique latine, avec de nouvelles nationalités. Pour l’AUSACO, ils ne peuvent prétendre à une identité sahraouie légitime.
L’association rappelle également que les habitants des camps de Tindouf n’ont jamais été reconnus comme réfugiés. Ils ne disposent d’aucun statut ni de documents officiels, l’Algérie ayant toujours refusé un recensement par le HCR. L’AUSACO cite aussi des témoignages d’anciens diplomates onusiens évoquant la présence de ressortissants mauritaniens, maliens ou algériens intégrés de manière artificielle aux effectifs du polisario.
Dans ce contexte, de plus en plus d’analystes, cités par l’AUSACO, appellent le Maroc à mettre fin à la politique d’amnistie instaurée sous le règne du Roi Hassan II. L’organisation considère que les seuls Sahraouis légitimes sont ceux résidant dans les provinces du Sud, dotés de papiers marocains, votant aux élections et intégrés dans les politiques publiques nationales.
Alors que la perspective d’un référendum paraît désormais dépassée, l’AUSACO note que le plan d’autonomie proposé par le Maroc bénéficie d’un soutien international croissant, notamment des États-Unis, de l’Espagne, de l’Allemagne ou encore des Émirats arabes unis. Ce projet permettrait une gouvernance locale tout en maintenant l’intégrité territoriale du Royaume.
Enfin, l’AUSACO rappelle que le conflit n’aurait pas duré sans l’implication directe de l’Algérie. Des documents déclassifiés révèlent que le FLN collaborait dès les années 1960 avec l’Espagne franquiste, tout en promettant au Maroc une position neutre. Alger préparait déjà Tindouf comme base arrière du polisario, dans l’objectif d’affaiblir le Royaume sur le long terme.
Il est à noter que le temps du mythe référendaire est, comme le souligne l’AUSACO, bel et bien révolu : le Sahara ne peut rester figé dans une fiction coloniale, ni être maintenu en otage d’une stratégie algérienne dépassée.
The post Sahara marocain : le recensement de 1974, pilier effondré du discours séparatiste appeared first on Hespress Français - Actualités du Maroc.
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